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Le Racing-Métro 92

 

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17 août 2007 5 17 /08 /août /2007 19:46

vu sur le Figaro.

Il y a quarante ans, le 17 août 1967, le général de Gaulle signait l'ordonnance sur « la participation des salariés aux fruits de l'expansion des entreprises. » Ainsi, en pleine torpeur estivale, était relancé un chantier marqué, jusqu'à aujourd'hui, de nombreux textes de lois et décrets qui ont fait entrer partiellement dans la réalité, y compris dans le Code du travail, un des grands desseins du général de Gaulle.
Si le mot de participation retrouve une nouvelle actualité en cette année 1967, l'idée est ancienne et continue dans la pensée humaniste du général de Gaulle, inspirée en particulier par sa méfiance envers la « loi d'airain » du capitalisme. Durant la guerre, le rassemblement des Français qu'il prône va de pair avec le double refus de l'injustice sociale et de la lutte des classes. En créant les comités d'entreprise en 1945, il concrétise un des points du programme du Conseil national de la Résistance.
À la fin des années quarante, à la tête du RPF, dans ses discours du 1er mai à Bagatelle, dans ceux de Saint-Étienne et de Lille, il souligne la nécessité, pour rénover et moderniser le pays, d'associer le capital et le travail. Entre « un capitalisme abusif » et « un communisme écrasant », l'idée est audacieuse, directement inspirée à la fois du socialisme utopique français et du christianisme social.
Pour le Général, ce qui est en jeu est la condition morale du salarié dans la civilisation moderne, sa responsabilisation comme partenaire à part entière, « associé » à la gestion et au partage des fruits de l'essor de l'entreprise. La participation dans l'entreprise, il la voit comme une solution concrète pour faire évoluer la condition matérielle et morale des travailleurs, et répondre à la contradiction entre le libéralisme et le socialisme.
Son champ d'application est très ambitieux puisqu'il embrasse à la fois les bénéfices, le capital et la gestion, selon un processus qui devrait étendre progressivement le droit des salariés à la propriété des entreprises. Révolutionnaire, puisqu'elle déroge à la logique capitaliste, cette innovation se heurte à des puissants obstacles, le refus des milieux d'affaires conjugué à la contestation de ce que syndicats et forces de gauche appellent la collaboration de classes.
Au cours de son second septennat, le Général reprend l'idée car le moment est venu, comme il l'affirme dans sa conférence du 16 mai 1967, que « les travailleurs français participent d'une manière organique et en vertu de la loi, aux progrès de l'expansion dès lors que ceux-ci se traduisent en bénéfices ou en enrichissements. » Cette étape nouvelle, qu'il nomme désormais la participation, il va s'attacher à la définir en s'inspirant des propositions « pancapitalistes » du patron polytechnicien Marcel Loichot, puis à la promouvoir pour la faire aboutir.
En juillet 1965, Louis Vallon, rapporteur général de la commission des finances, introduit dans la loi de finances pour 1966, avec l'accord du Général, un amendement qui oblige le gouvernement à déposer rapidement un projet de loi élargissant les droits des salariés « sur l'accroissement des valeurs d'actif des entreprises dues à l'autofinancement », ceux-ci étant désormais à considérer comme des associés admis au partage des fruits de l'essor des entreprises.
Une commission ad hoc est alors installée par le premier ministre et le ministre de l'Économie et des Finances, avec, comme souvent en pareil cas, liberté d'enterrer le projet. Mais le Général ne se laisse pas influencer : en juillet 1967, mécontent du travail de retardement accompli par la commission, il presse le mouvement et impose à Georges Pompidou de préparer d'urgence un texte de loi sur ce sujet. Et la rédaction du texte s'est poursuivie sur les bases voulues par le premier ministre qui, compte tenu de sa fragile majorité parlementaire, le fit passer sous forme d'ordonnance.
Par cette mesure de 1967, le Général entendait associer la modernisation du pays et sa rénovation sociale sur la base d'équité et de dignité pour un grand nombre de salariés. Il y voyait un essai de conjuguer l'esprit d'entreprise et l'esprit d'association, pour avancer vers ce qu'il appelait « un ordre social nouveau » capable de changer le sort de l'homme « pris dans les engrenages de la société mécanique ».
Par la suite, de Gaulle aurait dit à Louis Vallon : « Il vous faudra reprendre ces textes pour les muscler ! » ; rude tâche face à l'opposition du patronat et des syndicats et au scepticisme d'une partie du gouvernement. Et, en souhaitant « que la participation devienne la règle et le ressort d'une France renouvelée », le général de Gaulle songeait logiquement aux grands chantiers de l'université et de la réforme régionale ouverts en 1968 et 1969. L'échec du référendum de 1969 freinera cette perspective de renouveau.
Utopie pionnière ou inspiration chrétienne, ou encore, méthode de démocratie participative avant l'heure, le fait est qu'aujourd'hui, après quatre décennies d'efforts législatifs, la participation reste une idée d'actualité, comme en témoigne récemment le rapport remis en avril 2007 au premier ministre par Alain Gournac et Paul Maillard, sur la participation des salariés aux résultats dans les entreprises de moins de 50 salariés. Il n'est donc pas inutile de rendre hommage, aujourd'hui, au rôle précurseur de Charles de Gaulle aussi dans le domaine de la réforme sociale.

Par Pierre Mazeaud,  président de la Fondation Charles de Gaulle, ancien président du Conseil constitutionnel.

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13 août 2007 1 13 /08 /août /2007 20:07
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Maurice Lobry (PS) s'essaie à disserter sur les thèmes qui devraient constituer le programme socialiste aux élections municipales. Ainsi, il aborde les problèmes du logement, de la Police Municipale ou de la démocratie participative en les dégageant de tout contexte, comme s'ils n'étaient pas liés à un ensemble urbain, social, culturel, bref, comme s'il ne fallait pas d'abord parler de Colombes, de la ville que nous souhaitons pour demain. Cette approche est bien révélatrice d'un penseur enfermé dans ses réflexions par une idéologie omniprésente. Imaginer la Police Municipale de demain, en partant du principe de savoir si elle doit exister ou non, l'est tout autant.

Les Colombiens ne voudront pas d'un programme fondé sur l'idée primant sur la réalité. Maurice Lobry a cependant le courage d'afficher ses idées sur son blog. Seulement, la façon dont il les aborde, la manière avec laquelle il développe les actions qui en seraient les prolongements, montre trop bien le caractère étriqué et déterminé par une idéologie préhistorique. Non, le logement social ne doit pas être développé seulement parce qu'il est social. Non, la Police Municipale ne doit pas être traitée comme un fait politicien. Non, associer nos concitoyens à la vie de la cité ne s'arrête pas à la répartition des postes d'un bureau politique de quartier. Les problèmes que connaît Colombes dépassent ces considérations. Pour les envisager, il faut prendre en compte les faits et les réalités d'aujourd'hui. Cette manière de procéder en matière politique relève d'un retard d'une dizaine d'années, comme si certains socialistes étaient restés pétrifiés en 2001, sans avoir compris ni leur défaite, ni les changements que notre ville connaît depuis 6 ans.

Ma Photo

De son côté, Philippe Sarre (PS) a lancé aussi son débat pour son programme 2008. Ne sera-ce donc pas le même que celui de Maurice Lobry ? A la différence de son camarade, aucune idée n'est imposée, laissant les visiteurs de son blog libres d'aborder tous les sujets.

Depuis le début de l'été, le MODEM colombien a lancé les réflexions devant aboutir à la rédaction d'un projet d'avenir pour notre ville. Il sera le fer de lance de la campagne des Municipales, avec la ferme volonté de ne pas s'enfermer dans le prisme idéologique d'une droite conservatrice ou d'une gauche aux relents socialo-communistes des années 80-90. Notre démarche est différente. Elle n'est pas fondée sur une une "démocratie participative" à la Ségolène Royal, attendant des militants les idées qu'elle pourrait défendre, ou encore celle d'un programme prêt à l'emploi, visiblement en gestation depuis près de 10 ans...Nous voulons créer un projet fondé sur la réflexion de notre équipe et de tous ceux qui voudraient s'y associer, au travers de rencontres publiques mensuelles, animées par un intervenant extérieur qui auront pour objectif d'ouvrir au débat notre vision du Colombes de demain. La première rencontre aura lieu le jeudi 20 septembre et portera sur l'Intercommunalité. En effet, ne faudrait-il pas, avant de gloser sur une quelconque thématique, envisager les choses sous l'angle du partenariat avec d'autres communes partageant les mêmes desseins ?

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21 juillet 2007 6 21 /07 /juillet /2007 10:16

L'ancienne école de Garçons (1835-1858), située au 10 rue de la Reine Henriette, est en danger. Un immeuble pourrait venir la remplacer....

Un petit rappel historique (Cf : Regards croisés, Colombes d'hier et d'aujourd'hui, p.42) :

En 1787, l'assemblée communale reprend à son compte la charge du maître d'école des garçons, le bâtiment étant prêté par un notable jusqu'en 1835.
Le conseil municipal aménage alors une demeure au 10 de la rue de la Reine Henriette, bientôt abandonnée, celle-ci s'avérant trop vétuste et trop petite. La population avec l'arrivée du train ne cesse de croître (3400 en 1861). Les garçons sont accueillis rue de Nanterre (actuellement Gabriel Péri) en 1858.

L'édifice date ainsi sans doute du début du XIXè siècle, voire de la fin du XVIIIè. Habitation, avant de devenir école, il est l'un des derniers vestiges du Colombes ancien, patrimoine de tous les Colombiens.

Son propriétaire est décédé en 2004, sans héritier. L'Etat a reçu ainsi la propriété qui sera vendue aux enchères à l'automne prochain. Un petit promoteur est sur les rangs. Acquérir la parcelle pour une bouchée de pain, raser la bâtisse et construire un immeuble : voilà son projet.

Nous ne le laisserons pas faire. Les associations de sauvegarde du patrimoine de Colombes (dont une est présidée par ma mère, le docteur Bléchet-Butaye) prennent l'affaire à coeur et veulent sauver le bâtiment.

Avec elles, nous invitons la population à signer la pétition qui va circuler sur le marché du Centre-Ville, dès la rentrée. Nous appelons les autorités, selon leur niveau de responsabilité, à sauver ce morceau de l'histoire de Colombes.

Plusieurs solutions existent. Il faut les appliquer. Au sein du Conseil Municipal, je souhaite que cet édifice devienne, dans le cadre du Plan d'Occupation des Sols, "Elément patrimonial repéré au titre de l’article L 123-1 7° du code de l’urbanisme", bénéficiant à ce titre d'un regard protecteur de l'Architecte des Bâtiments de France. Mais, il faut aussi que le maire annonce son intention de sauver le bâtiment contre l'appétit d'un bétonneur. Nous savons qu'elle aura la volonté de préserver le patrimoine historique de Colombes, à l'image du livre Regards croisés, Colombes d'hier et d'aujourd'hui publié récemment.

 

Pour signer la pétition, envoyez votre nom et votre prénom à l'adresse suivante :

 sauvonslancienneecole@laposte.net

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14 juillet 2007 6 14 /07 /juillet /2007 14:51

Le bus affrété par la commune pour informer les habitants des projets de rénovation des quartiers était arrêté aux Fossés-Jean, samedi dernier.

Cette halte a permis aux Colombiens de participer au réaménagement de leur quartier, encore en phase de projet (fin du chantier 2012). voilà, la concertation ! Rien n'est encore définitif. La population peut encore choisir, telle est pour moi le véritable sens du mot "participation". Rien n'est tranché, me direz-vous ? Et le 11 de la rue Michelet ? Le principe de sa démolition est acté. Et le patio ? Il doit être détruit. Alors ? Ces deux éléments sont la base de la discussion qui est ouverte aujourd'hui. Pourquoi les détruire alors que l'immeuble est plutôt en bon état avec des appartements loin d'être insalubres. Les locataires - l'immeuble est un HLM - ont même signé une pétition contre sa "déconstruction" ?

La base du projet repose sur la volonté d'ouvrir le quartier, en dégageant la tour Z de l'isolement apporté par la barre du 11 Michelet et du Patio la devançant. Cet élément structurant du quartier doit devenir un point de centralité du quartier en accueillant des services publics en pied de tour (Dessin ci-contre). Le programme n'est pas mince : Médiathèque, halte-garderie, centre social et culturel, locaux associatifs et antenne de la police nationale. Pour devenir un nouveau "centre", il doit s'ouvrir, par un large mail piétonnier sur le boulevard Stalingrad, axe drainant de Colombes Nord-Est. Cette artère devra recevoir, un jour, la ligne du Tramway N°1 quand la région aura donné son appui au tracé que la municipalité propose, à savoir, celui qui dessert les quartiers Nord de Colombes au lieu du Centre-Ville.

Le 11 Michelet devra donc tomber pour ouvrir le quartier. Cette obligation sera assortie d'un droit au relogement pour les locataires sur la base de trois propositions d'appartements équivalents en loyer et superficie, à Colombes. Opération lourde, mais nécessaire pour permettre aux Fossés-Jean de ne plus être un quartier relégué. Il nous faudra donc tout mettre en oeuvre pour que le relogement se passe dans les meilleures conditions pour les locataires du 11 Michelet. Tel est aujourd'hui le prix pour réussir la rénovation du quartier des Fossés-Jean et poursuivre la concertation sur les nombreux autres points qui restent à définir (Centre Leclerc, commerces, etc...).

Découvrez en vidéo le projet de rénovation des quartiers Nord de Colombes (10 minutes). 

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30 juin 2007 6 30 /06 /juin /2007 12:02
Je voudrais attirer votre attention sur deux points relatifs à l'urbanisme, débattus et votés lors du Conseil Municipal, mercredi dernier, qui s'est terminé vers 1h30 du matin...
 
 - Délibération N°40 : 20 % de construction en plus pour le dévelopemment durable !
 Panneaux solaires à Sanor
Transposition de la loi de programme du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique énergétique. Le gouvernement Villepin avait finalisé une démarche débutée en 2003, suivie d'un dialogue et d'un débat importants, visant à prendre les premières mesures concrètes en faveur du développement durable. Pour qu'elles trouvent leur prolongement au plan communal, il nous fallait voter leurs applications au conseil municipal. Voici donc la partie du texte de loi pris en compte : Chapitre VIII, Article L. 128-1/2. Il nous a ainsi été proposé de nous prononcer sur une proposition visant à libérer 20% de construction supplémentaire, hors Plan d'Occupation des Sols, sans aucune taxe (PLD), si le pétitionnaire insére un dispositif écologique (pompe à chaleur, énergie solaire, etc..) et respecte un niveau d'isolation pour la surface créée. Ces 20% visent à compenser le surcoût engendré par les exigences environnementales. Cette disposition est valable pour les édifices à construire et les bâtiments existants. Dans tout Colombes. Et dans le cas d'un demande d'extension (ajout d'un étage, par exemple), il suffira, avec le permis de construire, de fournir un "engagement" à réaliser ces deux exigences (isolation et production d'énergie renouvelable, les deux bénéficiant d'un crédit d'impôt pour les particuliers) avec l'attestation d'un installateur habilité, pour bénéficier de 20% de construction supplémentaire. Il s'agira donc de veiller à ce que cette disposition nouvelle respecte effectivement les autres réglementations d'urbanisme visant à protéger notre ville d'une densification exagérée et d'une modification des façades des quartiers repérés (rue Saint-Denis, par exemple).
 
- Délibération N°45 : 2 nouvelles Opérations Programmées d'Amélioration de l'Habitat aux Vallées et au Plateau
 
Après la première opération dédiée au Centre-Ville clôturée en 2005, le principe de deux nouvelles OPAH a été voté. Elles concernent l'aide, par le conseil et la subvention, à la réhabilitation de logements dégradés. Deux périmètres ont été définis dans le quartier des Vallées et du Plateau (en orange sombre). La ville met ainsi en oeuvre des moyens inédits et mobilise les crédits départementaux, régionaux et nationaux pour créer un fonds destinés aux propriétaires et occupants des logements. Pour rénover leur habitat. N'hésitez pas à joindre Cécile Barthe, maire-adjoint à l'Habitat, en mairie, afin d'en connaître les modalités. Le début de l'OPAH est fixé au 1er janvier 2008. Pour 3 ans.
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27 juin 2007 3 27 /06 /juin /2007 19:49

Ce mot existe dans le dictionnaire, bien sûr. Seulement, il ne fait pas partie du vocabulaire républicain. On me rétorquera que ne pas reconnaître une "communauté" serait se voiler la face, se cacher derrière son petit doigt, ou pire, ne pas accepter le monde tel qu'il est, etc...

Mais, derrière le mot, il y a l'idée. Et celle-ci est dangereuse pour l'idée française de l'Egalité, pilier de notre modèle social si attaqué ces derniers temps. On va me traiter de gaullo-gaulliste, évidemment ! Pourtant, une communauté - sauf si elle est hors de la sphère publique, c'est à dire familiale ou religieuse - se veut être un îlot de différences, marqué par les valeurs, parfois la couleur ( cf : le Conseil Représentatif des Associations Noires), les origines, etc... Cette notion de différence heurte de plein fouet l'Egalité républicaine qui considère chaque Français comme un de ses enfants jouissant tous des mêmes droits, quelque soit sa race, sa religion, ses valeurs, ses idées, ses origines.

Aujourd'hui, une nouvelle association, meditherranee, voit le jour à Colombes. Une subvention va lui être allouée lors du conseil municipal, ce soir. Pour ma part, avant de voter cette aide publique, il me semble urgent d'attendre que l'objet de cette association soit clarifié, car il ne peut être admissible d'apporter notre soutien, donc notre caution, aux principes exposés sur son blog.

Le fond du propos s'appuie sans aucun doute sur de bons sentiments, et je ne souhaite faire aucun procès d'intention à leur encontre, mais les propos - "Aider et informer les différentes communautés qui constituent Colombes pour favoriser l’intégration dans la société. "  (par exemple) doivent être revus pour s'assurer du respect des principes d'Egalité, indissociables de notre volonté de vivre ensemble. Colombes - la France - n'est pas la somme de communautés différentes. Nous sommes tous Colombiens - tous Français. De la même famille. Celle de la République.

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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 19:48
Arrêt sur Images va disparaitre du paysage audiovisuel français.

A la suite de l'article de Philippe Sarre paru sur son blog, pour soutenir cette émission que je trouvais à la fois subtile et critique - bref, un bol d'air frais ! -  vous pouvez signer la pétition sur : site pétition Arrêt sur images

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18 juin 2007 1 18 /06 /juin /2007 10:40

Le score du 2nd tour à Colombes est, à l'image de la France, la marque du retour en force de la gauche et d'une abstention lourde.

Le député UMP, dans la 2ème circonscription, est réélu avec un score (56,19 %) très inférieur à 2002 : 63,62 %.

Véronique Vignon chute, avec 36,46 % des voix, sur la 1ère circonscription, contre 63,54 % pour le candidat communiste. (2002 : 60,35 % contre 39,65 %). Les assesseurs envoyés de Colombes pour participer au scrutin à Gennevilliers et veiller au bon déroulement des opérations, ont parfois été très mal reçus par les présidents communistes qui auraient annoncé dans certains bureaux : "Je ne veux pas d'assesseurs suppléants, de délégués, ni de public, lors du dépouillement.". Nos envoyés n'ont pas été invités à partager les plateaux-repas (comme c'est le cas partout ailleurs) - ils sont donc restés toute la journée sans manger -. Ils ont été bien souvent empêchés de contrôler le cahier d'émargement ou d'inscrire des observations sur le procès-verbal. Cette situation est inadmissible.

Le score global, à Colombes, est de 53 % pour la gauche et 47 % pour la droite. Le rapport de force constaté lors des présidentielles se trouve conforté.

Mais, aujourd'hui, c'est le premier jour de la campagne pour les Municipales.

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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 08:17

Genenvilliers est dans les mains des communistes depuis 1934. Sur wikipedia, d'ailleurs, rien ne semble exister auparavant...Presque 75 ans donc, trois quarts de siècle, que le parti communiste administre cette ancienne jolie petite cité de bord de Seine.
Ensemble, faisons le bilan de leur action.

D'abord, la population. Elle dépasse 33000 habitants en 1954. Elle atteint les 50000 en 1975. Depuis, elle décroît chaque année, pour se situer à environ 42600 en 2004, soit une chute d'environ 16 %. Bref, plus personne ne vient à Gennevilliers. Pire, on la quitte massivement, quand le département - ou les communes alentours -enregistre, lui, une augmentation continue, preuve de sa vitalité et de son attraction. Colombes était aussi, jusqu'en 2001, dans le même cas. Cet indicateur nous montre clairement l'état d'une ville.

Après cela, il faut aller sur le terrain, se rendre compte de la réalité gennevilloise. C'est le choc. Tout montre le délabrement généralisé, organisé, des espaces publics, des logements, de la voirie...
Gennevilliers est une ville sinistrée.

Alors, bien sûr, il y des zones nouvelles où l'on a mis le paquet : immeubles de bureaux, zones commerciales...Tout cela est tout beau, tout neuf, mais les quartiers, eux, sont laissés à l'abandon ; le centre-ville est en ruine ; friches industrielles à l'abandon, etc..

Mais peut-être que Gennevilliers est une ville pauvre, que ses ressources sont si faibles qu'elle ne peut subvenir à ses besoins ? Erreur ! Gennevilliers accueille une des plus grandes zones portuaires de France : son fameux port autonome permet à la commune de bénéficier de l'un des ratios budgétaires les plus favorables du département : 144 M€ de budget total (50 % environ proviennent du port) pour 42000 habitants = 3428 € par Gennevillois. (En comparaison, 164 M€ à Colombes pour 85000 habitants = 1937 € par habitant.)

Donc, quel bilan ?

Il est désastreux. Les communistes organisent le délitement de Gennevilliers. Ils ont une lourde responsabilité face aux Gennevillois qui voient leurs conditions de vie se détériorer et qui fuient cette situation chaque année. Les communistes maintiennent leur ville dans un état de ruine et de délabrement systématique pour continuer à bénéficier du robinet de financement du port et de la péréquation, tout en assujettissant la population à l'assistanat érigé en système obligé.
Je veux dire aux Gennevillois que cette situation n'est pas désespérée, qu'elle n'est pas non plus inexorable : tout peut changer, s'ils le veulent, si ils votent pour cela.

Dimanche 17 juin, pour que les Gennevillois se libèrent, il faut voter Véronique Vignon !

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11 juin 2007 1 11 /06 /juin /2007 19:11

Les résultats de ces élections législatives, à Colombes, sont à la fois stupéfiants et très ordinaires. En un mois et demi, la participation record des présidentielles a chuté pour atteindre le record inverse ! Que font les Français ? Et surtout où sont passés les électeurs de Ségolène Royal qui déferlaient le 6 mai ?

Cette situation a provoqué, dans la 1ère circonscription, un remake - inattendu pour ma part - de 2002, avec un candidat communiste (déjà sénateur ?!?) (26,74 %) qui va tenter de battre Véronique Vignon, auteur d'un très beau score (28,41 %), nettement en tête car elle a réussi à mobiliser l'intégralité de son camp. Je la félicite et me range sans réserve derrière elle pour tenter de prolonger cet élan du 1er tour porteur d'espoir pour une circonscription détenue par le parti communiste depuis plus d'un demi-siècle.

Philippe Sarre échoue donc - c'est la grande surprise ! - dans sa tentative de renversement du leadership à gauche, avec 23,97 %. Et le voilà qui appelle à voter communiste...Les Colombiens se souviendront de cette "ouverture à l'envers".

La Gennevilliers communiste a tenu bon, curieusement, en apportant plus de 50 % de ses voix au candidat sénateur qui veut aussi devenir député. (Député et Sénateur, ça fait pas un peu beaucoup ?).

Leïla Leghmara (MODEM) ne démérite pas avec 6,92 % et près de 8,50 % à Colombes. Elle a annoncé son soutien à Véronique Vignon. Voilà un beau geste qui rassemblera, je l'espère, les électeurs face au candidat d'un parti laminé, assiégé dans sa dernière forteresse.

Dans la 2ème circonscription, Mauel Aeschlimann touche du doigt sa réélection avec 46,73 %. Suit, de très loin, la candidate socialiste, avec 22,95 %. Laurent Trupin (MODEM) réalise un score plus qu'honorable au vu des résultats nationaux du MODEM, avec 10,38 % (3841 voix). Voilà une pierre posée pour l'avenir. A suivre !

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