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Le Racing-Métro 92

 

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18 septembre 2006 1 18 /09 /septembre /2006 16:38

Il faut sauver le vieux clocher !

Le Forum des Associations qui s'est tenu les 9 et 10 septembre à l'Avant-Seine a été un grand succès ! Profitons-en pour saluer le travail de toutes les associations !

Pour ma part, je tenais, le dimanche, le stand de l'association pour la sauvegarde du vieux clocher de Colombes, avec Jean Lefèvre, premier et ardent défenseur du monument amputé en 1969.

 

Je mettrais en ligne, ultérieurement, un long article sur son projet de restauration et sa possible réaffectation (office du tourisme, etc...).

En attendant, comme toujours, n'hésitez à donner votre avis sur ce sujet !

 

 

 

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27 août 2006 7 27 /08 /août /2006 10:02

Le marché est installé dans une cuvette appelé « le forum » (qui ressemblerait bien davantage à une fosse aux lions) et à l’intérieur d’un sous-sol, d’un aspect proche d’un parking, depuis les années 70.

Dans le cadre du projet de réaménagement du centre-ville, il devient obligatoire de s’intéresser à la place que devrait occuper un marché rénové. C’est l’objet d’une commission où je suis élu, créée au dernier conseil municipal, afin de plancher sur ces projets.

Voici les lignes que je m’attache à défendre :

-         Le marché est un des pôles d’attraction commerciale majeur du centre-ville. Il est indispensable et doit être favorisé dans son développement.

-         Sa situation actuelle l’empêche de prendre pleinement son essor et l’incline parfois vers une baisse de qualité des produits proposés..

-         Sa situation en plein centre, autour de la mairie, au dessus d’un vaste parking, le long d’une des voies majeures du centre, la rue du bournard, n’est pas à remettre en cause. Le marché est le pendant de la Rue Saint-Denis.

Voici le projet que je m’attache à proposer :

-         Création d’une dalle de remise à niveau afin de sortir le marché de son « trou », pour plus de visibilité, d’accessibilité.

-         Construction d’une halle de marché moderne au centre de la place créée, polyvalente et utile hors des marchés. Réaménagement des espaces autours de mairie. (piétonisation de la rue de la Liberté.

-         Développer les jours de marchés : quatre par semaine, ou trois dont un qui pourrait durer jusqu’au soir.

-         Installation d’une locomotive commerciale, dans l’ancien marché enterré. Une grande enseigne, non pas généraliste pour ne pas gêner l’activité des commerçants du centre, mais spécialiste, pour dynamiser et pérenniser l’action commerciale du centre. Cette enseigne (sportive ?) serait un partenaire pour l’aménagement de la dalle du « forum » et la construction d’une halle ».

-         Réaménagement de la rue du bournard, en concertation avec le Conseil Général, pour le rendre plus paysager, plus traversant.

 

Si d’autres remarques ou propositions me parvenaient, je n’hésiterai pas à les intégrer au projet final. Je ne manquerai pas de vous tenir informé de la suite des débats en la matière.

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30 juin 2006 5 30 /06 /juin /2006 19:43

Le conseil municipal promettait d'être long : plus de cent délibérations, le stade Yves du Manoir, le compte administratif, les compte-rendus d'activités de la SEMCO (SEM gestionnaire de logements sociaux pour la ville), de la CODEVAM (SEM d'aménagement urbain contrôlé par la commune). Nous avons fini de voter vers 1h30 du matin...


Le compte administratif vient faire le bilan de l'exercice financier de l'année écoulée, vérifiant ainsi l'application du budget prévisionnel, dit primitif, voté en début d'année. Le bilan est bon, même très bon pour Colombes. Les finances de la ville sont assainies, la dette maîtrisée, la capacité d'action retrouvée, après cinq années de gestion rigoureuse et serrée. Aujourd'hui, le budget communal est tiré d'affaire ! Mais l'effort a été dur pour les Colombiens ! Qu'il a été difficile d'imposer des mesures exceptionnelles, comme celle de la hausse des impôts de 30 % en 2001, ou de baisser les subventions publiques et de réduire les frais de fonctionnement ! Cette période, sans précédent, est désormais derrière nous, les comptes du passé sont soldés et la dette laissée par nos prédécesseurs, apurée.

Enfin ! Nous allons pouvoir donner à notre ville un nouveau souffle et envisager une gestion plus moderne, plus équilibrée, plus proche de l'attente de la population, en explorant de nouvelles voies, comme celle de l'intercommunalité de projet : le Centre Municipal de Santé pourrait ainsi être porté par plusieurs communes (Nanterre, qui participait avant 2001, a mystérieusement arrêté sa contribution...), ou d'autres équipements culturels ou sociaux de Colombes. Les besoins sont immenses, dépassent les frontières administratives et l'offre de service public, en la matière, ne peut rester strictement municipale.

L'avenir du stade Yves du Manoir était aussi présenté au conseil. Le projet, porté par un syndicat mixte, associe le Conseil Général et la commune pour la construction d'un nouveau stade de 20000 places, destiné aux matchs de rugby du Top 14 (en attendant le Metro Racing 92 à ce niveau), 7 terrains d'entraînement et un complexe hôtel-centre commercial. Ce projet est destiné à apporter à Colombes un nouvel élan sportif, au Nord des Hauts de Seine. Cette perspective, enthousiasmante, doit être portée par tous, en prenant garde à bien inscrire cet aménagement gigantesque (24 hectares) en connexion avec la ville et son tissu urbain, sportif et végétal (Notamment, le parc Lagravère et l'Ile Marante) et les impératifs du développement durable...

Je vous souhaite à tous de très bonnes vacances !

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3 juin 2006 6 03 /06 /juin /2006 17:45

LE SAMEDI 10 JUIN, DE 15 HEURES À 22 HEURES

Place du Forum, de 15h à 17h30, de nombreuses animations et des spectacles variés sont au programme : chorales del’école Lazare Carnot et danses avec les 12/15 ans.
À 16h15, un goûter sera offert par la ville.
À 16h45, ce sera l’heure du grand concours d’épouvantails : fabriquez votre épouvantail et venez l’exposer ! Déposez-le à partir de 9h30. Pour tout renseignement, contacter Fabienne au 06 10 44 47 49.
À 17h30, « La lune », un spectacle très poétique.
À 18h30, « les Choraleurs », une chorale humoristique et déjantée interprétera à sa manière un répertoire varié de musique.
Puis, jusqu’à minuit : animation musicale avec David O’Neal, autour d’un repas partage, rejoignez-nous avec votre piquenique pour un moment convivial et dansant. Stands saucisses frites, crêpes sucrées salées et boissons diverses sur place.

L'an dernier, Mad in Rock a fait un malheur !
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25 mai 2006 4 25 /05 /mai /2006 10:21

J'ai voté NON parce que la France mérite mieux que d'être diluée. J'ai voté NON parce que l'Europe mérite mieux qu'une Constitution qui ne fixe ni ses objectifs de civilisation, ni un mode de gouvernement représentatif et légitime à la hauteur des ambitieux qui devraient l'accompagner.

Deux points sur la forme du Traité qui nous a été présenté : Aucun représentant légitime n'a participé à la rédaction du texte. Pourtant toute constitution doit être écrite par les peuples représentés en Constituante élue et mandatée pour cela. D'autre part, la ratification. Comment considérer un texte accepté par des parlements et/ou des peuples, à des dates différentes, etc...Une date, un vote de tous les peuples en même temps peut seul entériner une constitution. Si ces deux points ne sont pas intégrés dans le futur, un nouveau texte risquerait de manquer d'assise légitime et représentative.

Sur le fond. Quel but fixer à l'Europe ? Doit-elle être une forteresse d'abondance, de sérénité économique et militaire dans un monde pauvre et difficile ? Est-ce seulement de réunifier une Europe coupée en deux par Staline, c'est à dire ancrer l'Europe dans les affres du XXème siècle ? Ou bien son but est d'être un artisan de paix sans cesse en mouvement pour distiller, propager la démocratie, les Droits de l'homme, l'humanisme dans un monde en proie aux extrêmes ? Je penche pour cette dernière ambition qui correspond aux exigences fixées par notre siècle. Il faut du lien, du liant entre les grands ensembles du monde. Non pas des barrières, des "chocs de civilisations". Pour cela, seule l'Europe a vocation, par sa culture, son expérience du conflit et de la paix, son appétence pour l'Homme et le Droit, à réunir les peuples, les nations autour du vaste projet de démocratie et de paix mondiale. Partout où elle avance, elle rencontre des états qui, par contagion, entre dans un processus, certes long, mais inéluctable, de démocratisation et de pacification. L'ambition européenne est là : avancer toujours plus pour contaminer le monde de notre vision universelle, humaniste, démocratique et pacifique. L'Europe n'a pas de limite. C'est une communauté d'idées à partager. Elle a vocation à réunir l'Afrique, l'Orient et l'Occident. Réaliser le rêve d'Alexandre, d'Hadrien, de Charlemagne, de Justinien ou de Soliman. Elle existe partout où la culture de l'Homme est passée. Partout où subsiste une colonne grecque ou romaine, l'Europe est là. Méditerranéenne et scandinave, Atlantique et orientale. Carrefour du monde.

Pour cette ambition, à la hauteur du nouveau siècle, le nouveau projet de constitution doit fixer les moyens, les règles du jeu. L'Europe doit se tourner résolument vers la Confédération. Une Union d'états souverains unis par un but : faire avancer la paix et la démocratie. Un outil : faire reculer la pauvreté en établissant une péréquation équilibrant les aides aux entrants les plus démunis. Un leader : un président élu par tous les Européens pour personnifier notre projet.

Mais, avant tout, appelons nos représentants à cesser de baisser les yeux devant notre NON. Ils devraient lever la tête et appeler au débat. A celui qui sera fondateur et mènera à l'Europe du XXIème siècle.

J'ai voté NON parce que ce traité était un petit texte, sans ambition, sans dessein, sans cap, sans choix de société.

L'Europe a besoin d'une grande Constitution pour que la France dise OUI.

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13 mai 2006 6 13 /05 /mai /2006 10:36

Je souhaiterais souligner deux points à l'ordre du jour de ce conseil du 11 mai.


1. (Délibération N°6) Lancement d'une étude pré opérationnelle d'OPAH-RU sur les secteurs Brossolettes, les Vallées et le Plateau.
2. (Délibération N°42) Approbation du principe de création d'un périmètre de sauvegarde du commerce et de l'artisanat.


1. Une Opération Programmée d'Amélioration d'Habitat a pour but d'apporter une aide technique et financière aux propriétaires et occupants d'un bien qu'ils souhaitent remettre aux normes, rénover, ravaler, etc.. La commune, en échange, impose un cahier des charges sur le respect environnemental, patrimonial, architectural, etc..
En lançant cette étude pré-opérationnelle, nous amorçons la première touche d'une future opération consécutivement à celle du Centre-Ville qui avait rencontré un grand succès. On n'avait même voté une prolongation au delà de sa période initialement prévue. Aujourd'hui, cette méthode semble parfaitement convenir quand il faut aider et inciter les propriétaires, ou les occupants, à améliorer leur bien. D'autant que la ville sert surtout d'impulsion et de facilitateur beaucoup plus que de simple financeur. Les autres partenaires sont connus : L'agence Nationale d'Amélioration de l'Habitat, le Conseil Général, le Conseil Régional. Le rôle de la commune est d'accompagner les pétitionnaires dans leurs projet d'amélioration de l'habitat, en effectuant à leurs côtés les démarches nécessaires pour financer l'opération.
Nous ne pouvons que nous en féliciter, d'autant que nous pensons que cette méthode est exemplaire de la façon dont une ville doit s'engager dans son développement, non en dirigiste, mais en animateur, en initiateur.
Enfin, les quartiers concernés, Brossolette, les Vallées et le Plateau ouvrent un champ plus large que ce qui avait été prévu initialement par l'opposition. Et c'est une bonne chose, car l'OPAH présente, pour certains immeubles, situés pourtant dans des quartiers qu'il est convenu de juger prospères, un caractère d'urgence tant leur décrépitude est criante, cachant mal des situations terribles et indignes.

2. La création d'un périmètre de sauvegarde du commerce et de l'artisanat va bouleverser notre paysage commercial local. En effet, le vote de cette délibération change beaucoup de choses pour le centre-ville de Colombes. (Nous aurions souhaité étendre cette mesure aux autres quartiers, mais cette nouvelle loi, du 2 Août 2005, ne le permet pas). La commune pourra préempter les baux commerciaux au moment de leur vente. Cela entraîne deux conséquences : pour la première fois, la ville pourra choisir et interférer dans un changement de commerce, empêchant la disparition de certaines boutiques, de certains petits commerces de proximité (de bouche, par exemple) et assurer un équilibre dans l'offre du petit commerce du centre-ville. Nous demandons qu'un programme de commercialité du Centre-Ville soit bâti en lançant une étude de marché, une concertation avec les habitants, les commerçants et les usagers. Cette nouvelle prérogative doit être encadrée par des règles claires, connues de tous pour ne pas créer de situations ambiguës. Deuxième conséquence, la ville pourra posséder en propre un patrimoine commercial, comme elle possède un patrimoine social, et organiser les conditions de location de ses propres baux commerciaux. Je demande qu'une commission d'attribution soit créée afin de rendre transparente et juste ces attributions, qu'un service dédiée à cet effet voit le jour pour que les demandes soient enregistrées en bonne et due forme pour bénéficier d'une égalité de traitement, avant le choix de la commission. Sans ces deux mesures, la commune aura à rendre des comptes difficilement évaluables et sur lesquels les critiques risquent de pleuvoir....Alors que les intentions seront bonnes, sans doute, mais illisibles par les Colombiens.

 Une image en voie de disparition...

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8 mai 2006 1 08 /05 /mai /2006 09:43

Les Zones d'Aménagement Concertées ont été créées en 1976-1977 par la loi nº 76-1285 du 31 décembre 1976.

Elles succédaient aux ZUP instaurées pour répondre aux besoins urgents et massifs de logements dans les années 60. C'était la grande période des Zones à Urbaniser en Priorité, des "grands ensembles" qui allait devenir "les Cités" ou "les Quartiers".

A Colombes, les ZUP puis les ZAC ont servi d'outils à la municipalité communiste pour construire, sur toute la frange nord de la commune, de nouveaux quartiers. Auparavant, ces zones, situées sur les zones inondables de la Seine (Cf : crue de 1910), étaient inconstructibles. La création des grands bassins de retenue libére ces terrains qui sont désormais disponibles à la création d'ensembles urbains devant répondre à la pénurie de logement et à la pauvreté sous-jacente. (bidonvilles, etc...). C'est la création des Fossés-Jean, du quartier de l'Europe, des Grèves et du Petit-Colombes. Et de la fracture urbaine que nous connaissons aujourd'hui.

Ainsi, les ZUP et les ZAC ont rempli leur objectif principal : créer rapidement du logement de masse. En effet, elles permettent aux commune de prétendre à un contrôle quasi absolu sur une partie définie de leur territoire, en la retirant du droit commun et du marché commercial pour la céder à un aménageur privé, semi-privé (CODEVAM) ou public, en concertation avec la commune. Mais il s'agissait d'une solution radicale pour répondre à des besoins urgents. Une mesure d'exception pour une situation exceptionnelle.

 ZUP de Metz-Borny

Mais aujourd'hui, à quoi servent-elles ?

L'urgence a disparu. Les ZAC sont alors souvent détournées de leurs premières missions pour servir aux opérations de lotissement, à l'apparition de nouveaux quartiers en accession à la propriété, à des terrains de loisirs, de commerce, etc.. Bref, les ZAC servent à tout sauf à construire du logement d'urgence, du logement public. Levallois a, par exemple, été transformé avec des ZAC.

Il me semble aujourd'hui essentiel de penser à nouveau le développement de la ville. Cet outil autoritaire, qui n'entraîne aucune concertation (sauf avec l'aménageur, c'est à dire sans les riverains, les propriétaires préemptés ou expropriés), ne répond plus aux besoins actuels de participation des habitants. Il faut que la commune s'érige, non en monarque absolu, mais en arbitre politique, soucieux à la fois des intérêts collectifs et du droit individuel. La concertation doit retrouver sa définition juste, pour être au coeur de toute opération d'urbanisme. Le Permis de Construire, accordé dans le cadre du Plan d'Occupation des Sols ou du Plan Local d'Urbanisme, doit rester l'outil principal du représentant municipal pour accompagner le développement de sa commune. Parce qu'il s'agit de cela à Colombes : le maire, trop souvent, s'est arrogé le droit, grâce à la ZAC, de transformer radicalement le paysage urbain, s'érigeant en maire-bâtisseur. Or, une ville ne peut se développer par ruptures, soubressauts, à marche forcée. L'expérience des années 60-70 a montré ses limites. Il semble absurde que les outils légaux qui ont été utilisés lors de cette période soient encore d'usage et servent encore à modeler la ville.

Parce qu'il faut du temps. Des dizaines d'années parfois pour faire évoluer un quartier qui vient s'ajouter à un centre souvent multi-millénaire. Pour que toutes les parts d'une commune trouvent leur place, il faut du temps. Aucune action brusque et radicale, comme la ZAC, ne peut laisser le temps de digestion nécessaire à une ville pour assimiler un nouveau quartier. Deux échelles se confrontent : le long et le court terme. Une réflexion globale doit s'engager pour ne pas sacrifier l'un à l'autre. A Colombes, le Maire doit accompagner le développement urbain en définissant un PLU, outil de long terme, concerté et négocié avec la population, suffisamment précis pour dégager des lignes claires. Les ZAC ne servent alors plus à rien. L'opération de l'Ilot 19, dîte "le Village", rue Saint-Denis, s'est réalisée sans le vote d'une ZAC. L'alternative existe.

Aujourd'hui, la ZAC représente le symbole d'une façon dépassée de penser la ville, de gérer une commune comme Colombes. Il faut la remplacer par une nouvelle approche évolutive, plus proche, plus concertée et donc plus efficace. Pour ne pas avoir à détruire sans cesse ce qu'a fait trop vite la génération précédente.

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5 mai 2006 5 05 /05 /mai /2006 20:24

Quel avenir pour le Petit-Colombes ?

C'était l'objet de la réunion publique qui se tenait jeudi au Gymnase Buffon. Une réunion bondée !

Le tramway arrive, les immeubles se construisent ou vont voir le jour. Il fallait faire le point. Le quartier va profondément changer pour rééquilibrer le Petit-Colombes. Au Nord, un hôtel, un siège d'entreprises flambant neuf, des immeubles en accession à la propriété avec une part dévolue au logement social. Au Sud, les terrains de la Marine laisseront place à un nouveau site comprenant logements neufs, en accession à la propriété et des logements sociaux, une médiathèque. Sur le site de l'ancien supermarché "Attac", un immeuble neuf sortira bientôt de terre. Ce nouvel élan changera la face du Petit-Colombes pour mieux s'intégrer dans le paysage colombien.

Saluons ces efforts pour améliorer la vie des Colombiens. Un investissement considérable qui place le Petit-Colombes au coeur de l'action de la municipalité.

Il faudra cependant rompre avec le principe de constructions au coup-par-coup pour mieux envisager un projet global définissant des nouvelles lignes d'équilibre afin de de ne pas remplacer un déséquilibre par un autre. Et veillons à ce que tous ces nouveaux projets s'intégrent dans le plan de développement durable !

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21 avril 2006 5 21 /04 /avril /2006 09:45

Je m’en souviens comme si c’était hier.
Ce que tout le monde savait, ce que tous sentaient, ce qu’on avait redouté était arrivé.
Le choc a été dur quand les estimations du 1er tour sont arrivées par SMS sur mon portable, une minute après la fermeture du bureau de vote que je présidais. Mais il fallait continuer et procéder au dépouillement, même en sachant ce qui était arrivé.

Tout s'était alors bousculé. Certains pleuraient, beaucoup étaient livides. Quelques uns riaient, soulagés et cyniques en pensant déjà au second tour.
Une atmosphère de catastrophe nationale s’étendait sur nous tous. Les visages fermés et le verbe grave rendaient compte de la gravité du moment. Les groupes se formaient pourtant. Nous avions tous besoin d’en parler, d’apporter notre analyse, d’essayer de comprendre ce qui s’était passé. Ce dont on parlait, finalement, c’était moins du non-événement de Le Pen au 2nd tour, parce qu’il n’avait aucune chance de transformer l’essai, que de cette souffrance que l’on ressentait face à cette claque que nous donnait la France qui semblait nous dire : « Vous, les politiques, nous ne vous croyons plus, nous n’avons plus confiance en vous. Vous êtes incapables de répondre à notre attente, à nos problèmes. » A ce moment là, on constatait l’immense fossé qui s’était creusé entre les Français et leurs représentants. Chacun comprenait qu’il portait une part de responsabilité, même si seul le parti socialiste recevait, alors, la sentence.
 
Que faut-il faire ? Qu’avons-nous mal fait ? Où avons-nous échoué ? Ces questions restent depuis un an. Maquillées, cachées et mal enterrées, elles ressurgissent à chaque échéance électorale, rendant notre pays ingouvernable. La France subit encore la malédiction du 21 avril.
Il faudra bien en parler un jour.

Denis Butaye

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20 avril 2006 4 20 /04 /avril /2006 11:12
Paru dans le "Colombes notre Ville" du mois d'Avril 2006

Urbanisme : quelle ville voulons-nous ?
Comment ne pas aller trop loin dans la densification urbaine de Colombes tout en favorisant simultanément le développement économique, la modernisation des équipements et des espaces publics, en accélérant la requalification des quartiers «ratés » dans les années 70/80 ?
C’est à cette question difficile mais essentielle que nous devons répondre au moment où se vote le budget 2006 : Quelle ville voulons-nous demain ?
Une ville de 100.000 habitants, dense, aux services publics saturés – en particulier les écoles - encombrée matin et soir par une circulation envahissante et polluante ?
Ou une ville équilibrée, aux équipements publics suffisants en nombre, à la capacité d’accueil dimensionnée, par anticipation, aux arrivées nouvelles d’habitants ?
Certes aujourd’hui Colombes est devenue une ville attractive.
La politique de l’actuelle municipalité et du département joue évidemment un rôle déterminant et favorise cette tendance :
- construction de nouveaux équipements publics (écoles, collèges, conservatoire) et rénovation des anciens,
- offre de services toujours plus étendue,
- modernisation des logements sociaux et construction de logements en accession,
- accueil de nombreuses entreprises nouvelles par la mise à disposition de m2 de bureaux supplémentaires.
Pour autant faut-il accepter pour Colombes le modèle le développement de Levallois ou de Courbevoie, villes certes très prisées mais devenues très « minérales » et trop denses ?
C’est là un sujet de débat qui constituera l’un des thèmes majeurs des prochaines élections municipales : il devra être abordé avec le plus grand nombre.
Car qui pourrait écarter l’idée d’associer les Colombiens au devenir de leur ville ?

Groupe Mieux Vivre à Colombes
Bruno G0UALL0U,
Président du groupe Maire Adjoint UDF

Leila LEGMARA, Maire adjointe UDF

Denis BUTAYE,
Conseiller municipal Parti Radical - UMP
Frédéric de CARPENTIER,
Conseiller municipal
Gérard CHARLOT,
Conseiller municipal UMP
Yannick FARCOULI,
Conseiller municipal UDF

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