Denis BUTAYE
Ancien Conseiller Municipal
Madame, Mademoiselle, Monsieur,
Le dimanche 22 mars prochain aura lieu le 1er tour des élections départementales qui désigneront votre futur binôme de 2 Conseillers Départementaux des Hauts-de-Seine.
Cette élection peut vous paraître insignifiante. Elle est pourtant essentielle. Parce qu’en réalité, c’est bien de l’avenir de notre ville qu’il est question, à travers la survie de notre département.
Nous, nous nous sommes mariés à Colombes, nous élevons nos enfants à Colombes, nous avons tout dans notre ville, nous y avons investi nos espoirs, notre avenir. Nous nous battons pour défendre nos idées depuis des années, pour le maintien du Racing à Colombes, de la patinoire, pour le « Village » au Centre-ville, etc.. Pour nous, la réussite de Colombes, voilà ce qui nous tient à cœur, car c’est la réussite de tous les Colombiens qui y vivent, comme nous.
Nous, nous avons choisi de vous dire la vérité. Telle qu’elle est. Aussi dure soit-elle. Notre ville ne va pas bien. Elle souffre de l’insécurité, du communautarisme, de la saleté, de son manque de moyens criants quand on regarde nos infrastructures comme nos écoles, par exemple, parce que Colombes est pauvre. Structurellement. Parce que la Gauche, depuis 50 ans, pour la conserver dans son giron électoral, a construit notre ville comme une ville « populaire » ou « mosaïque ». Ce qui veut dire en fait : pauvre. Résultat ? Les contribuables colombiens se retrouvent de moins à moins (- de 40%), et ponctionnés fiscalement de plus en plus !
Nous, on est pour un changement radical. Il faut casser la spirale de paupérisation de notre ville. Il faut aussi livrer une lutte sans merci contre les trafiquants, les bandes, l’insécurité. Il faut ne rien lâcher contre le communautarisme qui enferme les populations dans la négation de la France. Il faut se battre contre l’islamisme radical qui profite de la ghettoïsation de nos cités et attise la haine contre les valeurs de la République. Ces enjeux sont essentiels pour l’avenir de notre ville qui oscille sans cesse entre le modèle terrifiant de Gennevilliers et notre proximité avec La Garenne-Colombes et Bois-Colombes, exemples que nous, nous voulons suivre pour l’avenir de Colombes.
Nous, nous voulons un autre modèle. Nous voulons que Colombes se tourne vers sa zone pavillonnaire et son centre-ville, enfin valorisés comme les atouts principaux vers lesquels il faut diriger nos maigres ressources, et non gaspiller notre argent public. Il faut encore réduire le train de vie de nos administrations pour enfin baisser nos impôts. Il faut que les transports, nos rues, soient à la hauteur de ce que nous attendons. Il faut que nos collèges deviennent des lieux de réussite et non des établissements qu’on évite.
Une ville prospère, tournée vers l’avenir, où la solidarité pourrait s’exercer, car les moyens seraient là. Voilà ce que nous voulons pour Colombes. Et le département, c’est le meilleur levier pour transformer notre ville.
Le département des Hauts-de-Seine, auquel nous sommes vraiment les seuls à être attachés, est en danger parce que ce département, c’est la marque de la réussite d’une gestion de Droite, de la prospérité, du dynamisme. C’est notre identité. Il est menacé de disparition. Ce serait la fin d’un partenaire puissant pour la prospérité, le développement et la croissance de notre ville.
En nous choisissant comme Conseillers Départementaux, vous aurez des représentants motivés, entièrement investis dans la lutte pour défendre votre ville et votre département, contre la tentation de supprimer les Hauts-de-Seine, pour les fondre dans le grand ensemble de la Métropole du Grand Paris. Nous pensons que les Hauts-de-Seine, même si elles sont haïes par la Gauche parce que c’est le département le plus riche de France, doivent survivre pour assurer nos modes de vie et ne pas se dissoudre dans la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne, bardés de dettes.
Avec nous c’est clair ! Vous pouvez compter sur notre détermination à défendre les intérêts de de Colombes.
Karin NIRONI BUTAYE et Denis BUTAYE
Je vous souhaite à tous, une belle année pleine de joies, de réussites dans tous vos projets.
L’année 2015 est une année spéciale. Elle verra se jouer deux échéances électorales qui peuvent sembler mineures, mais qui sont en réalité essentielles : les élections départementales les 22 et 29 mars prochains, et régionales en décembre.
Les élections départementales vont décider des futurs conseillers départementaux, anciens conseillers généraux, qui auront, dans les Hauts-de-Seine, comme dans toute la Petite Couronne parisienne, soit à gérer la liquidation de leur département, soit à organiser la résistance pour le conserver, dans le cadre de la future Métropole du Grand Paris qui naîtra dans un an. Les élus de gauche, du centre et même certains à droite, veulent en finir avec les Hauts-de-Seine, qui serait fusionnés avec la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne, dans Paris.
Pour moi, c’est clair. Notre département doit être défendu. Il est singulier, car il constitue une exception dans notre paysage de banlieue. Ilot de prospérité, de dynamisme économique, bassin exceptionnel d’emploi, d’entreprises, d’espaces verts, les Hauts-de-Seine, c’est un peu le Paris du XXIe siècle, que notre capitale, figée dans ses murs et son urbanisme, n’a pu réaliser. Ce bilan incroyable, pour qui se souvient de ce qu’était notre département dans les années 50, avant sa naissance, est dû à l’action de grands présidents du Conseil Général, comme Charles Pasqua.
Paris a l’habitude de rejeter hors de son périphérique ce dont elle ne veut pas. Nous étions la décharge, les terrains vagues, et même le site de ses jeux olympiques qu’elle ne voulut pas ! Nous avons bâti un territoire, valorisé des terres qui sont devenues parmi les plus recherchées (plus de 5000 €/m²). Aujourd’hui, tout peut être cassé, détruit au nom d’une politique gouvernementale qui recherche à tout prix l’économie, en recentralisant ou en cassant les dotations autrefois accordées aux collectivités au nom de l’aménagement du territoire. Pourtant, le département effectue un travail remarquable au meilleur coût. Et avec un endettement maîtrisé (150€/habitant, contre près de 1000 € en Seine-Saint-Denis).
Cette campagne des Départementales s’annonce comme un référendum, pour ou contre le département des Hauts-de-Seine. Pour moi, c’est pour. Et pour vous ?
L’élu écologiste s’interroge sur le caractère « démocratique » du nouvel établissement Public Intercommunal en gestation qui comprendra le noyau historique de l’agglomération Seine Défense, c'est-à-dire Puteaux et Courbevoie, avec en commun la puissance économique du 2e quartier d’affaires d’Europe, et dorénavant les communes de la Garenne et Bois-Colombes, avec Colombes…. Et Argenteuil ! Cette association est comme un trait sur la carte des Hauts-de-Seine, séparant le Nord du Sud du département. Et notre conseil municipal vient de voter son adhésion à ce nouvel ensemble. Argenteuil aussi. Restent Bois-Colombes et la Garenne-Colombes, pour que la naissance ait bien lieu. Quoi de plus démocratique que le vote des représentants municipaux ?
On pourrait néanmoins s’interroger. Pourquoi tant d’empressement ? Eh bien, le choix commence à presser, à cause de l’imminence de la création de la Métropole du Grand Paris (1er janvier 2016). C’est la loi qui oblige donc les communes à s’unir, parfois précipitamment. Parce qu’entre la commune et la Métropole, il y aura un échelon intermédiaire qui reprendra les contours territoriaux des anciennes agglomérations et qui les remplacerons : le fameux « Territoire ». Il aura toutes les apparences, les prérogatives (presque), l’administration, le budget, les ressources et les élus d’une agglomération classique… Mais ce sera un « Territoire ».
D’accord, Mais pourquoi associer notre ville à ces communes-là ? Pourquoi ce choix, plutôt qu’un autre ? Ici, Colombes et Argenteuil, communes pauvres, apportent leur démographie (près de 200 000 habitants, à elles deux) et les autres communes, leur recettes fiscales. La Garenne, Bois-Colombes, Courbevoie et Puteaux sont riches, mais pas assez peuplées pour atteindre seules le niveau requis par la loi, de 300000 habitants. Donc, voilà le deal : ressources contre population. La Gauche avait préféré tourner Colombes vers la « boucle Nord », c’est à dire Gennevilliers, Villeneuve-la-Garenne, Asnières et Bois-Colombes, pour ancrer notre commune dans son bassin social : du Petit-Colombes à Villeneuve, en passant par les Mourinoux, le Luth, etc… Nous aurions été le 93 du 92. Formidable programme.
La Droite fait le choix de l’efficacité économique sur une pertinence territoriale, peut-être moins évidente. Quoique. Avec la réunion des 3 Colombes, un territoire dans le Territoire pourrait bien se fédérer et constituer le nouveau noyau du Leadership de cet ensemble qui deviendrait alors un environnement tout à fait intéressant pour notre ville. Reste Argenteuil. Parions que cette commune, si vaste, si peuplée, si endettée et si différente des autres aura beaucoup de mal à trouver sa place dans ce nouvel ensemble.
La Gauche avait fait tout un ramdam de communication pour une agglo qui ne vit jamais l’ordre du jour du Conseil Municipal. Et la Droite, en l’espace d’un simple vote, engage notre ville dans l’aventure de l’agglomération. Colombes s’était toujours refusée à tout union, demeurant vielle fille, quand tout le monde autour d ‘elle, se mariait à tour de bras. Voilà bien la nouveauté : l’éternelle célibataire a trouvé chaussure à son pied ! Souhaitons le meilleur à ce jeune hymen : c’est le début d’une autre façon de gérer notre ville qui s’annonce. Le mariage suppose toujours des compromis entre époux…
Ils ont perdu les Municipales. Les Européennes. François Hollande plafonne à 13/15% dans les sondages. Manuel Valls chute. Le PS est divisé, jugé pire que le FN dans les sondages. A priori, rien ne pourrait leur assurer une future victoire électorale dans ces conditions, par exemple à l’occasion des départementales (en mars 2015) l’année prochaine.
Et pourtant… Prenons une loi qui instaure une division par deux du nombre des cantons (pas des élus), un redécoupage rendu dès lors indispensable et un bon coup de ciseau dans la carte des bureaux de vote de Colombes, et le miracle semble pouvoir se produire. Mais au détriment - quel hasard ! - de l'UMP (ex Canton Sud) et... du Parti Communiste (ex Canton Nord-Est) !
Regardons les deux cartes (issues du blog d’Alexandre Laignel). La première montre le découpage du nouveau canton qui comprend 85% du territoire de la commune, qui vient remplacer les trois anciens cantons (Sud, Nord-Est et Nord-Oues) et présente la particularité - l’originalité - de tailler dans les bureaux de vote préexistants. Je m’explique, des bureaux ont été découpés pour être séparés en deux : une partie votera pour le nouveau canton de Colombes et l’autre pour le nouveau canton de Bois-Colombes-La Garenne… Je m’attends à de belles surprises au moment du vote pour les électeurs qui n’auraient pas suivi… Donc, aujourd’hui, une nouvelle carte redessinée avec de nouveaux bureaux. Vous recevrez donc une carte d’électeur… Soyez attentif à vérifier votre affectation éventuelle à un de ces nouveaux bureaux !
Deuxième carte, celle des résultats de l’élection municipale. Qu’y voit-on ? Que tous les bureaux de vote sortis du nouveau canton par le redécoupage socialiste, sont - ô surprise ! – de la belle couleur bleue, c'est-à-dire de droite. Eh oui, il fallait y penser. Pour gagner, les socialistes ont retiré du canton quelques 8 bureaux votant à droite, soit quelques milliers de précieuses voix. Imparable ? On verra. Il est souvent dit que les tripatouilleurs de loi électorale doivent s’attendre à être défaits dans les urnes…
Je bondis de ma banquette de métro ce matin en lisant les nouvelles du jour. Le « nouveau » gouvernement Valls ? L’arrivée d’un banquier à Bercy ? Hollande qui joue son quinquennat sur un – ultime ? – coup de poker ?
Non. Pire. Je lis qu’un député socialiste, vice-président de la commission des finances, a annoncé que, selon ses prévisions, le taux du déficit de la France sera à la fin 2014 égal ou presque à celui de la fin 2013 : 4.3%.
Alors là, c’est le pompon. Tous ces efforts supportés par les ménages, ce matraquage fiscal, ces coupes budgétaires, ces réductions de crédits, tout ça pour en arriver là ! Cela ne change rien ou pire, les choses s’aggravent même ! On se retrouvera, à la fin de l’année, avec un trou dans les comptes équivalant à celui de l’année dernière, mais avec en plus, une dette qui atteindra les 100 % de nos revenus, soit 2000 milliards ! Je comprends mieux les raisons des départs des uns et des autres de ce gouvernement. Le bateau coule et c’est de pire en pire. Quelle calamité que cette politique socialiste quand elle s’acharne à ne pas regarder la réalité en face ! Quelle irresponsabilité de ne pas prendre la mesure de ce qu’est l’argent public, c’est à dire quelque chose de sacré, dans le sens où il représente une contribution des citoyens, un outil de liberté pour notre pays, un investissement pour le futur. Là, on dilapide, on emprunte sans espoir de rembourser. On joue avec la dette. L’argent facile. Obtenu sur la garantie que notre pays - ou notre commune, j'y viens - ne fera jamais défaut. Et surtout sur l’hypothèse, le mythe, de taux d’intérêts qui resteraient très faibles. Et on fait peser sur la génération suivante le poids des dépenses actuelles. En gros, on se moque de l’argent public. On se moque des contribuables. On se moque des Français.
A Colombes, l’équipe de Philippe Sarre faisait pareil à son niveau. Un exemple : en 2013, la dette des Colombiens s’élevait à 195 220 897,50 €. 195 millions. En 2008, elle plafonnait à 105910935,45 €. 105 millions. Elle a quasi doublé pendant la mandature socialiste. Alors que les ressources du budget municipal (nos impôts entre autres) n’augmentaient que de 21 % environ. Aujourd’hui, notre dette a dépassé nos ressources (moins de 164 millions). Aucun banquier ne prêterait à un particulier, ni à une entreprise avec de tels chiffres ! Pour quel résultat ? Rien, ou presque. Scandaleux. Inadmissible. Irresponsable. S’il y a un marqueur qui différencie la droite de la gauche, c’est bien celui-ci : la gauche jette l’argent public par les fenêtres.
Les sympathisants, militants, et autres groupies des anciens élus socialistes, communistes ou verts dépassent les bornes.
Emplis de hargne, de morgue, ils ressassent leur haine sur les réseaux sociaux. Comment ? Evidemment, ils ont choisi Nicole Goueta comme cible. Depuis quelques semaines, ils n’ont de cesse d’attaquer le nouveau Maire de Colombes. C’est normal ? Oui, peut-être. Mais pas comme ça. Tout y passe : attaque contre le faciès, contre l’âge, insinuations, menaces, rumeurs, injures, diffamations… Rien n’arrête ces enragés qui banalisent dans leurs insultes les amalgames avec Hitler, ou Pétain, etc… Une violence inédite qui en dit long sur la rage qui anime des gens que l’ancienne municipalité n’a cessé d’abreuver de haine à l’encontre de ceux qui ont – quelle horreur – l’outrecuidance de penser différemment !
Je vous laisse juge : « Une preuve flagrante du racisme de la droite sarkozyste. Le maire sarkozyste de Colombes efface le terme mosaïque du journal local. » ; « c'est vrai qu'elle est grosse, mais quand même » ; « vous et vos sbir je vous jetterait bien dans une benne a ordure bande d'incapable » ; « L'enfer c gouetta Satan en personne! » ; « mamy fait de la résistance ? je l'aurais plutôt imaginé dans le camp des collabos » ; « En soins palliatifs con la débranche alors et vite ont la pleura pas ».
Je vous en passe et des bien pires.
Philippe Sarre n’est pas pour rien dans ce déferlement de haine. A force de désigner la droite locale comme « la bête immonde », de ne cesser d’agiter les peurs, de brandir le racisme comme étendard, de vouloir manipuler les « communautés », de jouer la victime d’une majorité « qui ne respecterait pas la démocratie », certains se sentent autorisés, encouragés à faire preuve d’une « résistance » justifiée par les dires, les actions et les écrits des anciens responsables de la gauche colombienne.
Jamais, Monsieur Sarre, vous n’avez été traité de cette manière. Encore heureux ! Nous pouvons ne pas être d’accord sans nous insulter comme des chiffonniers. Mais là, vous ne réagissez pas. Vous laissez faire. Si vous ne calmez pas vos troupes, bientôt, vous serez complice de ce tombereau d’injures. Drôle de conception de la démocratie et du respect.