C’était à craindre… Quand on a les mêmes candidats, on obtient les mêmes résultats. Entre 2009 et 2011, le rapport de force sur le canton Nord-Ouest stagne à 40/60 pour une gauche auparavant communiste et désormais totalement dominée par les socialistes depuis 2004. C’est le même rapport Gauche/Droite depuis des années. Rien n’a donc changé. Pour le plus grand désespoir des habitants du canton qui n’en peuvent plus et qui se retrouvent dans la même situation qu’avant les élections.
Quel gâchis ! L'UMP locale est laminée. Sans ressort. A bout de souffle. Comme ailleurs dans le 92. Faudra-t-il répéter à chaque échéance les mêmes analyses, les mêmes erreurs, les mêmes propositions, les mêmes candidatures ? Les Colombiens doivent-ils assister toujours aux mêmes campagnes, les voir se jouer et se rejouer ? Avec les mêmes slogans, les mêmes têtes, les mêmes stratégies… Et bien sûr, les mêmes scores ?
Avec, en prime, la déception des Colombiens à qui on ne la fait pas. Je pense que les électeurs qui m’ont fait confiance au premier tour ont voulu exprimer cette attente de renouvellement, associée à du concret, du réel, du terrain. Ce résultat est un formidable encouragement à poursuivre et amplifier mon action. Dans les jours à venir, une campagne sera lancée pour dénoncer les dérives de la gestion municipale qui fait n’importe quoi avec nos impôts. On en reparlera. Y a tant à dire !
Quelques mots sur le FN. Il a simplement mobilisé ses électeurs. Les mêmes depuis des années. Un peu plus peut-être. En revanche, eux mobilisés, et les autres abstentionnistes, cela donne une surreprésentation FN. En trompe l’œil. Mais, si eux continuent le combat alors que les autres désarment, un jour, ils occuperont le terrain déserté…
Enfin, la seule vraie poussée, car il y en a une, c’est celle des abstentionnistes. Et ne nous y trompons pas. C’est la plus dangereuse et la plus révélatrice des carences de nos acteurs et de nos façons politiques. C’est aussi vers ceux qui ont abandonné leur vote que je veux me tourner, vers ceux qui n’y croient plus, mais alors plus du tout. Aujourd’hui, c’est désormais l’immense majorité de sélecteurs.