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Le Racing-Métro 92

 

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 19:33

tramway t1Enfin, le tracé est validé. Le tracé Nord. Pourtant, les choses étaient engagées depuis longtemps. Dix ans que la municipalité de Nicole Gouéta avait voté pour ce tracé, le seul techniquement faisable et le seul valable pour enfin relier les quartiers Nord, comme les Fossés Jean et la zone Kléber.

Mais l’inconséquence de Philippe Sarre et de la municipalité a retardé de trois ans l’arrivée du tramway. Trois ans !!! Dès son arrivée à la Mairie, il avait organisé un retour en arrière en faisant voter une délibération incroyable rejetant le tracé Nord pour lui préférer le vieux tracé du centre-ville qui avait pourtant montré son infaisabilité. Attitude dictée par le furieux désir de casser ce que nous avions construit. Mais, là où nous agissions par pur pragmatisme et intérêt général, le Maire aveuglé par le STIF et autres experts  (ces derniers, au passage, ont réussi le tour de force de multiplier par deux leurs juteuses études…), choisissait l e dogmatisme.

Quel gâchis. De temps, d’argent. Pour rien. La réalité a pris le pas sur l’idéologie. Le tracé Nord est enfin officiellement retenu. Les riverains de l’Avenue de l’Agent Sarre vont pouvoir enfin souffler. Et les habitants des Fossés-Jean se réjouir. C’est 10000 habitants qui vont y gagner. Mais seulement dans, au moins, dix ans. Encore 10 ans.

 

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 07:41

tramway_t1.jpgLe Maire joue l’embrouille dans ses récentes communications sur les transports à venir… Le T1 ? Il avait fait voté par sa majorité au Conseil Municipal en 2009, un tracé allant dans le sens d’un passage du tramway en centre-ville, par la rue du bournard. Maintenant, il se rend compte que ce tracé n’a aucun sens et surtout aucune faisabilité technique, comme nous lui disions depuis quelques années : il n’y a pas de place pour un tramway avenue de l’agent Sarre ! C'est du bon sens. Et puis, plus important peut-être, le Nord-est de Colombes (plus de 15000 habitants et de grandes entreprises) mérite d'être enfin desservi.

Et voilà que la Maire fait mine de revenir devant les Colombiens pour leur proposer les deux possibles tracés : Centre-ville et Fossés-Jean, comme si les deux étaient possibles, alors que seuls les Fossés-Jean peuvent être reliés techniquement. Nous prend-il pour des imbéciles ? Ces atermoiements et reculades ont coûté aux Colombiens plusieurs années de retard et des coûts d'étude importants.

D’autre part, l’affaire du Grand-Paris Express, le super métro. On nous avait dit que le Maire avait gagné, que le futur métro automatique passerait à Colombes en 2025. Or, rien n’est moins sûr… Si on regarde la carte, on voit le tracé hypothétique qui relierait Colombes, en jaune. A son sujet, aucune échéance n'est indiquée. Le financement n'est pas assuré. Et il n'y a pas non plus de gare véritablement prévue pour Colombes. On comprend bien vite qu'il n'a aucune chance de voir le jour face à l'énorme chantier qui, lui, est bien validé.

Que reste-t-il ? Le T2 qui arrive. Là, c'est une certitude. Mais Philippe Sarre n'y est pour rien...

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 10:22

La municipalité a commis une de ses plus belles bourdes avec ce plan saugrenu. Voilà comment on se prend les pieds dans le tapis ! Mal ficelé, mal concerté, mal envisagé, mal réfléchi, ce plan résume tout ce qu’il ne faut pas faire en matière de création et de mise en œuvre d’une mesure publique. Le Maire semble avoir perdu la main….
sens-interdit_designaxl_suite-copie.jpgReprenons. Le PDC part d’une volonté idéologique : lutter contre la voiture en ville. Il s’appuie sur l’agenda 21, vite déclaré bénéfique pour notre ville, alors que son apparence sympathique s’efface peu à peu devant la réalité de ses absurdités de machine à gaz dispendieuse. Attention, Combiennes et Colombiens, l’agenda 21 servira encore de prétexte pour justifier de la mise en place d’autres plans aussi coquasses que le PDC : je pense par exemple au gros morceau que sera le PLU… (D’ailleurs un PLU bien en retard, alors que le gouvernement réfléchit à dissoudre les plans d’urbanisation municipaux dans les documents intercommunaux…).
Revenons à notre PDC. Les bases : chasser les véhicules des quartiers pour les pousser vers les « axes structurants » (à savoir : départementaux, pour la plupart, comme l’avenue Henri Barbusse, rue du bournard, Valmy, Gabriel Péri, etc..). Bouchons, pollution et nuisances sonores en perspectives pour les riverains de ces axes.
Comment repousser les voitures ? En instaurant un stationnement figé qui réduit le nombre de places ; En augmentant le nombre de stationnements payants jusqu’à 2300 places (392 aujourd’hui, contrairement aux 1000 que je vous avais annoncées récemment), soit 83% d’augmentation ! ; Et en instaurant de nouveaux sens de circulation afin de dissuader les automobilistes de contourner les fameux grands axes.
Quelle conséquence ? Franchement, à part une joyeuse pagaille, il n’y aura pas grand impact sur le nombre de voitures dans notre ville… Mais, de nombreuses nuisances pour les automobilistes colombiens ! Tout ça pour alimenter une idéologie pseudo écolo. Avec le risque de repousser surtout les ménages aisés qui auraient bien voulu rejoindre notre ville pour s’y installer…avec leur voiture !

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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 19:53

Lors de la réunion du Conseil de quartier du centre-ville organisé le 14 avril, le Maire, le responsable de la Police Municipale et le commissaire de la Police Nationale étaient présents pour échanger à propos des problèmes d’insécurité dont témoignaient les habitants. Tous les sujets ont été abordés : la rue Léon Renault avec ses chapardages, ses dégradations de véhicules et même ses jets de pierre depuis le toit de la MJC ; les squares Saint-Hilaire et des Oiseaux squattés par des bandes et des ivrognes ; les alentours de la gare, sous le viaduc, occupés par des SDF et autres alcooliques ; la rue de l’Indépendance, côté gare qui subit les nuisances liées à l’ouverture tardive de la supérette et même du trafic de drogue ; la placette du Village devenue le lieu à la mode des fumeurs de joints ; les tags en recrudescence dans les impasses et venelles de la même rue Saint-Denis, etc, etc…
Réponse des autorités ? On ne peut pas tout faire… Il faut replacer cela dans un contexte général de délinquance en hausse… Les moyens sont limités… C’est pas nous, c’est le gouvernement, les lois mal fichues…  Bref, on ne peut rien faire.
Il est vrai qu’à l’aune des effectifs disponibles de police – municipale et nationale – il est notable que le nombre de voitures en fonction dans les rues de Colombes est très faible pour une ville de 85000 habitants. On compte entre deux et trois véhicules, seulement, dans la journée et le soir, quand il n’y a pas d’ « événement », comme un accident, un vol ou autre qui les retient. La nuit, la police municipale ferme après 1h45.
Mais alors, quelle marge de manœuvre ? Comment faisait l’ancienne municipalité dont le bilan en la matière était nettement ressenti comme positif ? Tout est dans la réactivité et le terrain. Tous ceux qui ont du appeler les services de police (les deux) peuvent en attester : les agents ne se déplacent que rarement et seulement pour des délits graves. Les « incidents » ne peuvent donc être vraiment traités. C’est pourtant eux qui retiennent notre attention. Les ASVP pourraient mener cette mission simple : terrain, c'est-à-dire ilotage, et réactivité, donc réaction systématique. Ils sont en effectif suffisant, d’autant qu’ils ont été fusionnés avec les gardiens de square. (Sauf quelques récalcitrants). Ils ne doivent pas être affectés en priorité à la verbalisation des véhicules mal garés. Il faut déterminer des cibles et des objectifs. Qui sont les voyous ? Les propriétaires de voiture ou les responsables d’incivilités quotidiennes ? Quant à la vidéo-surveillance, on peut se poser la question de sa pertinence, quand on voit le regroupement de fumeurs de cannabis sur la place du village, en toute impunité, devant une de ses fameuses caméras ! Réponse du maire : on ne peut pas distinguer ce qu’ils fument ! Par-dessus la jambe, je vous dis.

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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 23:07

C’était long… C’était pénible… Commencée à 21h, au lieu de 20h30, à cause du retard de M Huchon, la réunion de mardi dernier, consacrée au « Livre Blanc de la concertation » de l’agenda 21, censée restituer le contenu des ateliers thématiques et du blog, s’est transformée en une séance assommante de discours plus lourds les uns que les autres, finissant vers minuit, cocktail compris. J'ai donc filé à l'anglaise avant la fin, mais on m'a raconté !
Le contraste est d’autant plus fort que le travail en groupes avait été plutôt concret, terre-à-terre oserais-je dire !
Mais là, le Maire nous a donné du « c’est la faute au capitalisme si la Terre est foutue » ou "avec le résultats des Européennes", et le président du Conseil Régional de nous expliquer comment, dans les transports d’Ile-de-France, l’Etat était nul et que lui a remis de l’ordre… Y a qu’à voir les résultats ! D’ailleurs, il est revenu sur le problème de la passerelle de la gare des Vallées en indiquant que toutes façon il faudra qu’elle soit revue en 2015… (En espérant qu’il ne se soit pas trompé avec une autre gare, car il l'appelait la gare « des 3 Vallées ». Un esprit malicieux, voisin pendant la séance, a lancé « On n’est pas à Courchevel, on est à Colombes ! ». Bref, notre président de région était sur la mauvaise pente...
Déception aussi avec le choix de la salle de l’Avant-Seine, à moitié pleine, (ou à moitié-vide ?) qui ne permettait pas vraiment l’interactivité qui aurait pu être souhaitable sur ce sujet. Le public était encore majoritairement composée de politiques, d'associatifs, de fonctionnaires de la ville. Et quelques rares citoyens... qui ont du apprécier les envolées lyriques sur le sauvetage de la planète. Je force le trait... Mais le dialogue ne pouvait s'établir.

Enfin, dernière remarque, il faut que cette municipalité arrête de politiser tous les sujets et recherche le consensus, surtout sur cette question. Tous les élus de gauche n’ont pas arrêté de faire comme si l’Agenda 21 avait été lancé à leur initiative. Faux, archi-faux, évidemment, puisqu’il a été voté en octobre 2007, et le cabinet Solving qui a mené cette phase d’élaboration, choisi avant leur arrivée. Stop à cette dérive et rassemblons-nous si nous désirons vraiment bâtir une politique concrète du développement durable à Colombes.
Tiens, un espoir, cependant : de nouvelles poubelles, différenciées pour le tri, ont essaimé partout dans notre ville. Sans bruit, sans provocation. Mais avec des résultats assurés. Un exemple de ce qu'il faut faire : simple et efficace.

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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 20:18

Gare Saint-Lazare. Le train de 17h37 pour Ermont-Eaubonne a du retard. Comme d’habitude. Ce matin, à Colombes, celui de 8h06 n’est arrivé à Paris qu’à 8h32, au lieu de 8h20… Alors on s’y fait…. Mais le cœur n’y est plus depuis décembre et surtout la fermeture de la gare la semaine dernière.
Ca y est, il part. Il est 17h40. Puis s’arrête brusquement. Des annonces rompent le silence : le train va repartir dans quelques minutes. Plus tard : « Un accident de voyageur ».  On a l’habitude. La cause réelle de l’arrêt du train est là : un suicide a eu lieu. Triste.
30 minutes plus tard. Tous les trains en partance depuis Saint-Lazare sont toujours arrêtés. On demande aux voyageurs de descendre du train pour regagner les quais. On saute sur le ballaste et les rails.
Les files se rejoignent pour former une mêlée. Il faut tenter d’attraper un métro. Cohue générale et tension électrique. « Ca suffit ! » ou encore « y en a marre ! »… Ambiance. Après avoir traversé la horde, direction la ligne 13 pour rejoindre Gennevilliers. Evidemment, encore un monde fou. On laisse passer une rame. De l’autre côté du quai, un haut-parleur : « un accident de voyageur provoque l’arrêt de la ligne 13 en direction de Châtillon. » Cette fois, un simple évanouissement… Des milliers de voyageurs attendent.
De  notre côté, on prie pour que personne tombe dans les pommes…Voici le métro. On pousse, on se glisse…On est dedans ! Compressé pendant 20 minutes, l’arrivée au terminus est une délivrance… Mais il reste encore le bus ! On court vers l’arrêt du 304, pris d’assaut. On se croirait en Inde.
Colombes Gare. Il est 19h15.

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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 12:29

Il ne m’a pas été possible de me rendre à l’invitation du 1er décembre. Je veux cependant dessiner quelques lignes de base en matière de politique écologique pour notre ville.
D’abord, évitons les habituelles dérives.
Disserter sur la désertification des abords du Sahel, les problématiques de l’eau au Néguev ou la contamination des espèces ornithologiques de la Caspienne est le premier écueil à esquiver. Evidemment, prendre conscience des enjeux mondiaux est essentiel pour envisager l’écologie. Mais, pitié, ne pas tout mélanger ! Le sujet,  c’est Colombes, pas la Terre. Le risque, c’est de se tromper de format et de se perdre avec des problèmes hors de notre capacité d’action.
Autre erreur traditionnelle : la culpabilisation. Nous sommes tous responsables, disent certains, du changement climatique. C’est notre faute. Ah bon ? Et, souvent ce discours culpabilisant s’associe à une prédiction : la fin du monde approche ! Et voilà les images des glaciers engloutis par les vagues gloutonnes de l’océan, les iles submergées par les flots et les déchets qui envahissent la planète…Là aussi, hors-sujet pour notre agenda 21 local. Il y a des solutions et nous allons les mettre en œuvre. Ca, c’est le sujet.
Image:Developpement durable.svgDernier cul-de-sac : l’éparpillement. Quel est le danger actuel ? Il y avait le trou de la couche d’ozone. Il a été « réparé » grâce à une politique volontariste. Aujourd’hui, c’est le réchauffement climatique généré par l’accumulation des gaz à effet de serre, soit principalement le gaz carbonique, le CO2, responsable du réchauffement climatique. Alors, ne nous trompons pas de cible, c’est de nos rejets de CO2 qu’il s’agit, pas de la création d’une nouvelle société où les classes sociales seraient abolies, la mixité observée ou encore la solidarité érigée comme règle primordiale. Cette dispersion est souvent le grand travers des agendas 21 qui se perdent en plans Santé, Culture, Solidarité, Social, Handicap, Emploi, Insertion, Discrimination, etc…hors du propos écologique colombien. Ne mélangeons pas tout. A Colombes comme ailleurs, l’objectif, c’est diminuer notre consommation énergétique pour réduire nos rejets de CO2. Et c’est tout. Et c’est déjà énorme.
Après avoir défriché cette jungle de concepts et d’illusions, destinée surtout à masquer les véritables objectifs des uns et des autres (internationalisme, communiste, altermondialisme ou encore intérêts industriels, communautaires, etc…), il convient de se fixer un cap réaliste et concret.
Lequel ? Il faut commencer par un état des lieux précis, comme nous le proposions dans notre programme municipal. Combien de tonnes de CO2 rejette Colombes dans l’atmosphère, chaque année ? Le Bilan Carbone mesure cela. Quels sont les immeubles ou pavillons qui présentent de lourdes déperditions de chaleur ? Seul un diagnostique thermique pourrait nous l’indiquer. Il est urgent que soient commandés ces outils indispensables pour savoir d’où l’on part. Ces données établis, il nous faut fixer un résultat à atteindre : moins de 20 % de rejets d’ici 2015. Et moins 30 % en 2020.
Comment réaliser cet objectif ? Favoriser – conseiller et subventionner, en plus de l’Etat - les équipements et installations économes en énergie ou même productrices d’énergie renouvelable, des particuliers. (Pompes à chaleur, panneaux solaires, fenêtres, isolation, thermostats, etc…), mettre les bâtiments communaux aux normes environnementales, imposer la Très Haute Qualité Environnementale aux nouveaux édifices construits (publics ou privés). Et développer l’usage des biocarburants (à moins que l’on ne préfère le pétrole). Ces mesures, de bon sens, seront, seules, de nature à remplir l’objectif de réduire nos rejets de CO2. Et pas les mesurettes, la multiplication de mini-projets sympathiques, les bons sentiments écolos-bobos ou que sais-je encore.
Un compteur des rejets colombiens de CO2 devrait être installé et lisible par tous pour que nous mesurions les progrès accomplis et ceux qu’il reste à produire. Il faut un résultat que chacun voit et s’approprie.
Enfin, la question principale : qui ? La municipalité. C’est à elle de mettre en œuvre cette politique volontariste, concrète et pragmatique de lutte contre le rejet carbonique. Et pourquoi pas en y associant d’autres communes pour que l’échelle soit la plus adaptée possible à l’exigence d’efficacité.

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26 avril 2008 6 26 /04 /avril /2008 10:11

Le nouveau maire-adjoint délégué au développement durable, aux transports et au stationnement a visiblement pris sa lorgnette dans le mauvais sens et s’applique à dénicher les petits dérapages de l’ancienne municipalité, avec la jubilation visible du chasseur s'acharnant sur sa proie abattue. Un orchestre du 14 juillet se trouve ainsi dans sa ligne de mire… Attention, les yeux ! Il va y avoir du changement à la mairie de Colombes !
Il pousse même le bouchon à nous expliquer que c’est cette activité de limier qui l’empêche de faire le boulot pour lequel il a été désigné, à cause du temps que ça lui prend...
Un conseil d’ami… Ne nous refaites pas le coup de l'ancienne municipalité qui passait son temps à rabâcher le passé. Assez de cette vieille rangaine ! Arrêtez de vous pencher sur ces sornettes* pour vous atteler vraiment à la tâche immense et passionnante du dossier du développement durable. Voilà un regard d'avenir et la barre redevenue haute. Vous l’avez annoncé, il doit s’organiser bientôt (quand ?) des assises pour définir avec les Colombiens des axes à ce sujet. Au lieu de nous en dire un peu plus sur ce sujet central, nous avons droit à des broutilles de petit gestionnaire en mal d’économies de bout de chandelle. Alors, monsieur le maire-adjoint, quelle sera votre politique du développement durable, des transports, du stationnement pour les 6 prochaines années ?
Nous avions, pendant la campagne, proposé des axes forts : organiser des assises (comme vous) pour créer avec les Colombiens un agenda 21 concret, accompagnant un nouveau Plan Local d’Urbanisme, destiné à doter la ville de l’ensemble des outils pour mesurer son impact environnemental et établir un plan Climat pour réduire le rejet de CO2 de 15% en 2014 ; créer une maison du développement durable pour offrir un guichet unique aux Colombiens désireux de s’inscrire dans cette démarche ; proposer des subventions municipales aux particuliers voulant installer des équipements écologiques, etc..etc…
J’espère que vous répondrez à cette attente, forte et ambitieuse, au lieu de vous perdre dans des chicaneries revanchouillarde.

*Sauf à découvrir un véritable sujet qui nécessiterait alors un examen légitime et utile

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1 décembre 2007 6 01 /12 /décembre /2007 12:22

Je vous avais déjà entretenu lors d'un précédent article de ma volonté de voir le biocarburant davantage utilisé par notre commune. Ca y est cette fois, la station BP (abritant le Mac'Do) du boulevard Charles de Gaulle offre de l'Ethanol aux heureux propriétaires de véhicule flex-fuel (Citroën, Peugeot, Ford et Saab propose des modèles adaptés) qui roulent propres et aussi beaucoup moins cher, puisque le litre d'E85 est à 0,83 € environ, contre 1,4 € pour le super. De plus, chacun sait que le carbone (CO2) renvoyé par les véhicules roulant à l'éthanol produit à base - en France - de betteraves, ne constitue pas un surplus de CO2 dans l'atmosphère, mais le simple rejet de celui qu'avait absorbé la plante. Alors, pas d'hésitation, roulons propre, roulons écolo tout en dépensant moins et en soutenant l'agriculture française : rendez-vous à la pompe BP de Colombes !

La commune se doit de montrer l'exemple en se dotant d'une flotte adaptée. Les modèles français sont disponibles. C'est une maintenant une affaire de volonté politique. Et du choix des Colombiens.

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7 octobre 2007 7 07 /10 /octobre /2007 19:06

Je me suis demandé pourquoi on avait choisi la formule "Grenelle". La référence à mai 1968 est assez curieuse, surtout quand on en dénie les bienfaits. D'autant qu'à l'époque, les négociations avec les syndicats débouchèrent certes sur une hausse généralisée des salaires, mais n'avaient pas vraiment permis de mettre fin "aux évènements". Après les accords de Grenelle, le 27 mai, la France était toujours bloquée. Il avait fallu attendre le 30 mai 1968 et l'annonce par le Général de Gaulle de la dissolution de l'assemblée et du référendum, suivie de l'immense vague gaulliste sur les Champs-Elysées, pour sortir de la crise.

Alors, un "Grenelle" de l'environnement ? Pour offrir aux organisations écologistes tout ce qu'elles sont venues chercher ? Mais va-t-on vraiment sortir quelque chose de tout ça ? Voyons comment cela s'organise.

Les groupes de travail - comprenant des ONG, représentants des entreprises, des salariés, du service public, des experts - sont au nombre de 6 :

- « lutter contre les changements climatiques et maîtriser la demande d’énergie »
- « préserver la biodiversité et les ressources naturelles »
- « instaurer un environnement respectueux de la santé »
- « adopter des modes de production et de consommation durables »
- « construire une démocratie écologique »
- « promouvoir des modes de développement écologiques favorables à l’emploi et à la compétitivité »
+ deux intergroupes sur les OGM et la gestion des déchets.

Ils ont rédigé chacun un rapport contenant des pistes de réflexion. Sur le site du Grenelle, nous sommes appelés, à partir d'aujourd'hui, à participer et débattre sur la centaine de ces propositions, dont la fameuse écopastille pour les véhicules polluants ou la baisse de 10 Km/h sur route et autoroute. N'effrayons pas tout le monde, toutes ces idées ne se transformeront pas en lois. Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d'Etat à l'Ecologie, indiquait dans le "Ripostes" d'aujourd'hui sur France 5, que l'idée de taxe ne pouvait être crédible que dans la mesure où le choix d'une autre solution existait, et qu'elle préferait l'incitation à l'interdiction. Tant mieux.

Seulement voilà. A côté de ce principe intéressant, deux questions n'apparaissent pas dans le Grenelle : le nucléaire et les biocarburants. Sous prétexte que le consensus ne se fait pas autour d'eux, ces thèmes ne sont pas abordés comme ils le devraient, alors qu'ils sont, aujourd'hui pour le premier, ou seront demain pour le second, essentiels à notre monde. C'est la que le "Grenelle" montre ses limites.

La seule légitimité décisionnelle, c'est le gouvernement, ce ne sont pas les ONG. Les choix de civilisation, s'ils peuvent être éclairés par tel ou tel, ne sauraient être l'apanage de groupes de pression, mais bien des représentants de la volonté populaire. Ayons le courage de poser le problème de cette manière, si l'on veut vraiment prendre des décisions.

Pour que ce sujet essentiel puisse dépasser les simples chapelles, je vous invite à participer à la réunion interrégionale du Grenelle :

Mardi 17 octobre, de 14h à 17h30

Espace Culturel du Parc

1 avenue Marceau à Drancy

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