Tout n’est peut-être pas encore plié… Vous connaissez bien la situation. Rappelons quand même cette histoire que tout le monde sait. Le Racing gagne. Le président du Racing voit grand et veut un beau stade. A Colombes. Puis, le projet évolue et on voit de plus en plus grand, de plus en plus beau. Et Colombes ne suit pas. Le Maire petit bras, le laisse partir. Le Racing doit s’en aller à Nanterre, derrière la Grande Arche, et annonce la construction d’un stade, couvert, entièrement privé de 40 000 places, dessiné par Christian de Portzamparc, avec des hôtels, bureaux, etc.. C’est l’Aréna 92. Date prévue d’installation, en 2014.
Nous sommes en 2013. Les travaux n’ont pas démarré. Que se passe-t-il ?
D’abord, la date d’achèvement des travaux a été repoussée à fin 2015. Puis, on apprend que le coût estimé, de l’ensemble, a été réévalué à 350 millions d’euros. Et enfin, que le tour de table qui prévoit une participation des banques, essentielle au projet, n’est pas bouclé. Le financement ne serait pas réuni. Les banques ne prêteraient plus et jugeraient le projet délicat, à l’équilibre fragile. Trop privé... Et pas assez public...
Mais alors, si l’Aréna ne pouvait se faire à Nanterre, que pourrait-il arriver ? On se souvient que par-dessus le marché, les Nanterrois avaient accueilli cette arrivée avec circonspection, les riverains avaient déposé des recours, retardant les choses, les élus socialistes nanterrois s’opposaient au projet…
Je voudrais dire à M Lorenzetti deux choses. Si nous passons en 2014, nous voulons que vous restiez à Colombes et nous mettrons les moyens pour cela. Votre équipe est magnifique. Les foules qui arrivent de partout, de France, d’Europe, à Colombes, à Yves-du-Manoir, sont une chance formidable pour notre ville. Les matchs sont des moments de rencontres, de fêtes irremplaçables. Que si vous devez revoir votre projet pour qu’il se réalise, nous vous accompagnerons, jusqu’au bout. Parce que le Racing, c’est Colombes. Et Colombes, c’est le Racing.