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Le Racing-Métro 92

 

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 10:13

arena92.jpgTout n’est peut-être pas encore plié… Vous connaissez bien la situation. Rappelons quand même cette histoire que tout le monde sait. Le Racing gagne. Le président du Racing voit grand et veut un beau stade. A Colombes. Puis, le projet évolue et on voit de plus en plus grand, de plus en plus beau. Et Colombes ne suit pas. Le Maire petit bras, le laisse partir. Le Racing doit s’en aller à Nanterre, derrière la Grande Arche,  et annonce la construction d’un stade, couvert,  entièrement privé de 40 000 places, dessiné par Christian de Portzamparc, avec des hôtels, bureaux, etc.. C’est l’Aréna 92. Date prévue d’installation, en 2014.
Nous sommes en 2013. Les travaux n’ont pas démarré. Que se passe-t-il ?
D’abord, la date d’achèvement des travaux a été repoussée à fin 2015. Puis, on apprend que le coût estimé, de l’ensemble, a été réévalué à 350 millions d’euros. Et enfin, que le tour de table qui prévoit une participation des banques, essentielle au projet, n’est pas bouclé. Le financement ne serait pas réuni. Les banques ne prêteraient plus et jugeraient le projet délicat, à l’équilibre fragile. Trop privé... Et pas assez public...
Mais alors, si l’Aréna ne pouvait se faire à Nanterre, que pourrait-il arriver ? On se souvient que par-dessus le marché, les Nanterrois avaient accueilli cette arrivée avec circonspection, les riverains avaient déposé des recours, retardant les choses, les élus socialistes nanterrois s’opposaient au projet…
Je voudrais dire à M Lorenzetti deux choses. Si nous passons en 2014, nous voulons que vous restiez à Colombes et nous mettrons les moyens pour cela. Votre équipe est magnifique. Les foules qui arrivent de partout, de France, d’Europe, à Colombes, à Yves-du-Manoir, sont une chance formidable pour notre ville. Les matchs sont des moments de rencontres, de fêtes irremplaçables. Que si vous devez revoir votre projet pour qu’il se réalise, nous vous accompagnerons, jusqu’au bout. Parce que le Racing, c’est Colombes. Et Colombes, c’est le Racing.

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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 09:40

Colombes.jpgLe 18 novembre prochain, Philippe Sarre entend apposer une plaque mémorielle autour du stade Yves-du-Manoir afin de commémorer son état de « camp de rassemblement » en 1939 qui le vit accueillir des milliers d’allemands et d’autrichiens après la déclaration de guerre, en septembre, entre le IIIe Reich et les alliés franco-britanniques, et ce jusqu’en décembre 1939.
Quel est le fond de cette manœuvre ? Un énième acte de repentance ? Une manipulation de l’histoire pour des raisons politiciennes ? Pourquoi inviter le Maire de Frankhental à se rendre à cette manifestation ? On aurait tout aussi pu l’amener Boulevard de Stalingrad dont on fête le 70e anniversaire… Avec ce jeu des Mémoires, je crains que l’on s’égare…Le dérapage mémoriel a déjà commencé ici et , d'ailleurs.
D’abord les faits. Si les ressortissants des pays ennemis ont été listés, puis regroupés avant d’être internés en France en 1939, il ne peut pas être sous-entendu  par le mot « camp », si chargé de sens, que la République a organisé un système similaire, de près  ou de loin, à celui des camps nazis. D’autre part, si Yves-du-Manoir a effectivement servi de « camp de regroupement » comme Roland Garros d’ailleurs, et d’autres lieux choisis pour leur grande capacité, notre stade n’a été qu’un lieu de regroupement, de transit, vers des sites d’internement, souvent en province. On dirait aujourd’hui « centres de rétention ». Donc, sans rapport avec notre vision d’un « camp » pour Yves-du-Manoir. Il est ainsi à noter, par exemple, qu’aucun décès n’a été relevé à Colombes, dans ce contexte.
Donc, Mémoire d’un moment certes pénible pour les Allemands à Yves-du-Manoir, mais dans un cadre très habituel pour un pays en guerre. On se rappelle à cet effet que les Etats-Unis ont rassemblé les Japonais pendant tout le conflit afin de les isoler. Ou encore en 1793-1794, la Convention a ordonné l’arrestation de tous les Anglais se trouvant en France… Le point commun ? C’était la guerre. Hors de son contexte, ces faits ne peuvent être compris ni réellement appréciés, et surtout pas manipulés pour servir un discours politique actuel, comme s’apprête à le prononcer le Maire de Colombes. On nous a déjà fait le coup d’octobre 61, en montrant du doigt l’Etat, donc la France, quand les circonstances de ces événements ont montré bien davantage de complexité que ces propos culpabilisant l’avaient laissé entendre.
De quoi s’agit-il en fait ? De commémorer toutes nos faiblesses. De revoir toute notre histoire sous le prisme de la honte. Qu’en est-il de nos héros ? De notre roman national ? Quel message apportons-nous à des populations qui peinent à s’intégrer à la République ? Celui d’un pays qui ne sait plus transmettre une mémoire historique faite pourtant de bien plus de gloire que d’horreur, mais d’un Etat – et d’une Commune - qui passe son temps à se flageller en instrumentalisant le passé pour forger une vision multiculturalisée et relativiste de son Histoire. Si on pouvait tuer l’idée même de Nation, comment ces élus seraient heureux !
Philippe Sarre aurait mieux fait de poser une plaque pour le départ du Racing de Colombes, après plus de cent ans de présence à Yves-du-Manoir... Ou plus sérieusement, se battre pour faire débaptiser les avenues et rues Vladimir Ilitch Lénine à Nanterre ou à Gennevilliers, ou encore, par exemple, la rue Robespierre à Argenteuil, s’il tient absolument à se mêler de Mémoire…

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 09:49

Lors du dernier conseil de quartier, le Maire est venu nous présenter les principes généraux du futur projet d'aménagement des terrains du stade Yves-du-Manoir. Et là, on a été surpris... Nous avions posé une question claire au Maire : est-il prévu l'installation d'une surface commerciale alimentaire accompagnant une galerie commerciale, le long de l'A86, qui serait susceptible de porter un rude coup aux commerces du centre-ville ? Réponse du Maire : « j'y suis opposé ». Mais le cabinet chargé des études de faisabilité examine néanmoins cette piste… Nous y reviendrons.
Pourtant, lors de la présentation de l'économie globale du projet, nous avions appris que la ville de Colombes allait apporter au budget global estimé à 140 millions d'euros HT, un montant compris entre 25 et 40 millions, qui correspond à la valeur des droits à bâtir des terrains, seule emprise constructible de l'ensemble du projet. La Fédération de Handball rajouterait seulement quelques 2 millions d'euros, unique apport privé au projet. Le reste est à répartir entre l'Etat, le Conseil Régional et, bien sûr le Conseil Général.
Quel projet ? Le mythique stade olympique du Racing sera détruit. A la place, une Aréna "mixte" qui accueillera quelques matchs de handball, mais aussi d'autres sports, et même quelques concerts ou spectacles... On trouvera aussi un hôtel, des logements (200, 400, 800 ?), des bureaux, et des terrains synthétiques de sports comme le rugby, le football, l'athlétisme, le saut à la perche... Ces derniers seraient ouverts aux Colombiens. A la différence des installations propres à la Fédération de Handball.
Quel montage ? Le syndicat mixte se dirigerait vers un PPP. Un Partenariat Public Privé. Le Maire va le proposer au Conseil Municipal. L'opérateur privé, choisi après appel d'offres, recevrait environ 70% du budget de l’opération par financement public, aménagerait le site en fonction d'un cahier des charges convenu entre la ville de Colombes et le Conseil Général, puis gérerait le site (y compris l'Aréna qui pourrait faire l'objet d'un "naming"). Enfin, les collectivités devraient verser un loyer pendant une période à déterminer : 20, 25 ans ? Je trouve l'approche étonnante. Je synthétise : pour le Maire, il apparaît envisageable que l'argent des Colombiens soit utilisé au bénéfice de la Fédération de Handball, pour l'installation de ses équipements privés. Il nous a été dit que ces derniers coûteraient 18 millions d'euros. Le prix d'un nouveau groupe scolaire. Je ne crois pas normal que nos impôts paient ces installations, puis leur gestion dans le temps.
D'autre part, si le PPP peut être un bon moyen de réaliser une opération d’aménagement public, il ne faudrait pas non plus vendre nos « bijoux de famille » dans la précipitation, sous la pression du Conseil Général. J’entends par là, nos terrains constructibles. Je répète : ceux dont le produit constitue la seule source de recette propre au projet.
Enfin, je reviens au point le plus critique pour notre centre-ville : le projet d’installation d’une surface commerciale alimentaire (Leclerc, aux Fossés-jean, a été déjà contacté pour y emménager ; Il a donné son accord de principe), locomotive d’une galerie commerçante. Aux dires même du Maire : ce projet signifierait clairement la fin des surfaces moyennes comme celle de l’Europe et une baisse de 20% du chiffre d’affaire des commerçants de la rue Saint-Denis, déjà fragilisés par la piétonisation. Il se dit contre cette idée. Soit. Mais il a bien laissé le cabinet étudier cette possibilité… Nous verrons si le Maire saura se faire entendre ou s’il laisse faire les choses…

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 18:24

villa.jpgTout le monde la connait. Elle fait l’angle de la rue de la Fraternité et du boulevard de Valmy. Rien ne lui a été épargné.
Penchons-nous sur son histoire. Elle vit le jour au tournant du XXe siècle, dans ce mouvement d’où émergea le lotissement des rues descendant vers la Seine, depuis la rue Saint-Denis. De grands jardins occupaient auparavant ces parcelles, offrant alors une vue imprenable sur la Seine et les coteaux d’Argenteuil ou d’Orgemont. Une carte postale montre cette villa, dans toute sa fraicheur, en 1912. Son rôle était essentiel : elle ouvrait cette rue nouvellement bâtie, comme une porte d’entrée dans ce monde de villas et de castels, si caractéristiques de l’architecture des années 1900.
Cette vieille dame centenaire aurait pu encore couler des jours heureux si…la collectivité n’avait pas jeté son dévolu sur elle, un siècle après.
Que s’est-il passé ? La Mairie a préempté. Pour quoi faire ? Un logement social. Pour qui ? Une famille dont plus personne ne voulait dans la barre qu’elle occupait précédemment. Se sont-ils calmés à l’arrivée dans la paisible rue de la Fraternité ? Non. Les riverains s’en souviennent encore ! Vitres cassées, auto-radios volés, rackets, etc, etc… Comme quoi, l’urbanisme n’est pasLa_rue_de_la_Fraternit-_en_1912.jpg véritablement en question dans les problèmes d’insécurité…Un cauchemar pour les voisins. Leur calvaire cesse quand, enfin, la famille finit par être envoyée ailleurs (ou ?). Mais la maison est saccagée. Dévastée. Méconnaissable. L’intérieur a été transformé en taudis. Elle est considérée comme inhabitable et demeure inoccupée pendant près de sept années.
En une journée tout s’est accéléré. Le triste matin du 21 septembre dernier, c’est le cirque : camions rouges, policiers, et fumées entourent la vénérable villa qui se consume. On s’interroge. Est-ce un squatteur qui a mis le feu ? Non. Les riverains avaient découvert la veille au soir des affichettes annonçant qu’un exercice de feu serait entrepris le lendemain par les pompiers de Colombes dans ses espaces abandonnés. C’était donc la mise à mort de la maison qui avait été prononcée. Et pour l’enterrer définitivement, un employé municipal affichait à midi le permis de détruire. Signé pourtant du mois d’août.
Un bel exemple de l’incapacité de la Commune à préserver le patrimoine colombien. Laissée en pâture à des sauvages, abandonnée comme une vieille chaussette et maintenant sur le point d’être démolie, la belle villa des années 1900 avait pourtant traversé les âges de belle manière, à l’instar de ses voisines admirées et valorisées par ses propriétaires privés. Une triste fin pour cette centenaire. Mais là aussi, les riverains ne se laisseront pas faire.

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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 10:19

Le Racing avait créé le stade Yves-du-Manoir en 1924. Il y jouait depuis le début des années 1907. Plus de cent ans à Colombes. Aujourd’hui, c’est fini. La vente du terrain des Bouvets à Nanterre a été votée lors du Conseil Municipal de Puteaux vendredi dernier.

Le Racing-Métro 92, dernier élément du Racing à Colombes, s’en ira en 2013-2014. Le grand stade, prévu d’abord à Colombes se fera bien à Nanterre, derrière la Grande Arche, sous le nom de l’Aréna 92.

Que perd Colombes ?

- Un grand stade fermé, unique en France, de 30 000 à 40 000 places
- Un projet ambitieux : 200 millions d’euros financés sur fonds privés
- Un public extraordinaire : 10000 spectacles par match
- Une manne exceptionnelle : 3000 emplois, 5 millions de taxes, etc…
- Des retombées prestigieuses : image de notre Ville, valorisation de nos quartiers, etc..
- Une équipe de rugby parmi les meilleures de France (avec Chabal, Nallet, Steyn, etc..)

 

Le Maire de Colombes, le Président du Conseil Général des Hauts-de-Seine et la secrétaire d’Etat aux Sports portent la responsabilité de cet échec historique.

Le président du club Jacky Lorenzetti voulait un grand stade et demandait que les transports soient à la hauteur de cette ambition. Personne, parmi les décideurs, n’a défendu Colombes. Il n’en aurait pas fallu beaucoup pour que cela soit possible, comme le prévoyait le premier projet en 2008. Mais aucun des acteurs politiques colombiens, quel que soit leur bord (Philippe Sarre, Bernard Lucas, Nicole Gouéta, mais aussi Rama Yade ou Bernard Destrem) n’a bougé. Rien. A peine quelques réunions minables destinées finalement à enterrer tout espoir. Aucune volonté de défendre notre ville. Les uns ont pensé qu’il ne fallait pas de ce sport de Riches à Colombes, les autres étaient bien d’accord et l’ont transporté là où il serait mieux apprécié. Les grands perdants ? Les Colombiens.

Seul Laurent Trupin s’est battu, comme un beau diable, face à cette coalition inimaginable.

Et demain ?

Selon les plans de la municipalité et du Conseil Général, le stade Yves-du-Manoir sera rasé pour laisser place à un « Marcoussis » du hand-ball, fermé aux Colombiens et financé… par vos impôts.

Le collectif « le Racing à Colombes » remercie tous les signataires des pétitions (plus de 7000 !) et tous les Colombiens qui ont apporté leur soutien au combat de notre ville contre ce départ inéluctable et le projet loufoque du hand-ball.

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 19:23

Bien sûr on aurait préféré que les milliers de Colombiens qui ont signé les pétitions, ont intégré les groupes facebook contre la fermeture de la patinoire et pour le maintien du Racing à Colombes, soient là. Bien sûr aurait aimé que cette manifestation rassemble davantage que la soixantaine de courageux qui sont venus. Mais…
La municipalité a eu très peur de la manifestation des Colombiens. Elle a mobilisé des moyens incroyables, à la mesure de sa frayeur, pour casser le mouvement. Il y a eu des annonces (sursis d’un an pour la patinoire), des coups de téléphone aux présidents des clubs, aux adhérents, à moi-même, des policiers, des agents de surveillance de la voie publique… Et par-dessus le marché, le sabotage de certains élus de l’opposition peu soucieux d’unité pour une cause qui dépasse pourtant, et de loin, les divergences personnelles.
Je comprends donc qu’il a été bien difficile pour les sympathisants de la défense du sport à Colombes, toujours nombreux et déterminés, de s’y retrouver. Et j’avoue que le maire a fait un travail remarquable… de sape, grâce à des communiqués de presse ou à une lettre distribuée dans toutes les boîtes aux lettres le jour de la manifestation.
Que reste-t-il de cette journée mémorable ?
Le sentiment d’échec doit être tempéré. D’abord, une belle action qui a permis de faire entendre notre message dans Colombes. L’accueil des passants nous a fait chaud au cœur. Ensuite la venue de Rama Yade, puis de Laurent Trupin, entre autres. Il faut saluer la présence de ces élus qui persévèrent dans leur défense du sport à Colombes, face à ceux qui ont déjà baissé les bras.
Enfin, nous n'oublierons pas l’attitude hautaine et méprisante de la municipalité qui n’a même pas daigné recevoir une délégation qui venait demander le sauvetage définitif de la patinoire municipale et le vote d’un vœu au conseil municipal pour le maintien du Racing à Colombes.
Nous étions soixante ce samedi. Mais des milliers de signatures ont été recueillis par les pétitions. Et, le maire n’entend pas. Jusqu’à quand ?

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 10:11

Face aux attaques répétées contre les activités sportives à Colombes :

 

- Le rugby, avec la délocalisation de l’équipe du Racing-Métro 92 à Nanterre
- Les sports de glace, avec l’annonce de la fermeture de la patinoire municipale
- L’athlétisme, avec le départ du Lagardère Paris Racing du stade Charles Péguy

 

Les collectifs contre la fermeture de la patinoire de Colombes et « le Racing à Colombes » organisent une marche pour dénoncer le manque de soutien de la municipalité au sport dans notre ville.

 

Il est clair que des choix politiques ont été faits pour se séparer de certains clubs, jugés peu dociles à la municipalité, et favoriser d’autres associations sportives, plus proches électoralement.


Nous refusons cette logique clientéliste et demandons le soutien municipal à l’ensemble des activités sportives, sans discrimination, qui ont fait de Colombes, « la ville à l’esprit sport ».

 

Les arguments avancés par la municipalité, économiques pour la patinoire, liés aux transports pour le stade Yves-du-Manoir, nous apparaissent peu convaincants. Le sport, notamment de haut niveau, n’est plus défendu.

 

Nous refusons la fermeture de la patinoire municipale
Nous refusons la délocalisation de l’Aréna 92 à Nanterre

 

Sous la pression, le maire commence à entendre le message. Il cède face à notre mobilisation.

Il a ainsi annoncé avoir reculé d’un an la fermeture de la patinoire. C'est une première victoire !

 

Continuons pour que l'année de sursis gagnée ne soit pas un piège destiné à gagner du temps et à profiter d'une mobilisation qui faiblirait.

 

Exigeons la fin des négociations avec un repreneur et la levée de toute menace contre la patinoire.

Exigeons la revue du dossier Yves-du-Manoir avec tous les décideurs.

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 12:35

Ca commence à bien faire. Les annonces s’enchainent pour de nouvelles fermetures, délocalisations, désaffectations, de nos équipes, clubs, établissements sportifs. Après le Racing-Métro 92, c’est la patinoire. Bientôt l’athlétisme, avec le départ du Lagardère Paris Racing du stade Charles Péguy.
Que se passe-t-il avec notre ville qui se targue d’avoir « l’esprit sport » ? Qui se gargarise de son histoire olympique, de ses sites sportifs ?
31840_393775584453_800194453_3818945_3890724_n.jpgIl va falloir expliquer aux Colombiens quelle malédiction a bien pu leur tomber dessus.
Que l’on ne nous fasse pas croire que conserver la patinoire, c’est une question de sous, (on parle de 400000 € annuels et 300000 € de réparations urgentes) quand on saupoudre toutes les associations-copains à des niveaux jamais atteints, quand les charges de personnel municipal atteignent 57,4 % du budget de fonctionnement (p.2 du BP 2010 et p.99-100 pour le détail des subventions aux associations sportives).
Que l’on ne nous fasse pas le coup de l’économie de gestion, quand on sait que notre commune a dépensé 800000 € en 2006 pour équiper notre patinoire d’un échangeur de chaleur relié à la piscine (qui chauffe l’une et refroidit l’autre) ; ou quand on constate la perte des recettes de la cafétéria affectée à un prestataire extérieur, privant le site de précieuses ressources. Il semblerait aussi que l’on n’ait pas assez examiné le détail des coûts de réparations et de fonctionnement qui pourraient être divisés par deux. Si on s’en donne la peine !
Que l’on ne nous dise pas aussi que la patinoire n’est pas utilisée par des Colombiens, quand on n’explore même pas une seconde la piste intercommunale pour mutualiser les coûts. Enfin, ne nous parlons pas des déficits de fréquentation, quand rien n’a été fait pour promouvoir davantage l’équipement auprès de l’ensemble des publics - jeunes, scolaires et adultes - colombiens.
La gestion d’un budget municipal, c’est d’abord des choix politiques. On voit que la municipalité entend privilégier le sport local « associatif », un secteur qu’elle contrôle depuis des années, contre le sport des grands équipements, géré par des clubs (d’élite ?), moins dociles. L’objectif est clientéliste, ne nous y trompons pas. Il est clair que les restrictions, fermetures et autres coupes budgétaires seront décidées selon des critères électoraux. Quel poids électoral représente la patinoire ? Telle est la question aujourd’hui qui conditionnera sa survie ou non.
Comment lutter ? Adhérez au groupe Facebook contre la fermeture de la patinoire, qui dépasse aujourd’hui les 1000 membres. Signez les pétitions qui circulent, au marché, dans la rue, etc..

Organisons aussi une grande manifestation pour le sport à Colombes. Mobilisons-nous pour nous faire entendre, pour que la municipalité comprenne que si le sport est toujours un véritable investissement d’avenir, c’est aussi une source de fierté pour les Colombiens !

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 08:42

Eliminé en H Cup, Clermont aborde avec ambition et détermination le barrage face au Racing-Métro, vendredi. Face au promu, les Auvergnats, qui restent sur trois finales perdues, s'attendent à trouver du répondant.
 
Le Racing-Métro 92 a réalisé un coup de maître en se qualifiant pour les phases finales dès sa remontée en Top 14. Le promu parisien, auteur d'un début de saison difficile, a progressivement trouvé son rythme de croisière en se basant sur une grosse conquête et un jeu pragmatique. Une recette payante puisque les hommes de Pierre Berbizier ont décroché leur place dans le Top 6 à une journée de la fin du championnat. C'est donc en position d'outsider que les coéquipiers de Lionel Nallet se déplacent à Clermont. Les Racingmen, battus de justesses en Auvergne lors de la saison régulière (30-22, 6eme journée), restent sur un succès face à l'ASM (33-24, 19eme journée). Vingt ans après le dernier titre décroché par la bande de Franck Mesnel, le club est en train de retrouver ses lettres de noblesse. Une victoire en Auvergne contribuerait à écrire une page glorieuse de l'histoire moderne du club de Jacky Lorenzetti.

La phrase de... Simon Mannix
« Tomber sur Clermont, c'est la meilleure chose qui pouvait nous arriver. La motivation elle vient facilement car tu as en face de toi une équipe structurée, qui joue vraiment proprement. Si tu es un joueur de rugby international aujourd'hui, tu as envie de jouer contre qui pour te tester ? Contre les Blacks. Et bien nous partirons dans ce match contre l'ASM dans la même optique. Et j'espère faire comme l'équipe de France en 2007 (ndlr : victoire 20-18 en quart de finale de Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande). »
(Source : Rugby365)
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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 16:45

Le Racing-Métro 92 doit rester à Colombes !

Ce que nous voulons

 La nouvelle Aréna 92 à Yves-du-Manoir, comme le prévoyait le projet voté au Conseil Général des Hauts-de-Seine, en 2006, c’est à dire :
- Un stade de 25000 places, couvert, pour le Racing-Métro 92
- Des parkings
- Un Hôtel 3 étoiles
- Un centre commercial dédié au sport
- De nouveaux transports en communs (T1, T2, etc..)

Ce projet de nouveau stade à Yves-du-Manoir pour le Racing, c’est une richesse formidable pour Colombes, un projet financé sur fonds privés et une dynamique incomparable portée par un public attaché à un site historique.

Ce que nous ne voulons pas

Le projet de « Marcoussis » du Hand-ball français avec une nouvelle halle de 15000 à 20000 places, des espaces d’entrainement réservés aux seuls handballeurs et la destruction du stade Yves-du-Manoir. Le Racing-Métro 92 serait alors délocalisé à Nanterre.
- Un lieu fermé aux Colombiens
- Un site financé par vos impôts
- Aucune dynamique apportée à notre ville
- Un projet décidé par le président du Conseil Général
et le Maire de Colombes, sans aucune concertation avec les habitants


Signez la pétition en faveur du maintien du Racing-Métro 92 à Colombes !

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