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Le Racing-Métro 92

 

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 10:55
Pasqua a dit NON.

L’idéal ou le Raisonnable. C’est tout le débat pour qui entend agir pour l’intérêt général. Un dialogue constant, entre ce qui doit être fait et ce qui devrait l’être. Ce qu’il faut faire et ce qu’il aurait fallu. Ce qu’on est et ce que nous devrions être. C’est la question fondamentale de notre vie : élever notre regard, porter haut notre projet, notre dessein, avoir le courage, l’énergie de refuser, de résister ; ou s’incliner face à une réalité, un contexte, des choix qui rabaissent, qui nuisent, et que pourtant tout et tous acceptent, par conformisme, opportunisme ou naïveté. Chacun vit son Maastricht personnel. Avec cette question lancinante : la France est-elle un pays normal que l’Europe peut absorber, normaliser, comme tous le pensent et le disent, ou bien a-t-elle une place à tenir, un rôle à jouer, un avenir particulier pour le monde, comme peu depuis le Général de Gaulle, l’ont clamé ?
Pasqua aurait pu suivre Chirac. Aurait pu dire Oui à Maastricht. Aurait pu plier. D’autres l’ont fait. Finalement convaincus, finalement vaincus, de guerre lasse. A quoi bon lutter, quand tout le monde vous dit que la guerre est déjà perdue. Mais Pasqua, Non. Il a tout envoyé paître : le parti, les amis, les emmerdes. Car l’essentiel était en jeu : la souveraineté, l’indépendance, la France éternelle. Sur la balance, son parcours, sa carrière, sa vie, pesaient peu face à une telle responsabilité. Et c’est pour ce choix, tellement fou mais tellement sensé, qu’en 1999 je me suis engagé dans le débat politique, il y a 16 ans.
Je m’en souviendrai toujours. Pasqua était à la tribune. En deux mots, il mettait la France face au vent de l’histoire. Il nous emportait dans le fracas du grand tumulte du monde. Il faisait parler la France. Et j’en suis toujours sûr : à ce moment-là, Elle lui a répondu.

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 12:02

Sans-titre-copie-1.jpgAutant répondre tout de suite : oui.
Les vraies questions sont les suivantes : pourquoi et comment allons-nous faire pour nous en sortir ?
Pourquoi ? Parce que Colombes est une ville "voulue" pauvre. C’est à dire aux faibles ressources. Peu de grandes entreprises, avant la fin de la taxe professionnelle. Peu de revenus issus des taxes d’habitation et foncières, comparativement à nos voisins lagarennois et bois-colombiens. Ainsi, les Colombiens ne sont imposables qu’à 61% en proportion du nombre de foyers fiscaux, quand à La Garenne, c’est 77% et 72% à Bois-Colombes. Ce déséquilibre n’a fait que s’aggraver. Il est dû à un choix politique proprement colombien qui a voulu privilégier la distribution (la demande) au détriment de la croissance des ressources (l’offre). Bien socialiste. Depuis une bonne centaine d'années. A tel point que la Garenne et Bois-Colombes ont voulu se séparer de cette mère si impécunieuse. Et autre inconvénient : notre budget est devenu complètement dépendant - au sens de drogué - des subsides que veut bien nous octroyer l’Etat. C’est à dire de moins en moins chaque année. Les Socialistes comptent toujours sur l'Etat pour couvrir les dépenses. Sauf qu'aujourd'hui, les caisses sont vides. Celles de l'Etat et de la Commune. Notre marge de manœuvre se trouve totalement réduite. Pour ainsi dire, nulle.
Comment pouvons-nous sortir de cette impasse ?
Tout n’est cependant pas perdu. Pour s’en sortir, il faudra faire le choix du courage, de la volonté. Changer de cap. En premier lieu, nous devons augmenter le nombre de Colombiens contributeurs. Donc créer les conditions d’arrivée de nouveaux venus au pouvoir d’achat élevé. Nos atouts existent. La zone pavillonnaire en est un. Valorisons cet immense jardin dans les Hauts-de-Seine pour en faire un lieu encore plus attractif. Et surtout prenons garde à ne pas l’abimer, mais bien à la valoriser (voirie, espaces verts, etc..). Cette politique prendra du temps. Il faut en avoir conscience. Mais elle sera bénéfique pour notre ville sur le long terme. En second lieu, nos quartiers Nord. Plus d’accessions et moins de logements sociaux. Comment ? En ajoutant des logements en accession dans les zones où le taux de HLM dépasse les 50, 60 %. Ce sera plus de mixité et mois de ghettoïsation. Enfin, ne passons pas à côté de la démographie. Notre ville compte 85000 habitants. Il faudra bien que nous augmentions notre population pour élever nos ressources. Moins de cent mille, c’est entendu. Mais pas beaucoup moins. D’autant que seules les grandes villes auront bientôt voix au chapitre dans les différentes structures supra municipales qui vont voir le jour. Et on a tout intérêt à y être fortement entendu.
Enfin, le choix de la baisse drastique des dépenses municipales de fonctionnement est indispensable pour regagner des marges de manœuvre. Il y aura des services publics à repenser. Des politiques publiques à revoir. Des biens municipaux à céder. Tout cela n’est pas tabou. A la maison, nous nous serrons bien la ceinture pour boucler notre budget familial !

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 19:27

untitled-copie-5.jpgCertains n’ont pas compris le sens du vote des Français. Vous savez, lors du 1er tour dimanche dernier. Ils pensent que pour l’élection, eh bien, c’est déjà joué. Fini, terminé. Hollande président. Pourquoi ? C’est la faute de Sarkozy. Il a écouté Buisson. "Trop à Droite" jugent-t-ils un brin méprisant.

Qu’est-ce que c’est ces histoires ? De quoi parlent-ils ? Pour qui se prennent-ils ? Les donneurs de leçons, les prêtres des bonnes valeurs et du politiquement correct se prennent toujours pour les gardiens de la "bonne" politique. Ceux-là même qui escamotent les véritables débats attendus par les Français : l'Intégration, la Nation, l'ordre.

De quoi s’agit-il en réalité ? Les Français ont dit non à la Gauche. Et même largement. Ils n’ont pas plus envie de Hollande que de Royal. Ils envoient depuis plus de 20 ans des signaux forts à leurs représentants pour plus de sécurité, plus de fermeté, moins d’immigration, moins de laxisme budgétaire. Et personne n’écoute. A chaque élection depuis 2002, on redécouvre une « percée » du FN ! Alors, en 2007, quand Nicolas Sarkozy leur avait promis de se charger du redressement de la France, en homme de poigne, ils y ont cru et ont arrêté de voté FN. Mais rien ne s’est vraiment passé. Alors, ils se sont sentis trompés. Le FN n’est plus un vote poubelle, un vote colère ou un "vote de crise", depuis belle lurette. Il signifie le besoin de sécurité, de fierté de son pays, d’arrêt d'une immigration non intégrée, de prise en compte des difficultés des Français "moyens", le besoin de ne pas oublier nos campagnes abandonnées…Et surtout de ne pas faire comme s'il, lui le peuple, n'existait pas. Humiliation suprême !
C’est le vote d’une Droite héritière de la Droite Bonapartiste, que Nicolas Sarkozy avait su allier avec la Droite Orléaniste, capitaliste et progressiste, en 2007. C’est l’histoire traditionnelle des Droites françaises depuis 1800 qui se rejoue à chaque élection.

A Colombes, il faudra le 6 mai, 6000 voix de plus qu’ au premier tour (9000 voix) pour espérer égaler le score de 2007, seulement à 47%. Difficile. Le peuple saura-t-il excuser Nicolas Sarkozy de l'avoir oublié ? Laissera-t-il passer François Hollande à cause de ce mépris qu’on a eu pour lui ? Lui, le peuple, qui n’a pas compris l’ouverture ou la diversité qu’on lui a imposées. Lui qui se révolte contre un certain diktat bruxellois. Lui qui sent la maîtrise de son destin échapper à la France. Lui qu'on a humilié quand le président, son président, faisait son bling-bling. Et qui ne l'a pas supporté. Ce peuple si dédaigné, si méprisé. Qui pourtant a le pouvoir de tout changer dimanche 6 mai.

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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 08:07
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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 23:00

Bien sûr, j’aurais pu choisir un petit air de rentrée plutôt qu’un refrain de vacances… Comme celui du Racing et du Stade Yves-du-Manoir. Même si ca ressemble à une reprise de notre chanson à nous, Rama Yade le fredonne tellement bien (Et tant mieux pour Colombes !) que je préfère vous parler de mes impressions de voyage. Une fois n’est pas coutume.
Cette fois, la destination, c’était le Vietnam du Sud. Plus un zest d'architecture angkorienne à la frontière thaïlandaise. Le Vietnam et la Thaïlande. Deux destins si différents pour deux pays presque voisins. Le premier a été marqué par l’histoire que l’on sait. Une dictature communiste (socialiste, disent-ils. C’est pareil), féroce, d’abord victorieuse de notre pauvre corps expéditionnaire submergé par la chaire à canon vietminh, à Dien Bien Phu ; puis triomphante des Américains grâce à une gauche Hollywoodienne qui préférât lâcher le Sud-Vietnam plutôt que de continuer à se battre pour défendre la liberté… Tiens, l’Irak ?
30 ans après, c’est un pays nouveau qui émerge. Après la chute de l’Union Soviétique, le régime socialiste a du opérer un tournant libéral pour survivre. L’emprise communiste, toujours visible, contient de plus en plus mal l'ébullition d’un capitalisme qui entraîne tout. Un nouveau front pionnier pour tout aventurier. C’est la Chine d’il y a une dizaine d’années. Tout est à prendre ou à acheter : la conquête de l’Est. Et surtout ne parlons plus de politique ! Mais quelle énergie formidable pour les yeux d’un européen peu habitué à un tel mouvement. Grisant.
La Thaïlande ? Complètement différent (8500 $ / habitant, contre 850 $ au Vietnam ; 36000 $ pour un Français). Une économie ouverte, en croissance continue depuis plus de vingt-cinq ans (sauf crise asiatique en 1997) : un vrai Tigre. Une nation agitée par des débats profonds et essentiels sur la légitimité, la liberté, le pouvoir, la monarchie, le rôle des partis, l’expression publique, etc.. Une démocratie qui naît.
Conclusion du voyage ?
Le socialisme est mort.

Mais ça, vous qui êtes resté en France, vous le saviez déjà.

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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 22:24

Je regardais mercredi soir des Racines et des Ailes à Marseille qui nous emmenait à la découverte de quelques sites méditerranéens (ou proches…) et recevait Henri Guaino pour parler de l’Union pour la Méditerranée.

Le 13 juillet prochain se tiendra à Paris le lancement de l’UPM en présence des chefs des états de l’ensemble du pourtour méditerranéen. Nous verrons qui sera présent ou pas…Il sera d’ailleurs intéressant de constater (ou pas) la présence de la Lybie, de la Syrie ou de l’Algérie aux côtés d’Israël.

Alors bien sûr, les objectifs annoncés au départ, à savoir une Union fondée sur l’exemple de l’Europe ne pourront être tenus dès aujourd’hui. Il a fallut faire semblant de se situer dans le prolongement du processus de Barcelone, changer le nom de cette Union, et saisir l’opportunité de la dépollution de la Mare Nostrum (un peu comme pour le charbon et l’acier) pour réussir à faire voir le jour à cette idée.

Mais la volonté du Président de la République et d’Henri Guaino n’a pas faibli (en la matière, car ailleurs…) et voilà enfin une grande avancée pour l’histoire française, européenne et même mondiale qui se dessine. L’Orient (compliqué) et l’Occident (pas si simple) se tendent à nouveau la main rencontrant le rêve d’Alexandre, les contours de l’empire romain et la réalité historique des relations ancestrales et ininterrompues entre les rives Nord-Sud et Est-Ouest de la Méditerranée.
Quels contours ? Pour reprendre la célèbre réponse de Mitterrand au sujet de l’Union Européenne (partout où il y a des abbayes bénédictines) on pourrait les définir en incluant tous les pays où nous trouvons des chapiteaux corinthiens symboles de l’unité culturelle méditerranéenne et de son passé historique commun. Cela peut nous emmener bien au delà des limites actuelles…Et pourquoi pas ? Nous sommes tous des enfants de la Bibliothèque d’Alexandrie. Voici le liant qui nous unit bien au dessus des différences religieuses, démocratiques, etc...
Ce projet réunissant l’Afrique, l’Europe et le Proche-Orient fait rêver…Et si nous pouvions créer une alternative au choc des civilisations, renforcer le multilatéralisme, donner du sens à l’histoire, à la mondialisation, autrement ? Et si cette terre et cette mer, antiques, traçaient le sillon de la modernité ?

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5 avril 2008 6 05 /04 /avril /2008 13:42

Cette idée n’étonne que notre pays. Ailleurs, tout le monde trouve la situation normale, voire satisfaisante. Chez nous, elle soulève un tollé. Parce que les Etats-Unis sont une sur-puissance à visée mondiale dont l’OTAN constitue un des prolongements tactiques (politiques) depuis près de 60 ans. Signé pour créer un front européen contre l’Union Soviétique, le Traité Atlantique se trouva par trois fois sans objet : lorsque l’URSS obtint elle-aussi l’arme nucléaire, gelant la situation politique ; quand la France se dota de sa propre bombe, rompant l’unicité du pouvoir atomique ; et plus encore, au moment de la chute du mur de Berlin. Et à chaque fois, l’OTAN réussit à muter pour survivre et poursuivre la réalité de son projet : imposer la réponse américaine à la politique européenne.
C’est là évidemment qu’il faut balancer les deux propositions OTAN et Union Européenne pour comprendre le débat et ainsi percevoir le marché que semble négocier actuellement le président de la République : intégration complète de la France dans l’OTAN contre création de la Défense Européenne.
Qui croit duper qui ? La France pourra-t’elle faire croire aux Américains qu’elle irait s’arrimer au mastodonte atlantique pour calmer son historique sens de la rébellion, de l’affirmation, tout en avançant la constitution d’une arme européenne capable (le pourrait-elle vraiment ?) de se substituer à terme à celle de l’OTAN et de constituer le socle de l’indépendance européenne ? Quel socle ? Quelle indépendance ? Quelle Europe ?
L’Europe, pour exister, vraiment, manque d’une politique et donc d’une armée. Il s’agit donc, non d’un petit débat, mais d’une énorme étape que s’apprêterait à conduire la présidence européenne française pour faire entrer l’Union dans une nouvelle ère de son évolution, de sa maturation vers sa propre super-puissance…Vaste illusion ! Tant que l’OTAN existera, aucune stratégie européenne indépendante ne pourra voir le jour.
Alors qu’irions-nous faire dans cette galère ?
Quel but poursuivons-nous en nous lançant dans cette double aventure : OTAN et Défense Européenne ? S’agit-il pour nous, malgré tout, de nous placer dans un grand ensemble afin d’affirmer notre existence, un peu, même entamée, sur la scène du monde, en espérant mieux plus tard ? Je crois que cette route ne mène nulle part. Parce que, bientôt perdu dans des organisations qui se trouvent, en réalité et de fait, aujourd’hui ou demain, sous contrôle anglo-saxon, notre pays ne pourra plus qu’adhérer à une politique que nous n’aurons pas nous-même définie. OTAN et Défense Européenne nous exposent ainsi de la même façon à perdre notre capacité à exprimer notre propre voix.
Et notre voix, c’est notre indépendance, notre liberté. La faire entendre, c’est notre devoir, si nous voulons demain, toujours écrire l’histoire.

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31 août 2007 5 31 /08 /août /2007 10:22

Pierre Messmer, qui fut chef du gouvernement sous la présidence de Georges Pompidou de 1972...Reuters - Mercredi 29 août, 21h59

Pierre Messmer, Premier ministre de Georges Pompidou de 1972 à 1974 et l'un des derniers "gaullistes historiques", est décédé mercredi à l'âge de 91 ans.

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24 août 2007 5 24 /08 /août /2007 19:32
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21 avril 2007 6 21 /04 /avril /2007 10:52

Demain, à Colombes, de 8h à 20h, vous êtes invité à porter votre suffrage pour élire notre président de la république, dans chacun des 37 bureaux de vote.

Je souhaite que chacun apporte sa voix, que l'abstention soit la plus faible possible, que cette élection soit le grand rendez-vous de la France mobilisée pour prendre en main son destin et fixer clairement son avenir. Notre pays souffre trop du manque de légitimité et de représentativité de ses hommes politiques. Il s'agit de marquer un tournant pour porter à la présidence un candidat qui saura rassembler une majorité irréfutable et suffisante pour fixer le cap et entraîner tous les Français avec lui.

Alors aux urnes, citoyens ! Chaque voix va compter, le scrutin sera serré !

Le débat passionné des machines à voter a permis à chacun de poser les questions justes de la transparence et du respect des procédures démocratiques du contrôle citoyen. Aujourd'hui, le message est passé. cette polémique n'a pas été vaine. Je suis certain que les appareils seront bientôt revus et adaptés pour satisfaire à toutes ces exigences légitimes.

Demain, l'heure sera à l'apaisement et à la dignité. Aucun trouble ne devra affecter un moment qui doit se placer au-delà des querelles afin de préserver la sacralité républicaine du scrutin. Mais, je suis sûr que tous les démocrates auront cette idée à coeur !

Alors, rendez-vous demain !

 

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