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Le Racing-Métro 92

 

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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 12:32

En lisant le journal municipal, on est frappé par le décalage de ce qu’on lit, avec ce qu’on vit…Comme si rien ne s’était passé…Bien sûr, me direz-vous, quand la maquette a été bouclée, rien n’était encore arrivé…Pas si sûr pourtant ! Le monde financier, économique et bientôt, social (c'est-à-dire nous) est en train d’être heurté de plein fouet par un tsunami (d’aucuns ont comparé la crise à un virus, ou à des déchets toxiques, etc…).
Je vous invite d’ailleurs à lire l’analyse de Laurent Trupin en la matière.
Comment le budget communal va subir ce raz-de-marée ? Que va-t-il se passer pour notre ville ?
Ces questions sont évidemment délicates et seule une boule de cristal permettrait de prédire toutes les conséquences à court, moyen et long terme de ces bouleversements.
Nous pouvons cependant esquisser quelques nouvelles données avec lesquelles il va falloir compter, notamment pour composer le prochain budget primitif de 2009 qui sera discuté en conseil municipal à la fin de l’année. Et elles sont inquiétantes.
La première donnée est déjà connue depuis longtemps. C’est la baisse, voire la suppression de la Dotation Urbaine de Solidarité. Pour Colombes, c’est environ 3 millions d’euros en moins. L’Etat se désengage en effet depuis de nombreuses années et accompagne financièrement de moins en moins les communes. Cette perte est douloureuse pour le budget communal, tant ce dernier est tributaire de l’Etat. Ce manque d’autonomie avait été pointé par notre liste MODEM lors de la campagne. Il va falloir trouver de nouveaux fonds et l’accueil de nouvelles entreprises, génératrices de Taxe professionnelle, permettait de compenser largement ces pertes et d’augmenter la capacité budgétaire de notre ville. L’Etat ne sera plus d'aucun secours. Il ne faudra plus compter sur lui pour boucler notre budget. Les projets de l'ANRU pourront-ils même être menés jusqu'à leur terme ?
La taxe professionnelle, en second lieu, déjà bouleversée par des réformes peu bénéfiques à l’égard des communes avec la modification de son calcul, est évidemment adossée à la dynamique des entreprises installées à Colombes. La crise frappe de plein fouet le secteur économique et il est vraisemblable que les recettes fiscales vont en être durement affectées, au fur et à mesure que les projets de bureaux vont être annulés. Sans compter les dépots de bilan des petits commerces et PME de notre ville...
En guise de troisième point, le yoyo des prix des matières premières, au premier rang desquelles le pétrole, s’il se poursuit, exigera une provision plus importante qui limitera nécessairement les dépenses de fonctionnement, quand il sera répercuté sur l’ensemble des fournitures et biens commandés par la municipalité (écoles, services publics, etc…).
Le quatrième impact direct est corrélé à la chute des ventes de l’immobilier colombien. Chaque transaction entraîne le paiement de taxes en tous genres, dont les fameux droits de mutation versés au budget communal. Depuis 2002, ils ont permis, avec l’augmentation fiscale des 30%, de générer des recettes extraordinaires qui ont servis à désendetter les Colombiens pour atteindre des records d’épargne positive, consacrant la marge budgétaire retrouvée après les années noires communistes.
Un cinquième point encore flou, mais dont il va falloir tenir compte, est l'inflation forte que prévoit les écomomistes pour les années à venir. Une augmention du budget en conséquence doit donc être envisagée si l'on veut conserver le même niveau de services au bénéfice des Colombiens, et non pas baisser les impôts, comme cela a été décidé.
Mais, le sixième point, sans doute le plus important, concerne les investissements dont Colombes a un si intense besoin depuis si longtemps. Parce qu'elle n'avait pas anticipé l'arrivée de la récession (la crise des subprimes avait pourtant déjà éclaté !), la nouvelle municipalité applique son programme idéologiquement sans se préoccuper du contexte économique, et a décidé de jeter l'argent si chèrement prélevés sur les Colombiens par les fenêtres : gel des loyers, baisse des impots, quotient familial, etc.. Il n'y a donc plus d'argent pour les investissements. Pourtant les besoins sont immenses, tant l'état de notre ville est par endroit encore tout à fait déplorable (Ecoles, voirie, etc...). Et la remise à plat des services municipaux attend toujours d'être entreprise pour optimiser les coûts de fonctionnement.
Mais le maire a déjà dépensé toutes les marges de manoeuvres en faisant son propre paquet fiscal...à destination de son électorat.
Vous l'avez compris, notre situation sera très difficile dans les années à venir et la réponse de la muncipalité n'est pas à la hauteur de la crise, tant elle agit comme si rien n'avait changé. A situation de crise, mesures de crise et budget de crise, c'est à dire draconien. Evidemment, ce discours responsable risque de ne pas plaire...

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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 22:55

La nouvelle municipalité utilise les vieilles ficelles de la communication pour se payer un affichage intense pour le moins superflu !
Cela avait commencé cet été avec « Colombes, ma ville », comme si la volonté de prendre le contre-pied de « Colombes, notre ville » était si forte qu’il fallait faire comprendre à tout prix aux Colombiens : « Colombes n’est pas la ville de certains mais de chacun ». Cette information est à la fois puérile, ridicule et infantilisante… et fort onéreuse !
Soyons sérieux. Ne dépensons pas l’argent des contribuables pour des affichages aussi inutiles. Erreur de jeunesse ? Point. Voici que maintenant, on se demande sur les sucettes publicitaires de toute notre ville, quel sera le nom du journal municipal, sous la forme du jeu du pendu : MO___Q_E…
Quel intérêt ? Qu’il s’appelle « Colombes informations », « Colombes, notre ville » ou « Mosaïque », le titre du journal municipal ne nécessite pas une telle débauche de communication. La forme serait-elle devenue plus importante que le fond ? Qui paie ? Les Colombiens. Pour quoi ? N’y-a-t-il pas de « vraies » informations à faire passer aux Colombiens, plutôt que de faire de la communication gadget ?
Mosaïque ? Voilà un titre qui n’est pas franchement original…La petite commune de Villars-les-dombes, dans l’Ain, l’a adopté depuis sept ans…
Mais, avouons tout de même que c’est un joli nom qui sonne pas mal…
Sauf si on le passe au tamis de l’esprit critique…Qu’est-ce qu’une mosaïque ? C’est un assemblage de tesselles qui forment un ensemble souvent décoré et dont, à la manière d’un puzzle, la forme n’apparaît qu’après assemblage. L’allusion à la manière de voir une ville est transparente : Colombes serait donc, pour nos édiles, l’assemblage de ses habitants, de ses quartiers, de ses « paysages »…qui dessine un ensemble harmonieux…voire artistique ?
Cette vision correspond assez bien à l’idéologie qui voit le particulier, l’individu, comme simple élément d’un collectif…à la conception d’un tableau social et politique figé dont on se satisfait et qui, à la manière d’un monument historique, doit être conservé, protégé pour ne pas être modifié…Il manque la notion d’action, de mouvement, de changement, d’essor, de développement, à ce titre !

Autre coup de gueule : notre ami Fabrice – l’auteur de cette trouvaille ? - vient de faire son coming-out politique…
Enfin ! Il avoue tout : il est socialiste ! Et il travaille avec Philippe Sarre ! Quelle révélation ! Et Fabrice écrit même pour le nouveau journal municipal… En attendant que son Colomblog en devienne une prolongation ? Attention, notre Séguéla local n’a pas fini de faire parler de lui…
Résumons. Pour tous ceux qui imaginaient que la com était l’apanage de Nicole Gouéta et de son gourou, l’ancien directeur de cabinet, voici une nouvelle désillusion. La nouvelle équipe semble emprunter le même chemin…Avec de nouveaux outils de propagande, plus insidieux, parce que, plus « proximité » et plus « nouvelle technologie », mais avec les mêmes ressorts partisans et le même message de propagande, sur fond d’incantation façon « Agit-prop ».
Est-ce donc impossible de faire moins de com et plus d’information ?

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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 22:23

Je pensais que c’était le fruit des vacances ou de l’installation à la Mairie…Mais, en fait, il s’agit bien d’un endormissement général !
Les blogs de gauche (Philippe Sarre, Maurice Lobry, Michèle Fritsh…) sont en veille depuis mars.
Ceux de droite (Lionnel Rainfray, Nicole Gouéta, Véronique Vignon…) hibernent.
Il s’agissait donc d’un simple outil électoral ? Et non pas d’une volonté de poursuivre un dialogue constant avec les Colombiens ?

De façon isolée, Alexis Bachelay - même s’il passe son temps à nous parler des querelles internes du PS qui n’intéressent que fort peu les Colombiens – et Chantal Barthélémy-Ruiz – qui baisse de rythme ces temps-ci… - actualisent leur blog.
De l’autre côté du spectre (bigre !), Olivier Camps-Vaquer s’essaye à nous délivrer, lui aussi, un message de temps à autre…

Bien seul, Laurent Trupin reste fidèle à sa volonté de présenter régulièrement ses idées, l’actualité et les débats en cours à Colombes.

Et pourtant, les sujets ne manquent pas !

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2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 21:33

Le feuilleton continue…
Rappelez-vous : cet ensemble du début du XIXe siècle avait été récupéré par l’Etat quand le dernier propriétaire, sans héritier, est décédé. La vente par les services des Domaines, imminente, risquait de le voir capté par des promoteurs susceptibles de le détruire. L’association de Sauvegarde du Patrimoine Bâti de Colombes avait immédiatement réagi en se rendant sur place et en réclamant auprès des services compétents que soit effectuée la saisie des biens mobiliers encore présents, de manière légale et respectueuse du bâtiment. Des serrures anciennes et des volets avaient en effet disparu…
La mobilisation des associations et des Colombiens avait ensuite permis de responsabiliser, de façon appuyée, les élus de la majorité de l’époque, dont Madame Gouéta, qui s’étaient engagés à acquérir l’ancienne école pour la sauver. Sollicité lui aussi, Monsieur Sarre avait également fait part de sa volonté de sauvegarder cet élément ancien de notre patrimoine colombien.
Et ce qui devait arriver….arriva : l’immeuble est aujourd'hui mis aux enchères par le service des Domaines.
La vente doit avoir lieu le jeudi 9 octobre à 14h30 au TGI de Nanterre. Mise à prix : 392 000 €. Vous pourrez d'ailleurs visiter les lieux, le vendredi 3 octobre de 9h30 à 10h30.
Il faut donc maintenant que la municipalité passe de la parole aux actes, si elle souhaite réellement que cette ancienne école ne soit pas livrée à une démolition certaine. Il est déjà surprenant de constater que la vente a bien lieu alors que la commune aurait pu bloquer cette étape en intervenant directement auprès de l’Etat.
Rien n’est encore tout à fait perdu, si l’on réagit vite. Il faut pour cela que la ville soit présente lors de l’enchère et confirme sa volonté de se porter acquéreur (ce qui découragera toutes velléités indésirables).
Mais, cette fois, monsieur le Maire, n’oubliez pas ce rendez-vous !

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9 août 2008 6 09 /08 /août /2008 17:34

L’annonce du gel des loyers pour les locataires du parc social de l’OPAC est démagogique et source d’angoisse pour la poursuite du redressement de notre bailleur social para-municipal. Redressement qui avait pourtant pour unique objectif un meilleur service locatif social au bénéfice des Colombiens !

Rapide historique…Le logement social para-municipal, à Colombes, c’est 9053 logements, 6964 parkings et 67 locaux commerciaux. L’OPHLM et la SEMCO, anciens propriétaires des HLM colombiens gérés par la municipalité, accusaient un déficit si important et montraient de tels égarements budgétaires que l’Etat s’en était ému : à eux deux, ces organismes affichaient en l’an 2000, 17 445 000 euros de déficit et un patrimoine mal entretenu où des travaux urgents étaient nécessaires. Il avait été alors imposé un plan de redressement, renégocié en juin 2001, par la Caisse de garantie du logement locatif social. 

Ce plan prévoyait, entre autres, une rigueur de gestion, une maîtrise des dépenses, un contrôle de l’endettement…Pari gagné au bout de six ans ! Avec en plus, des investissements lourds, tels que des ravalements, rénovations complètes, renouvellement d'équipements, etc…Et surtout des perspectives dégagées pour de nouveaux investissements.
Les loyers ? Ils avaient seulement suivi l’inflation, c'est-à-dire entre 1 et 3 % d’augmentation par an. Or, la loi permet une hausse équivalant à l’indice de référence, soit plus du double de la hausse enregistrée pendant cette période. mais, il avait été ainsi décidé, à juste titre, de ne pas matraquer les locataires tout en conservant une souplesse budgétaire. Sage mesure, considérant la hausse actuelle des charges relatives à l’énergie.
Or, aujourd’hui, la nouvelle municipalité décide de geler les loyers pendant un an sous prétexte de redonner du pouvoir d’achat aux plus fragiles socialement. Cette mesure, inscrite sur le programme de la gauche, va coûter au budget de l’établissement public une perte de recettes de l’ordre de 350 000 € pour cette année et beaucoup plus à l’avenir si l’on ne rattrape pas cette perte sur les prochains exercices (ce qui est probable).
Pour quels résultats ? Cette somme n’était pas destinée à se retrouver sur le budget municipal ou au bénéfice de je ne sais quelle autre opération : elle ne pouvait être utilisée que dans le cadre de l’OPAC. C’est donc un budget considérable pouvant servir à de nombreux investissements (cela équivaut, par exemple au changement de 350 chaudières) qui auraient été susceptibles de faire baisser les charges des locataires en les faisant bénéficier d’équipements plus modernes et plus écologiques tout en leur assurant plus de sécurité.
Bref, vous l’aurez compris : le gel des loyers, presque invisible pour chacun des locataires, puisqu’il ne correspond en réalité qu’à 2% environ de hausse effacée, soit seulement 10 euros pour un loyer mensuel de 500 €, représente un vrai manque à gagner pour l’ensemble du parc, c'est à dire pour tous.
Cette façon de considérer le patrimoine et le budget publics montre des méthodes de gestion archaïques et irresponsables.

Nous avions émis de nombreuses propositions en matière de logement social lors de la campagne : je vous invite à les relire à l’aune de cette décision.

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2 août 2008 6 02 /08 /août /2008 11:29

ImageSi c’est Le Parisien qui le dit…Nicole Gouéta et Lionnel Rainfray se sont rapprochés pour se partager les postes supposés à venir : la première se verrait bien député européen et l’autre, maire de Colombes. Ce dernier affirme au passage que la défaite de mars serait à imputer à Rama Yade perçue comme un élément national perturbant le scrutin local, et même à Nicole Gouéta qui n’aurait pas su « être proche de la population ». Cette même population à qui l’ancien maire pense en affirmant que Lionnel Rainfray se doit de s’en faire accepter. On lui fait dire beaucoup de choses à cette population…Enfin, visiblement les jeux sont faits, c’est Lionnel Rainfray qui mènera dorénavant l’UMP à Colombes.
Trois hommes dominent donc aujourd'hui la vie politique colombienne : Laurent Trupin au centre, Philippe Sarre à gauche et Lionnel Rainfray à droite. A moins qu'un outsider se prépare...

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26 juillet 2008 6 26 /07 /juillet /2008 16:55

Je rejoins l’ami Charles, rugby fan revendiqué, pour pousser un cri de rage et un cri du cœur. Quoi, le Racing-Métro 92, rentré depuis peu à Colombes repartirait, cette fois, pour Nanterre ? Sur un site, il est vrai, magnifique, face à la Grande Arche, mais tellement loin de ses racines ! Faut-il rappeler qu’Yves du Manoir était un des rugbymen du Racing ?
Alors quoi, la nouvelle municipalité laissera-t-elle s’en aller notre club de rugby, alors qu’il se trouve au bord d’une entrée dans le top 14 ?
Le Racing-Métro 92, né de la fusion du Racing et du club de la RATP, a certes évolué sur différents stades tout au long de ses 120 années d’existence, avant d’arriver à Colombes.
Rappelons que notre stade est né pour les JO de 1924, non pas de la volonté de l’Etat ou de la commune, mais bien de la résolution sans faille du Racing qui avait alors pris en charge la construction et le financement de cette arène alors ultra-moderne conçue par l’architecte Louis Faure-Dujarric dans des délais miraculeusement courts.
C’est donc bien le Racing qui fit de Colombes une ville olympique.
Il faut donc tout faire pour que le Racing reste à Colombes ! Il y aurait un problème de transport en commun ? Charles propose des solutions de bon sens (bus en liens avec les gares). Il y a en sûrement d’autres. Et c’est aux élus de les trouver pour empêcher ce départ.
Je ne comprends pas : le président Lorenzetti s’engage à financer le nouveau stade et rien ne pourrait être fait pour l’accompagner, l’encourager dans ce projet ? Il va falloir trouver autre chose que des « ce n’est pas de ma compétence » ou « on est désolé » si l’on veut que le Racing reste à Colombes. Mais le veut-on vraiment ?

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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 23:13

Philippe Sarre avait annoncé lors de son élection en mars (ciel, déjà 5 mois !) qu’il ne voulait pas cumuler les mandats et qu’il renonçait donc à celui de conseiller général du canton de Colombes Nord-Ouest (Petit-Colombes, les Grèves, Plateau). Il avait même glissé lors d’une réunion publique que le cumul des mandats était, selon, lui, bien souvent guidé par le seul cumul des indemnités… (Environ 2300 € mensuels pour un conseiller général et 5000 € pour un maire).
 
Divers bruits courent depuis…Sa démission ne serait plus d’actualité ou serait repoussée pour des raisons de tiraillements internes à la section socialiste : le candidat pressenti, Bernard Lucas, ne recueillant pas tous les suffrages de ses camarades. Par ailleurs, la victoire aux municipales aurait donnée des ailes à certains qui se verraient bien calife à la place du calife et jugeraient la place plutôt bonne à prendre tant la perspective de gagner leur parait assurée. (On se rappelle que Philippe Sarre avait conquis le canton Nord-Ouest aux Communistes en 2004, en battant la candidate UMP avec plus de 65 % des voix.)
 
Mais quel bénéfice pour le canton ? Le bilan de la gauche au Nord-Ouest de Colombes est-il vraiment si positif ? Voici les questions que devraient se poser les socialistes avant de se battre pour désigner leur candidat.

Ces quartiers sont d’une importance majeure pour notre ville tant ils représentent un condensé, un concentré, de notre paysage municipal : pavillons du plateau, logements sociaux du Petit-Colombes et des Grèves. C’est Colombes en plus petit ! Et en beaucoup plus difficile ! La Croix-Rouge classe même le Petit-Colombes dans les zones les plus pauvres des Hauts-de-Seine : voici le résultat d’une gestion de gauche depuis de longues décennies.
Le plan de Rénovation Urbaine (version urbaine du plan Borloo piloté par l’ANRU) démarré aux Grèves avec le projet de résidentialisation, l’ouverture d’une rue et la prolongation d’une autre, aurait pu avoir vocation à dynamiser le quartier pour le sortir de cet état.
Mais les deux axes choisis (les rues et la résidentialisation) sont insuffisants pour répondre aux véritables problèmes d’intégration, de socialisation, d’éducation et de sécurité du quartier. Nous avons d’ailleurs, depuis longtemps, déploré le manque d’ambition de cette opération (qui mobilise pourtant plus de 260 millions d’euros pour l’ensemble des trois quartiers !).

Le déménagement du collège Henri Dunant est aussi l’expression de cette unanimité pour que rien ne change vraiment. Le déplacement de l’ensemble des collégiens d’Henri Dunant au sein du nouvel établissement des Gros Grès est une aberration que Mme Gouéta et M Sarre ont préparé et mis en œuvre ensemble, l’une par manque de dialogue et l’autre par idéologie.
Les riverains de la Petite-Garenne se préparent donc à accueillir 500 adolescents des Grèves et du Plateau, dès la rentrée prochaine. Et cela pendant au moins 3 ans, le temps que le nouveau collège Henri Dunant soit reconstruit.
Que se passera-t-il ensuite ? Gros-Grès sera doté d’une très mauvaise réputation à cause de sa fréquentation d’origine et Henri Dunant II ne recevra plus que les quartiers nord, puisque le Plateau sera dirigé vers Gros-Grès. Bref, une ghettoïsation accentuée se profile pour le nouveau collège et le quartier.
On le voit bien, la solution ne sera pas trouvée par ces nouveaux élus de gauche dont la volonté reste de figer la situation. Ce conservatisme effréné s’explique par la volonté de préserver leur bastion électoral au mépris même des populations qui y vivent. Surtout ne pas modifier la structure sociale d’un quartier, même s’il est en perdition ! Voici un bel acte de courage et de responsabilité ! Et voici donc le bilan et le programme du conseiller général de gauche. Je pense donc évidemment qu’il faudra faire un autre choix pour sortir de l’ornière. Mais nous en reparlerons….si M Sarre démissionne vraiment !

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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 20:20

Je pensais comme tout le monde que le nouveau maire était quelqu’un de raisonnable, de modéré, peu porté au dogmatisme ni à l’idéologie. Bien sûr, j’avais noté qu’il avait préféré l’alliance avec les communistes plutôt qu’avec le MODEM. Pourtant, je ne pouvais m’empêcher de reconnaître à sa manière de faire et de s’exprimer une certaine « ouverture » que l’on aurait pu qualifier de « bobo ».
Et bien non, j’avais tort, et un grand nombre de Colombiens vont se sentir quelque peu victime d’une escroquerie, ayant voulu choisir un édile modéré et se retrouvant avec un beau-parleur agréable, certes, mais surtout avec un véritable socialiste à la mode vieille école.
Je m’explique. Quelles sont les nouvelles orientations qui commencent à se faire jour ? Relance de la construction du logement social dans les quartiers nord, gel des loyers HLM, démembrement de la police municipale, reprise de l’assistanat (par le biais des quotients familiaux), saupoudrage général des associations, arrêt des démolitions des barres des années 60, réorganisation des villages en quartiers, transformation du conseil municipal en tribune pour appuyer les sorties des leaders socialistes nationaux, etc, etc..
Bref, c’est rouge, tout rouge, suivant scrupuleusement le programme des communistes !

Pour sortir de ces vieilles lunes, monsieur le Maire, il va falloir s’émanciper des deux attaches qui vous clouent au sol : la gauche de la gauche, d’une part ; les vieilles recettes éculées et catastrophiques, d’autre part. Mais, pour cela, encore faut-il en avoir envie !

Je vous propose de reprendre le constat que nous avions effectué, au MODEM, mais aussi chez vous, à savoir celui d’une ville fracturée. Les mesures que vous allez mettre en œuvre vont accélérer la paupérisation du nord, le ghettoïser encore davantage. Il faut pourtant recoudre Colombes ! Ne ressortez pas les anciennes recettes, ne suivez pas les communistes dans leurs incantations et leurs potions : elles mènent à la ségrégation sociale définitive, héréditaire, systématisée et mécanique, comme à Gennevilliers.
Il vous faut faire preuve de pragmatisme et de lucidité pour comprendre que l’insécurité se traite avec plus de sécurité, l’enfermement urbain avec l’oxygène d’un profond réaménagement, l’exclusion avec l’intégration par le haut. Mais, nous en reparlerons.

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24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 21:16

L’Association des Riverains du Viaduc Ferroviaire de Colombes fait son Assemblée Générale mercredi à 19h à la Maison des Associations. « Toute personne souhaitant y assister est la bienvenue » nous précise le tract reçu dans la boîte aux lettres. L’association a pour but de militer pour une diminution des nuisances liées au trafic ferroviaire. Les chiffres fournis par l’association sont en effet « assourdissants » :

450 trains par jour dont plus de 230 directs
50 % d’augmentation globale depuis l’ouverture de la ligne Ermont-Eaubonne et même 75 % pour les lignes directes.
 Le premier train est désormais à 4h57, le dernier à 1h12, soit une trêve de 3h45 au lieu de 4h30 auparavant.
Une vitesse moyenne de 100 km sur le viaduc, quelle que soit l’heure !

Avec pourtant un viaduc vétuste…

Voici les propositions de l’association :

- Limitation de la vitesse des trains à 60 km/h
- Installation d’un écran anti-bruit, après concertation
- Utilisation de motrices moins bruyantes

Pour s’associer au combat de l’association, rendez-vous donc à la Maison des Associations à 19h. Sinon, envoyez vos coordonnées au 10, 12 avenue Ménelotte et 21 rue Saint-Hilaire.

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