10 février 2013
7
10
/02
/février
/2013
18:46
La rue Saint-Denis va devenir piétonne entre la Gare et le Boulevard de Verdun. C’est une décision autoritaire du Maire qui a bâclé la concertation en ne laissant que moins de six mois à la population, et surtout aux riverains, pour s’exprimer. Du côté des commerçants, convoqués à part lors des rares réunions publiques, comme des parias, c’est l’amertume. Vent debout contre ce projet du tout-piéton, ils n’ont pas été écoutés, ni entendus. Et ils en paient les frais aujourd’hui que les travaux ont commencés. Déjà, lors des fêtes de fin d’année, les illuminations, guirlandes et autres décorations n’ont pas été posées comme à l’habitude. Et le chantier a démarré, au tout début des soldes de janvier ! Comme si rien ne devait leur être épargné, à notre commerçants, les travaux se déroulent, sans aucune communication, ni barriérages qui valoriseraient un tant soit peu notre pauvre rue transformée en bourbier, forçant les passants à slalomer entre les engins, les trous et les tuyaux. Bref, du grand n’importe quoi. Si l’on voulait étrangler le petit commerce du centre-ville, on ne s’y prendrait pas autrement.
Pitié pour notre centre-ville, Monsieur le Maire, arrêtez le massacre. Les commerçants voient leur chiffre d’affaire fondre. Comme si la crise n’était pas suffisante. Et derrière, il y a des emplois, des familles, qui se trouvent mis en danger. Le centre-ville, c’est un peu un comme écosystème. Où tout est lié. Les clients, les commerçants, les habitants. Quand un commerce souffre, c’est toute la rue qui se trouve fragilisée. Quand la dynamique et la croissance sont là, c’est tout le centre-ville qui en bénéficie.
Aujourd’hui, notre centre-ville est en péril. Il va falloir que la municipalité comprenne que l’on ne peut se passer des commerçants pour animer notre rue Saint-Denis, et les traiter ainsi, pendant les longs mois que vont durer les travaux, c’est leur promettre une mort à petit feu.
15 mars 2009
7
15
/03
/mars
/2009
12:58
On ne comprend plus rien ! Depuis l’application de la nouvelle loi du 2 août 2005 en faveur des petites et moyennes entreprises (Titre VI) : et notamment du décret du 26 décembre 2007 relatif au droit de préemption des communes sur les fonds de commerce, les fonds artisanaux et les baux commerciaux en vue de la sauvegarde du petit commerce en centre-ville, rien ne va plus pour les commerces du centre de Colombes.
Le périmètre voté sous la précédente municipalité, à l’unanimité, a permis à la loi de s’exercer et à la commune de préempter les fonds commerciaux quand elle estime devoir le faire. Bien sûr, cette pratique est encadrée : la sortie du droit public, c’est-à-dire l’interruption du transfert de propriété, n’est que temporaire, puisqu’elle ne dure qu’un an. 
Cela signifie que la commune ne dispose que de 365 jours pour choisir un remplaçant à l’acheteur que le commerçant a trouvé. Mais, les critères du choix de la municipalité ne sont toujours pas connus. Alors, comment les nouveaux commerçants sont-ils sélectionnés ?
Cela fait maintenant deux ans que le sujet est sur la table et que l’on réclame que les règles du jeu soient enfin clarifiées. Il faut sécuriser les commerçants qui investissent leur future retraite dans leur fonds de commerce, aujourd'hui sans connaître les conditions de sa revente.
Pour l’heure, trois fonds ont fait les frais de cette disposition : - l’ancien pressing (à l’angle Verdun-Valmy/Saint-Denis) ; - le marchand d’électro-ménager (E.M.T) ; - le local de l’ancien vidéo-club (devant la gare).
Quel est le bilan ? Le premier avait été préempté pour empêcher l’installation d’une nouvelle banque dans un
secteur jugé saturé… Et finalement, la banque vient de finir son emménagement pour une ouverture prévue le 24 mars prochain. Le second est toujours sans propriétaire alternatif… Et il est à craindre que la même conclusion attende cet espace, lui aussi, acquis par un établissement bancaire… Seul le dernier local, occupé actuellement par un fleuriste, semble avoir réussi sa reconversion, mais l’acheteur dépossédé n’était pas une énième banque/pressing/opticien/coiffeur dont la rue Saint-Denis regorge ! Il ne s’agissait que d’une boulangerie industrielle, type « Paul ».
Le bilan de ce nouveau périmètre de sauvegarde commercial reste donc à construire… Et surtout à définir en concertation avec les commerçants eux-mêmes !
9 décembre 2006
6
09
/12
/décembre
/2006
10:03
Un peu de "province" dans notre banlieue !
| Le service municipal "commerce et marchés forains" en partenariat avec l'associations "Vins et Gastronomie de France" vous convient au 11ème salon du vin et de la gastronomie
Samedi 9 et dimanche 10 décembre de 9h00 à 20h00 salle du Tapis Rouge, rue de la Liberté
Entrée gratuite Renseignements : 01 47 60 83 76 |
Cette initiative, aujourd'hui pilotée par Yves Coscas, maire-adjoint au commerce, accompagne l'intérêt croissant des Français - et des bien sûr des Colombiens ! - pour la bonne chair. Rappelons qu'un fromager a ouvert récemment sur la place de l'Ilot 19 "le Village", rue Saint-Denis, pour nous offrir le meilleur des fromages de nos terroirs.
Published by Denis Butaye
-
dans
Commerce
14 janvier 2006
6
14
/01
/janvier
/2006
14:28
Colombes possède un lien avec la A86 qu'il faudrait approfondir. Nanterre, Villeuneuve La Garenne ou encore Rueil ont déjà mis à profit le passage de cet axe majeur de la circulation francilienne : 110 à 140 000 véhicules par jour ! Le tunnel de Rueil et la connection avec la partie Sud sont en passe d'être finalisés. Ce qui ajoutera d'autant au flux d'automobilistes.
Quel axe de réflexion ? A Colombes, le lien avec son autoroute est depuis toujours vécu comme une contrainte. La A86 ? Qu'est ce que c'est pour un colombien ? Un fossé entre son parc Pierre Lagravère et son tissu urbain naturel. Une passerelle piétonne a donc été jetée par dessus pour favoriser une circulation entre les deux. Un enfouissement a même été envisagé. Pourtant cette autoroute pourrait résoudre plusieurs problèmes au lieu d'être une difficulté contre laquelle il faudrait lutter.
Une zone semi-industrielle, semi-commerciale existe aux Grèves, c'est la Zone Industrielle de la Plaine. Elle s'ouvre depuis le boulevard Charles de Gaulle par l'enseigne Kiloutou et s'étend un peu au delà de la rue de Seine. Elle comprend des PME et PMI qui n'ont que très peu de liens avec Colombes.
Ma proposition consiste à créer un centre commercial thématique comme le concept "Quai des Marques" qui prospère dans le 95 ou le 92. Ce centre assurerait sa vitalité de sa visibilité et de son accès facile depuis la A86, permettrait de proposer un emploi peu qualifié mais hautement valorisant à des dizaines de personnes et apporterait un dynamisme à ce quartier.

Quai des Marques à Franconville
Published by Denis Butaye
-
dans
Commerce