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Le Racing-Métro 92

 

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 11:10

"La cité du mâle" - REPROGRAMMATION SUR ARTE, ce soir Mercredi 29 septembre à 21h35 dans la THEMA : « Femmes pourquoi tant de haine ? »


03467392-photo-la-cite-du-male.jpgMardi dernier, ARTE a déprogrammé dans l'urgence le documentaire "La cité du mâle", après avoir pris connaissance une heure avant la diffusion des risques encourus par une personne liée à ce film. La chaîne le reprogrammera ce mercredi 29 septembre à 21h35, ainsi que l’ensemble de la THEMA "Femmes, pourquoi tant de haine ?", après avoir procédé aux modifications permettant en particulier d'assurer de manière plus effective l'anonymat de certains protagonistes du film, et d’éviter tout risque de diffamation. Un débat fait rage entre la journaliste et la réalisatrice sur les raisons de cette déprogrammation.
 

Mais regardez ce documentaire, si vous n'avez pas peur de la réalité.

 

Présentation du film : Retour à Vitry, où Sohane fut assassinée dans un local à poubelles, et coup de projecteur sur les agressions machistes dans les cités.

 2004, à Marseille : Ghofrane, 23 ans, est lapidée. 2005, à Neuilly-sur-Marne : Chahrazad, brûlée à 60 % par son ex-petit ami, est maintenue plus de six semaines dans un coma artificiel. 2009, Oullins, dans la banlieue de Lyon : Fatima, 22 ans, est étranglée par son frère… La jeune femme s’était fiancée et avait trouvé un emploi. Chaque jour, les services de police enregistrent plus d’une vingtaine de plaintes pour des actes de délinquance similaires… Cathy Sanchez s’est immergée plusieurs semaines à Vitry, là où, en 2002, Sohane, 17 ans, est morte brûlée vive dans un local à poubelles… La réalisatrice, qui s’était mobilisée à l’époque, veut comprendre comment les choses ont évolué. Pourquoi les violences faites aux femmes sont-elles trop souvent ignorées ou minimisées ? À travers les scènes de la vie quotidienne, les dits et les non-dits, se dégagent les valeurs autour desquelles se construit une certaine identité masculine et le constat d’une situation qui ne cesse de se dégrader.

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 09:18

« Classi-cité » est une toute jeune association créée pour donner corps à ce projet, en juillet 2011.

 

musique.jpgDans toute la ville, pendant une semaine, des musiciens donneront concerts et représentations, en plein air et en salle, pour proposer une promenade musicale à la rencontre des Colombiens.

Au programme, des musiciens talentueux, reconnus et ou novices, se produiront autour d’un répertoire classique qui mêlera les compositeurs les plus connus à ceux qu’il reste à découvrir.

Une radio Web, de la vidéo… viendront apporter à cet évènement une dimension qui fera de notre ville une destination courue pour les amateurs et les professionnels.

Nous avons besoin d’aide
pour réaliser ce projet ambitieux.

Nous appelons donc toutes les bonnes volontés à nous rejoindre !

 

Renseignements : classicite@laposte.net / groupe Facebook.

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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 21:19

On connaissait les vignettes géantes posées avant 2001 sur les façades de particuliers, au centre de notre ville.
Elles témoignaient de l’histoire de Colombes, de notre passé industriel ou artistique. Le pari était plutôt réussi : créer une sorte de jeu de piste, surprenant et plaisant, tout en mettant en valeur notre patrimoine.
Aujourd’hui, de nouveaux thèmes voient le jour. Toujours le même artiste, Jean-Marc Paumier. Mais cette fois, ce sont les bâtiments municipaux (ou quasi) qui seuls se trouvent ornés. Et selon une démarche tout à fait différente : les thèmes choisis sont politiques. Avec des slogans et des visuels qui fleurent bon la propagande.
Ainsi, Jaurès ou Toussaint-Louverture nous haranguent du haut du mur qui les reçoit : « C’est qu’au fond il n’y a qu’une seule race l’humanité » annonce le pacifiste ; « je suis de la couleur qu’on persécute » assène le général haïtien. Ah, cette belle intention ! Ces messages si généreux !
On pourrait s’y laisser prendre… Si on ne se rappelait pas que ces deux figures ont été choisies sur des critères politiques et placés là pour fustiger notre histoire.
Jaurès comme partisan d’un pacifisme béat devant une Prusse hégémonique, héros finalement de ceux qui pensent que la Grande Guerre était un conflit pour rien, niant ainsi les millions de morts pour la France et la libération de l’Alsace-Lorraine. Toussaint-Louverture est érigé en chantre d’une vision historique communautariste et faire-valoir de ceux qui estiment être des victimes du méchant colonialisme. Je récuse ces tableaux perpétuant la repentance permanente et construisant des murs entre nous. De la culture ? Non. De la pure propagande.
Et les figures habitées par le rassemblement des Français ? Pourquoi ne pas valoriser un De Gaulle appelant à la Résistance ? Un Henri IV signant l'Edit de Nantes ? Un Descartes, un Jacques Cartier, un Foch, un La Pérouse, un Saint-Exupéry, que sais-je encore… ?
Visiblement, la Gauche municipale est prise de la frénésie du tatouage mural. Afin d'apposer sur la ville une marque idéologique démonstrative.
Triste.

PS : Si l'artiste n'est évidemment pas en cause, ce sont bien les sujets qui, eux, posent question. Qui a commandé ? Qui a choisi les sites ? Et pourquoi ? Tout ceci sans débat ni en conseil de quartier ni en conseil municipal. Alors que le symbole est plus visible que le nom d'une rue, qui, elle, doit faire l'objet d'une délibération municipale.

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26 mai 2008 1 26 /05 /mai /2008 19:47

Ca y est, j’ai succombé à la pression marketing intense de Fabrice…J’ai acheté son ouvrage à la librairie les Caractères. 19 € pour 300 pages.

La couverture met tout de suite dans l’ambiance thriller complot enquête. L’histoire est menée de manière haletante et je vous conseille de l’emporter à l’occasion d’un voyage (en train ou en avion, voire en hélicoptère…). Je ne veux pas déflorer le sujet, donc je ne vous dirai rien sur l’histoire. A vous de la découvrir !
Colombes n’est pas absente du scénario. Une course poursuite oppose les gentils et les méchants dans les cités du Petit-Colombes. On s’y croirait !

Bravo à l’auteur pour son travail. Je me suis senti happé par l’énergie de son roman à la manière d’un Da Vinci Code. Alors, bientôt un film, Fabrice ?

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8 septembre 2007 6 08 /09 /septembre /2007 11:52

La culture est un sujet à la fois passionnant et difficile. Tout le monde pourra s'accorder à dire qu'il est indispensable pour une commune d'offrir une proposition culturelle large et adaptée, permettant à tous un épanouissement et une ouverture propres à favoriser l'intégration dans notre environnement et finalement le monde d'aujourd'hui. Travailler le fond et la forme, titiller la curiosité, que le savoir soit à la portée de tous, voici quelques unes des missions assignées à ceux qui font de la culture leur métier, à Colombes. Pour un objectif simple, faire en sorte que l'encéphalogramme de nos concitoyens ne soit jamais plats, mais puisse ressentir des inflexions illustrant la découverte intellectuelle.

La mission n'est donc pas aisée, mais indispensable à l'adaptation à notre société actuelle. Il y évidemment au coeur de toute politique culturelle, une vocation pédagogique, éducative.

Beaucoup de choses existent à Colombes. Et souvent de grande qualité. Il faudrait peu pour aller encore plus loin. Sans doute de la coordination et de la communication pour mieux diffuser une offre culturelle encore plus cohérente.

Mais, trois projets me semblent pourtant pas envisagés. Alors qu'ils pourraient devenir des pôles majeurs de notre vie culturelle. Il faut à notre ville une véritable médiathèque centrale, une plate-forme d'art contemporain et un véritable musée identitaire.

La médiathèque doit être pensée comme une ouverture au monde du media (tous les supports, les canaux doivent être explorés : livres, internet, CD, nouveaux formats, interactivités...) Avec des rencontres, des cours, des visites, des découvertes, etc... La médiathèque n'est plus un lieu de prêt de bouquins. Une nouvelle médiathèque, au centre, ferait entrer Colombes dans la nouvelle génération d'aujourd'hui.

L'usine en briques aux toits de sheds, rue du Bournard, le long du parking du marché, pourrait devenir un e série d'ateliers d'artistes, ouverts sur le public, offrant une rencontre artistique évolutive et quotidienne. Inutile de démontrer la richesse de cette présence pour Colombes.

Enfin, un musée, c'est vieux et poussiéreux ? Un lieu de rencontre avec son histoire, son environnement, sera toujours indispensable à l'intégration de chacun dans son espace-temps. Dans une ville de banlieue, comprendre que nous faisons partie d'un espace commun permet à tous de s'approprier un peu sa ville ! Je pense néanmoins qu'un nouveau musée pourrait être créé autour de la thématique de la banlieue, ouvert sur la création contemporaine, réunissant les communes de la boucle nord pour créer un lieu ambitieux et unique.

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14 janvier 2006 6 14 /01 /janvier /2006 12:07

La culture se doit d'être soutenue par des projets ambitieux pour réussir à s'imposer dans un monde de communication et de publicité.

Seule une coopération entre les municipalités peut parvenir à faire émerger des opérations sufisamment importantes pour toucher un public large et peu enclin à se mobiliser.

Il existe pourtant des axes de réflexion qu'il serait utile de développer. En voiçi déjà deux :

- La crise des banlieues nécessite (aussi) une réponse culturelle. Un Centre culturel de la Banlieue regroupant un musée, une médiathèque, une pinacothèque, des salles d'expositions, de spectacles, de réunion, etc... pour affirmer une authentique identité de banlieue et permettre un expression dégagée de la violence, serait un axe de réflexion propre à être le sujet d'un projet intercommunal.

- D'autre part, la mise en synergie des différents équipements culturels des villes comme Bois-Colombes, La Garenne-Colombes, Colombes, Asnières, Gennevilliers et Nanterre accompagnerait utilement les utilisateurs qui ne s'arrêtent pas aux frontières administratives communales pour aller voir un spectale ou écouter un concert. Une communication concertée, une carte commune, un plan d'ensemble permettraient de réaliser des économies et de ne pas entrer dans des compétitions stériles tout en rationnalisant une offre culturelle en adéquation avec son public.

Alors, proposons la mise en place d'un groupe de travail composé des différents adjoints au maire chargés de la culture, non pas réunis par des critères administratifs ou politiques mais par la volonté de faire émerger un projet commun, nouveau ou destiné à rendre plus efficace l'ancien.

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