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Le Racing-Métro 92

 

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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 22:50

Et c’est reparti ! Si vous lisez bien le journal municipal… il ne fait plus aucun doute que nos impôts vont – encore – augmenter ! Du grand n’importe quoi. Il semble qu’à Colombes, on passe son temps à utiliser la variable fiscale pour de petits jeux tactiques qui commencent à agacer sérieusement la population.
Reprenons l’histoire depuis 2000. Je ne vous ferais pas l’offense de vous rappeler qu’il y a trois grands impôts locaux (taxe d’habitation, taxe foncière et taxe professionnelle) et que ceux-ci sont calculés en fonction d’une base décidée par l’Etat ajoutée d’un taux, lui-même voté par les exécutifs locaux bénéficiaires (principalement la Commune, mais aussi la Région et le Département). La base augmente sans cesse, bien sûr, sous l’impulsion de Bercy. Et les taux municipaux ? Ils font du yoyo. Et c’est bien ça le problème.
Les taux s’envolent – vous vous souvenez ? – en 2002, de 30% pour désendetter la ville et retrouver des marges de financement. En 2006, ils baissent, un peu (2%) : les finances sont meilleures, dopées par les recettes des droits de mutation, les nouvelles rentrées de taxe professionnelle et surtout par… les efforts consentis pas les Colombiens. En 2007, ils chutent cette fois de 10%. Bigre, les élections arrivent ! Voilà la gauche. Ils l’avaient annoncé, ils le font : les taux sont votés à la baisse (2%) en 2008. Et voilà maintenant qu’ils seraient de nouveau orientés à la hausse ! Bref, du grand n’importe quoi. Une politique fiscale illisible, à la petite semaine, illustrant l’absence de cohérence à long terme. Du pilotage à vue, en somme. De la pure manipulation pour des annonces infantilisantes : « on baisse les impôts ! ». Tu parles !
Aussi, c’est le total de la feuille d'impôt qui va nous intéresser encore davantage. Parce que la valse des taux, si elle peut être maquillée pour faire apparaître une sorte de « retour à la moyenne », masque une réalité bien palpable pour les contribuables colombiens. Avec un paramètre à ne pas oublier : si les taux vont remonter, c’est parce que, nous dit-on, il n’y a plus d’argent. Encore ! On se retrouve au même point – voire pire – qu’en 2002, avant la hausse de 30%. Mais depuis huit exercices budgétaires, les Colombiens ont payé. Et beaucoup. (Pour une somme de 1000 € en 2001, l’impôt a évolué à 1300 € de 2002 à 2006, pendant 3 ans, soit une augmentation de 1200 € sur 4 ans, pour une petite baisse de 24 € en 2007, une plus importante de 118 € en 2008 et enfin 21 € en 2009, donc une baisse totale de 163 € pour un « plus-payé » globale de 1037 € sur toute la période 2002-2009!) Incroyable ! On veut donc nous faire passer des vessies pour des lanternes en nous disant que les impôts sont désormais revenus dans la moyenne. Une nouvelle hausse serait un hold-up invraisemblable pour le contribuable qui a abondamment payé depuis 8 ans pour… se retrouver dans une situation financière toujours dans le rouge !

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commentaires

M
<br /> Et page 11 du programme pour les élections municipales de 2008 de la gauche et des écologistes rassemblés il avait été écrit :<br /> A Colombes la décision d’augmenter les impôts n’est pas acceptable.<br /> Après une analyse de la situation budgétaire, après la baisse insuffisante de 10% de 2008, nous poursuivrons régulièrement la baisse de impôts locaux…<br /> <br /> <br />
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