Au bout d’un an et demi de mandat, déjà un bilan ? Lancée avec force communication (combien ça coûte ?) et accompagnée d’un blog (encore un ?), cette nouvelle campagne de propagande nous renseigne sur la manière dont le maire entend mener son mandat : poudre aux yeux à tous les étages.
Ne soyons pas bégueule. Allons-y quand même : exerçons notre droit d’inventaire des réalisations du maire, depuis son élection. Je cherche, je cherche… Mais qu’a-t-il donc fait ? Je ne vois pas. Désolé. Il n’y a rien de concret à mettre au bilan de M Sarre : pas de nouvelle crèche, pas de nouvelle école, pas de nouvelle médiathèque, de nouveaux locaux d’activités... Hormis ce qui était déjà lancé précédemment. Ah si, j’oubliais… la politique de sécurité municipale n’existe plus. Et aussi… un Agenda 21 qui s’achemine vers un document politicien dépassé et sans envergure, ou encore des conseils de quartier devenus le dernier endroit à la mode pour papoter autour des petites miettes de décision que la municipalité entend offrir en partage aux habitants. Entre nous, un conseil de quartier sans réel budget ni débat, c’est un peu comme une voiture sans essence, non ? Parce que les grands sujets (les vrais ?) comme celui du stade Yves-du-Manoir ou la future hausse des impôts, c’est pas là-bas que vous en entendrez parler. Quoi d'autres ? L'endettement qui atteindra bientôt plus de 150 millions d’euros, c'est-à-dire davantage qu’en 2002, avant la triste hausse des 30%. Ou enfin, la rue Saint-Denis qui se déprécie avec des ravalements moches, des poses d’enseignes en plastique ou des fenêtres PVC. Ne parlons pas non plus de la propreté des rues. Fameux, le bilan. Encore bravo. Et il reste encore un peu plus de quatre ans.
Ah si ! Il y un élément positif. Fini le temps d'un maire préférant son bureau au trottoir colombien. Nous avons des élus qui ne supportent pas le renfermé. Ca c'est bien. Mais si c'est pour faire du vent...
Non, pour le bilan, franchement, il n’y a pas de quoi pavoiser. Encore moins dépenser du papier pour cela et faire perdre du temps aux Colombiens en réunions d'autosatisfaction compassée.
