La dureté des débats droite-gauche, l’importance des enjeux à venir (plus de dépenses publiques pour la gauche, 
nécessité de contenir la dette à droite pour conserver nos capacités d'emprunt avec la notation AAA), l’exigence de clarté auprès de nos concitoyens imposent aujourd’hui de se rassembler.
Retourner à l’UMP, pour moi, est devenu une nécessité politique.
Il faut se rassembler, je le répète. A l’heure où notre pays peut basculer complètement à gauche, avec des pouvoirs étendus à l’ensemble des strates (de la Commune à l’Etat, en passant par les Départements, les Régions et désormais le Sénat), les divergences d’idées, si elles demeurent toujours légitimes, ne doivent pas favoriser la victoire de la gauche.
Si le président de la république passe à gauche, avec l’assemblée nationale, en mai-juin prochains, jamais dans l’histoire de la Ve république, un camp n’aura eu autant de pouvoirs, notamment celui de réviser la constitution.
Au moment où on entend l’outsider des primaires socialistes vouloir faire plier les deux finalistes à ses vues, notamment sur l’idée d’une VIe république parlementariste, il faut se souvenir que notre constitution, même révisée de nombreuses fois, reste le garant de la grandeur de notre pays, de la stabilité et de l’équilibre de nos institutions.
Il y a des enjeux qui dépassent nos désaccords, qui nous obligent envers nos électeurs. Notre responsabilité, c’est de nous rassembler pour la défense de notre grande conquête originelle, à nous gaullistes : notre constitution.
