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Le Racing-Métro 92

 

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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 21:52

Dans le cadre de la campagne des législatives, je souhaite aborder les grands sujets qui nous préoccupent. Aujourd'hui : faire face à la crise.

L’heure est grave, la situation se durcit. Le gouvernement a déjà commencé à agir (réforme des retraites, réductions budgétaires, baisse du nombre de fonctionnaires, révision générale des politiques publiques…). Mais, la crise impose désormais des choix rendus urgents. Car notre système est en faillite.
En 2011, l’Etat a encore dépensé plus qu’il n’a engrangé de recettes. Cela dure depuis 30 ans.
C’est presque 70 milliards d’euros de trop, par rapport à nos recettes. L’Etat dépense 40% de plus de ce qu’il gagne!
Et 1730 milliards de dettes (26500 € par Français). Près de 85% d’endettement, si on rapproche ce montant de notre PIB. Comment tenir à un tel niveau ? Comment réussir à maintenir notre notation déjà dégradée AA+, qui nous assure des taux d’intérêt acceptables - donc une charge financière la plus basse possible - alors que la dette devient le poste de dépenses annuelles le plus important du budget national ?
Nous vivons au-dessus de nos moyens depuis trop longtemps et demain, il faudra payer.
dette.jpgIl n’y a qu’une approche face à ce défi gigantesque : le courage, la lucidité. La France peut changer, peut relever ce défi. Si ses représentants sont courageux et osent affronter la réalité. Pas pour casser notre système social, nos retraites. Mais pour en préserver l’essentiel. Et finalement le sauver.
Il va falloir continuer à se retrousser les manches. Seule une croissance dynamique pourra nous aider à payer ce que nous devons et à conserver une partie essentielle de nos prestations sociales, comme les Retraites. Créer de la croissance, c’est notre mission et notre responsabilité.
Assez de nouvelles dépenses publiques, de nouveaux guichets d’assistance. Il faut de l’oxygène pour ceux qui font l’emploi, pour ceux qui font marcher l’entreprise France : c’est à dire les consommateurs et les entrepreneurs, de la toute petite entreprise à la grande société. Donnons de l’air aux commerçants, apportons de l’air aux PME, à ceux qui prennent des risques pour créer de la richesse nationale et des emplois. Et favorisons la consommation, la propriété, le pouvoir d’achat pour nous tous qui payons des impôts toujours en augmentation, et qui faisons tourner la machine économique par nos achats.
Il faut continuer à baisser nos dépenses publiques. Pour la première fois depuis 1945, le budget national est en baisse pour l’année 2012. Il faut continuer à revoir les cadeaux fiscaux (mais pas les avantages type « Sellier » qui permettaient de dynamiser le logement, notamment en Ile-de-France), mais il faut surtout continuer à baisser les charges pour les entreprises et les salariés pour libérer du pouvoir d’achat, relancer la consommation.

Il faut desserrer la ceinture du contribuable et resserrer celle de l’Etat.

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