Alexis Bachelay, notre député par défaut, n’a pas peur du ridicule. Il tweet pendant la conférence de presse du Président de la République : « du temps du général de Gaulle, personne n’aurait posé une question sur un parapluie… La question fut posée. Il ne fallait pas y répondre. » Mais, monsieur le Député par hasard, le Général de Gaulle, puisque vous le citez alors que votre parti n’eut de cesse de l’attaquer en son temps, pensait que sans appui majoritaire du peuple, il était indécent de revendiquer en être le représentant. Il n’aurait tout simplement pas accepté d’être « élu » député comme vous l’avez été. Par des combinaisons, derrière le dos des Colombiens, Gennevillois et Villeno-Garennois. Grâce à d’obscures tractations menées dans vos arrière-cuisines politicardes, comme tout le monde les hait. Le Général de Gaulle, vous dîtes ? Comment osez-vous ? Vous qui yoyotez sans cesse entre vote pour et vote contre le gouvernement, selon l’humeur des sondages et les pressions du parti. Vous qui n’avez eu comme expérience des réalités que le cocon des opportunités offertes aux apparatchiks assidus du parti. Le parti, pour vous, c'est votre monde, votre univers, votre pays. Le Général de Gaulle n'avez qu'un parti : la France. Et Vous ? Vous n’avez qu’une hâte, celle de voir naturalisés, donc intégrés aux précieuses listes électorales, des milliers d’Algériens « Chibanis » pour espérer vous constituer une clientèle électorale qui vous permettrait de conserver votre siège usurpé. Tout cela au mépris du débat public. En force, en catimini, par le biais d’un petit amendement, un « cavalier » glissé subrepticement dans une loi sur la vieillesse… Des petites combines.Toujours au nom de grands principes moralisateurs. Mais surtout destructeurs de notre nation, la chère patrie du Général. Que vous cassez, sans vergogne, pour votre petit intérêt partisan. Tout comme la Métropole du Grand Paris. Un passage en force, au mépris des populations et sans leur demander leur avis. Le Général de Gaulle, si soucieux du développement de Paris, avait voulu créer les départements de la Petite Couronne. Celui des Hauts-de-Seine, par exemple. Pour plus de proximité et d'efficacité dans la mise en oeuvre des politiques de développement territorial. Pour "déconcentrer" Paris. Et notre député national, de n’avoir qu’une idée en tête : détruire notre département pour fusionner avec la Seine-Saint-Denis, recentraliser la région parisienne, recréer de nouveaux impôts, un grand machin administratif… Du temps du Général de Gaulle, Monsieur le Député, on considérait que seul le peuple disposait de la souveraineté. Personne d’autre. Ni les partis. Ni les élus de circonstance. Et quand on se réfère au Général de Gaulle, alors qu’aujourd’hui le peuple ne supporte plus les élus socialistes, on devrait d’abord en tirer la seule conclusion qui vaille : il faut vous démettre, pour laisser au peuple le soin de réparer tout ce que vous avez cassé.