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Le Racing-Métro 92

 

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 15:05

Sans-titre-1-copie.jpgDimanche 9 septembre 2012, vers 21h30, au Luth à Gennevilliers, cinq individus masqués avaient pénétré dans le bus 235 (Asnières-Gennevilliers-Europe) avant d’asperger les sièges d’un produit inflammable. Cette ligne venait d’être remise en service après avoir été déviée pendant 11 mois, à la suite d’une précédente tentative d’incendie d’un autre bus dans le même quartier.

A l’époque, les conducteurs se sont mis en grève pour protester contre leurs conditions de travail et dénoncer le danger encouru pour eux mêmes et les passagers.

Je vous laisse juge de la gravité des faits. Pour moi, il s’agit tout simplement d’un crime. Prémédité. Délibéré. En bande organisée. Une tentative de meurtre. Qui mérite la plus forte réaction des autorités. D’autant qu’il s’agit d’une récidive : sur la même ligne un an plus tôt, les mêmes faits. On est donc bien face à une volonté d’installer la terreur parmi les usagers de ce bus !

Or, nous lisons, dans le premier journal du nouveau député de 1e circonscription des Hauts-de-Seine (Colombes Nord, Gennevilliers et Villeneuve-la-Garenne), que le député socialiste qualifie ces faits de simples « incidents ». Incident ? On ne pourrait pas choisir un terme plus édulcoré, plus lessivé par le politiquement correct et traduit dans la langue du faiblement courageux.

Il ne s’agit pas de polémiquer. Sur le dos des usagers qui ont peur, des habitants qui craignent pour leur famille, des machinistes qui ne veulent plus risquer leur peau.

Mais, il faut être sérieux. D’abord en appelant un chat, un chat. Ne pas se cacher derrière son petit doigt en ayant la frousse de dénoncer une réalité : celle de la violence, de la mainmise d’un gang sur un quartier, de la drogue qui alimente les trafics, d’une population épouvantée, d’élus qui achètent la paix en choisissant de tourner la tête devant cette réalité inadmissible. On banalise la violence en cachant la réalité, en ne nommant pas les faits par leur véritable nom : un crime prémédité, commis en bande organisée. Pour lequel, d’ailleurs seul un mineur a été interpellé. Un mineur criminel !!! Et seul sur la bande de cinq à avoir été interpellé... Et tout ça, le député le résume par des « incidents » !

Et c’est pareil pour Colombes et les fusillades dans les quartiers Nord. Pas un mot dans le journal du député. Nier la gravité des faits, c’est nier la réalité quotidienne des habitants. C’est finalement se faire complice d’une violence banalisée, et tourner le dos aux Colombiens

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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 11:38

15891110-bonne-annee-2013-carte-de-v-ux-dans-nuage.jpgMadame, Monsieur,
Je vous écris à l’aube de la campagne, en vue des élections municipales qui auront lieu en mars 2014.
Militant depuis plus de dix ans pour notre ville, à Droite, je n’ai de cesse de vouloir défendre vos intérêts face à l’inertie et à l’inefficacité de la Gauche.
Je me suis présenté à vos suffrages, par deux fois, lors des élections cantonales en 2011, dans le Canton Nord-Ouest de Colombes (7,5%), et l’année dernière, au moment des élections législatives (6,5% à Colombes) dans la 1e circonscription des Hauts-de-Seine comprenant le Nord de Colombes, Gennevilliers et Villeneuve-la-Garenne, en Divers-Droite.
Aujourd’hui, il nous faut rassembler les femmes et les hommes qui entendent redresser notre ville, changer son cap pour l’orienter vers une exigence et une ambition fortes : faire de Colombes une ville en avance.
Après 36 ans de communisme, entre 2001 et 2008, Nicole Goueta avait réussi à faire naître un élan, une croissance qui commençait à porter ses fruits : des emplois se créaient, des logements s’érigeaient, des entreprises s’installaient, les finances municipales étaient assainies, la sécurité était restaurée, les écoles se rénovaient. Bref, de l’action. Pour réveiller notre ville.
Aujourd’hui, en 2013, la pauvreté du bilan de Philippe Sarre est partagée par tous.
Et Colombes s’est rendormie. Pendant que la Crise fait rage. Alors que les autres communes ont avancé, ont attiré, qui les entreprises, qui les ménages, qui les commerces. Alors que nos équipements municipaux se sont dégradés.Alors que notre cadre quotidien s’est trouvé délaissé (propreté, entretien de la voirie, etc…).
Il faut que Colombes se réveille, à nouveau, pour offrir à ses habitants une dynamique, un élan, une renaissance de ses activités, de ses emplois, de ses commerces, une qualité de vie retrouvée, une sécurité assurée, des logements en nombre et en qualité, des services publics performants, une gestion efficace et active.
Pour ce défi immense qui nous attend en 2014, j’ai choisi de rejoindre le rassemblement à Droite, mené par Nicole Goueta. Avec elle, Colombes, va redécoller.
Je vous souhaite une excellente année 2013. Qu’elle soit celle d’une campagne résolue, forte et claire, pour vous orienter vers le choix déterminant qui dessinera l’avenir de Colombes.

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 09:17

Je vous souhaite à toutes et à tous de très belles fêtes de fin d'année !

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 10:42

untitled-copie-3.jpgLa remise officielle du rapport de Pascal Auzannet, destiné à chiffrer précisément le projet de métro Grand Paris Express, a permis de remettre les pendules à l’heure. Les lignes possibles et finançables sont désormais connues. Et, la liaison intégrant Colombes, dans un imaginaire arc Nanterre / Saint-Denis, ne fait même pas l’objet d’une simple estimation dans les scénarios préconisés. Ainsi, preuve est bien faîte que, malgré les illusions entretenues par Philippe Sarre, le projet de super métro n’a jamais réellement pris en compte notre ville, sauf peut-être pour 2040-2060, voire 2100.
Cette manière de gérer notre ville, en voulant faire gober n’importe quoi aux Colombiens - qui se gardent bien de tomber dans ce genre de panneaux -  est absolument inacceptable de la part du Maire. Tout le monde savait bien, au sein du STIF, du Conseil Général, que Colombes ne serait jamais retenue comme gare du Grand Paris. Tout le monde savait bien que la priorité des investissements irait aux liaisons des pôles urbains et de transport dynamiques. Pas notre ville, considérée comme la dernière roue du carrosse par toutes les collectivités et même l’Etat, tant nous donnons l’impression que Colombes s’endort, depuis quelques années.
Pourtant, Colombes, c’est plus de 85 000 habitants, une façade sur la Seine, cinq gares, une autoroute, etc... Mais ce potentiel est délaissé, gâché. Philippe Sarre ne figure même pas parmi les acteurs rencontrés par Auzannet pour préparer son rapport ! Et finalement, notre ville passe à la trappe de tous les grands arbitrages franciliens : ZSP, stade Yves-du-Manoir, Grand Métro, etc… Parce que personne ne réveille notre ville. Et tout le monde, du Ministre au Conseiller Général, la croit endormie.

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 14:09

Sans-titre-1-copie.jpgAprès le terrain de l’ancienne crèche rue du 8 mai 1945 qui reste en jachère depuis de trop nombreuses années, sans que rien ne soit fait pour l’aménager et le valoriser, laissant ainsi le patrimoine colombien se délabrer, voici les Cinémas !
Quelle est la situation ? Les 4 Clubs sont encore à refaire de fonds en combles. De gros travaux avaient été entrepris en 1999, puis en 2005 (de mémoire). Et maintenant, on réengage 2 millions d’Euros pour refaire les salles, les fauteuils, passer en numérique, étanchéifier les salles de projection, etc… Bref tout reprendre. Réouverture prévue dans un an, au mieux.
Je m’interroge. Cet équipement est mal placé. Bien situé, mais mal placé. Il se présente comme une bouche de métro - il arbore d’ailleurs les mêmes couleurs que la RATP - et se tapit sous un ensemble glauque et mal identifié : terrasse du Mac Do, arrêt de Bus, trottoir élargi, square, allées, un pignon d’immeuble édenté, etc.. Un coin mal foutu quoi... Sale, défiguré, sous exploité. Comme tout l’ilot 20, entre Saint-Denis et Bournard. Il y a urgence à traiter l’ensemble avec une approche globale. Il faut reprendre cet ilot entier, l’envisager dans ses circulations, ses potentialités commerciales, de stationnement, de logements… Se poser les bonnes questions : comment l’intégrer à une rue Saint-Denis piétonne et le lier à une rue du Bournard roulante, etc ? Mais surtout ne pas partir dans la logique « cautère sur une jambe de bois » : c’est à dire mettre beaucoup d’argent dans un équipement qui restera noyé dans un environnement médiocre et surtout, qui sera toujours empêché de se développer véritablement .
C’est une question de gestion globale de notre ville. Il faut arrêter avec ce genre de projet à la petite semaine, dispendieux et déconnecté. Cette rénovation est non seulement sans pertinence, car sans vision globale, mais elle va constituer aussi un frein pour l’avenir, car on n’osera plus toucher à cet équipement à cause de ses nouveaux investissements… On aurait pu y bâtir des logements avec un tout nouveau cinéma, y aménager une place publique, un parking, des commerces… Non, on refait juste en sorte que rien ne s’y passe plus pendant 10 ans. Après ? Il faudra encore refaire les cinémas ! Comme tous les 10 ans.

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 12:27

On se souvient que le Maire de Colombes s’était rendu au ministère de l’Intérieur pour obtenir le classement des quartiers Nord de notre ville (Petit-Colombes, les Grèves, etc) en Zone de Sécurité Prioriétaire, le 19 octobre denier. La réponse est tombée aujourd’hui. Parmi les 49 nouvelles ZSP, seuls Gennevilliers et le Nord d’Asnières sont retenus. Pas Colombes.
Il faudra que le Maire explique aux Colombiens pourquoi il n’a rien obtenu, après les fusillades que nous avons connues au Petit-Colombes, les blessés par balles, les tirs de Kalachnikovs en pleine journée Place Aragon, les survols d’hélicoptères munis de caméras infrarouge, etc… Peut-être aurait-il fallu monter autant d'opiniâtreté que le Maire de Sevran...
Aucun nouveau moyen humain ou matériel ne sera donc affecté à Colombes, quand, précédemment, l’ancien gouvernement avait accordé à Colombes, Gennevilliers et Asnières la création d’une brigade spécialisée.

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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 09:40

Colombes.jpgLe 18 novembre prochain, Philippe Sarre entend apposer une plaque mémorielle autour du stade Yves-du-Manoir afin de commémorer son état de « camp de rassemblement » en 1939 qui le vit accueillir des milliers d’allemands et d’autrichiens après la déclaration de guerre, en septembre, entre le IIIe Reich et les alliés franco-britanniques, et ce jusqu’en décembre 1939.
Quel est le fond de cette manœuvre ? Un énième acte de repentance ? Une manipulation de l’histoire pour des raisons politiciennes ? Pourquoi inviter le Maire de Frankhental à se rendre à cette manifestation ? On aurait tout aussi pu l’amener Boulevard de Stalingrad dont on fête le 70e anniversaire… Avec ce jeu des Mémoires, je crains que l’on s’égare…Le dérapage mémoriel a déjà commencé ici et , d'ailleurs.
D’abord les faits. Si les ressortissants des pays ennemis ont été listés, puis regroupés avant d’être internés en France en 1939, il ne peut pas être sous-entendu  par le mot « camp », si chargé de sens, que la République a organisé un système similaire, de près  ou de loin, à celui des camps nazis. D’autre part, si Yves-du-Manoir a effectivement servi de « camp de regroupement » comme Roland Garros d’ailleurs, et d’autres lieux choisis pour leur grande capacité, notre stade n’a été qu’un lieu de regroupement, de transit, vers des sites d’internement, souvent en province. On dirait aujourd’hui « centres de rétention ». Donc, sans rapport avec notre vision d’un « camp » pour Yves-du-Manoir. Il est ainsi à noter, par exemple, qu’aucun décès n’a été relevé à Colombes, dans ce contexte.
Donc, Mémoire d’un moment certes pénible pour les Allemands à Yves-du-Manoir, mais dans un cadre très habituel pour un pays en guerre. On se rappelle à cet effet que les Etats-Unis ont rassemblé les Japonais pendant tout le conflit afin de les isoler. Ou encore en 1793-1794, la Convention a ordonné l’arrestation de tous les Anglais se trouvant en France… Le point commun ? C’était la guerre. Hors de son contexte, ces faits ne peuvent être compris ni réellement appréciés, et surtout pas manipulés pour servir un discours politique actuel, comme s’apprête à le prononcer le Maire de Colombes. On nous a déjà fait le coup d’octobre 61, en montrant du doigt l’Etat, donc la France, quand les circonstances de ces événements ont montré bien davantage de complexité que ces propos culpabilisant l’avaient laissé entendre.
De quoi s’agit-il en fait ? De commémorer toutes nos faiblesses. De revoir toute notre histoire sous le prisme de la honte. Qu’en est-il de nos héros ? De notre roman national ? Quel message apportons-nous à des populations qui peinent à s’intégrer à la République ? Celui d’un pays qui ne sait plus transmettre une mémoire historique faite pourtant de bien plus de gloire que d’horreur, mais d’un Etat – et d’une Commune - qui passe son temps à se flageller en instrumentalisant le passé pour forger une vision multiculturalisée et relativiste de son Histoire. Si on pouvait tuer l’idée même de Nation, comment ces élus seraient heureux !
Philippe Sarre aurait mieux fait de poser une plaque pour le départ du Racing de Colombes, après plus de cent ans de présence à Yves-du-Manoir... Ou plus sérieusement, se battre pour faire débaptiser les avenues et rues Vladimir Ilitch Lénine à Nanterre ou à Gennevilliers, ou encore, par exemple, la rue Robespierre à Argenteuil, s’il tient absolument à se mêler de Mémoire…

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 09:42

Rappelez-vous.... Si le Canard le dit aussi...

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 09:09

Monsieur le Commissaire Enquêteur,
Je souhaite déposer une contribution au débat autour du nouveau PLU (Plan Local d'Urbanisme) de Colombes.
untitled-copie-2.jpgElle tend à mettre en question trois points essentiels :
- Un PLU qui se contredit entre le PADD et la future réglementation
- Un PLU qui passe outre l’avis des Colombiens
- Un PLU qui est déconnecté de la réalité intercommunale et de l’avancée réelle du projet du Grand-Paris

Le PLU se contredit quand il annonce, au sein du PADD, vouloir « Préserver et valoriser le secteur pavillonnaire », alors qu’il indique, cette fois dans le cadre du future règlement que la Zone UD qui regroupe toute la zone pavillonnaire se verrait amputer de près de 11 hectares, passant en 10 années, d’environ 363 à 352 hectares, soit 1% du territoire de Colombes qui serait impacté et trouverait 3% de cette zone grignotée.
Colombes peut s’enorgueillir d’avoir la plus grande zone pavillonnaire du Département des Hauts-de-Seine, et située au plus près de Paris : 9400 pavillons répartis sur plus des 2/3 du territoire de la Ville. L’existence de ce tissu résidentiel est un vecteur identitaire et un pôle d’attractivité de notre Ville qu’il convient de conserver. Or, le PLU est contredit par le PADD dans cet objectif affiché. Les nouvelles propositions de zonage sortent ainsi de la zone UD des pans entiers du quartier pavillonnaire qui subit une érosion au profit de la construction de collectifs importants (Glissement en zone UB, principalement, au COS non réglementé), au mépris de la volonté affichée.
A noter d’ailleurs que cette zone pavillonnaire n’est pas composée que de gros pavillons cossus puisqu’elle accueille de nombreux immeubles collectifs et de petites maisons. Ce tissu pavillonnaire est donc un déjà un exemple de mixité sociale : petites et grandes maisons y voisinent, toutes sortes de situations financières y coexistent, des plus riches aux plus pauvres…
On est donc loin de l’image de quartiers occupés prétendument par une poignée de privilégiés que ce PLU tend à montrer quand, dans le PADD, il est annoncé vouloir « Faire évoluer la ville et diversifier le parc de logements » en ajoutant du logement aidé au sein de cette zone pavillonnaire où le parc social est jugée « peu représenté ». La réalité est tout autre. L’habitat social voisine déjà avec le pavillon cossu, au sein des immeubles de rapports, privés, érigés au XIXe siècle et au début du XXe. Le diagnostique établi par le cabinet GUY TAIEB CONSEIL, en charge de l’élaboration du PLH, me paraît ainsi insuffisant dans son analyse quand il ne perçoit pas cette mixité déjà existante pour ne donner l’image que d’un quartier homogène dans une structuration sociale élevée. Le plan d’action qui en résulte et qui préconise la construction de logements sociaux de manière systématisée aux Vallées, dans la Petite-Garenne, et Agent-Sarre, (30% de logements sociaux pour les opérations privées de plus de 1 500 m² de surface de plancher) apparaît ainsi reposer sur une lecture erronée de la situation sociale réelle de la zone pavillonnaire.
- Le point suivant concerne les zones « Thales » et « Yves-du-Manoir ». 5% du territoire, soit 33 000 m².
Il est indiqué qu’une procédure de révision simplifiée ou modification du PLU devrait avoir lieu sur ces 2 secteurs, pour préciser ultérieurement les intentions sur ce secteur.
Comment ne pas être surpris de voir débattu un PLU qui se trouve, de fait, amputé du contrôle de pans aussi importants du territoire urbain ? Comment ne pas rester songeur face à un débat public tronqué, en l’absence de repères fiables sur l’avenir de ces terrains ?
Cette absence de clarté sur ces secteurs déterminants remet en cause la volonté affichée par la le PADD ainsi formulée : « Pour garantir une qualité de vie et offrir des services et des équipements à la population, la Ville de Colombes se fixe un seuil de population entre 85 000 et 90 000 habitants à horizon 2020 ». Or, si l’on calcule en prenant en compte l’ensemble des potentialités des sites, le niveau démographique de Colombes dépasserait vraisemblablement les 100 000 habitants, autour de 2020.
Le PLU passe outre l’avis des Colombiens quand on s’exonère ainsi du débat public sur ces zones aussi essentielles au développement de notre ville, pour préférer un passage ultérieur, en catimini, devant la représentation municipale, dans le cadre plus restreint de la révision
simplifiée, à celui plus ouvert, de l’adoption générale du PLU.
- Déconnecté de la réalité, il est indiqué dans les panneaux de présentation (par exemple : plu.colombes.fr/panneaux-plu-final.pdf), que l’insertion du PLU se ferait dans une intercommunalité composée tantôt des villes d’Asnières, Bois-Colombes, Gennevilliers, Clichy et Saint-Ouen… tantôt d’Asnières, Bois-Colombes, Gennevilliers, Villeneuve-la-Garenne…
On le voit bien : cette inscription dans un contexte intercommunal aux contours flous, révèle une absence de repères clairs sur l’avenir de la zone considérée, et ne manque pas d’interpeller sur la réalité de la cohérence affichée du PLU colombien avec un contexte intercommunal.
Une autre approche affichée au départ du PLU, s’appuie sur le futur réseau du Grand-Paris. Prenant en compte une arrivée du nouveau Métro à Colombes, le PLU s’engage ainsi dans une démarche sans réellement connaître la décision finale qui sera prise pour la réalisation de cet « arc » aujourd’hui, à l’état de simple hypothèse de travail, non budgétée et à échéance non fixée (après 2025, c'est-à-dire hors des limites chronologiques du PLU).
L’inscription du PLU dans cette double incertitude, place le Plan dans un contexte déconnecté, risquant de lui faire perdre de la cohérence quand les arbitrages seront rendus et même, de le voir caduc s’ils sont défavorables, remettant en cause le fond des analyses et orientations prises.

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 11:02

Un vrai scandale.
untitled2.jpgC'est Vivianne Le Guennec-Sarre qui a été « élue » hier soir 17e Maire-adjoint au développement durable.
En matière de népotisme, on avait rarement vu aussi décontracté. Déjà, on savait que Mme Sarre était présente à tous les étages de décision de la Mairie. Mais, là, on ne se gène même plus avec les formes.
La Femme du Maire devient Adjoint au Maire. Comme à Levallois.

Les Colombiens sauront quoi faire des postures de moralité et des fausses promesses de Philippe Sarre (Charte de déontologie, démocratie exemplaire, etc…) faîtes en 2008.

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