Après les Cantonales, et en vue des prochains rendez-vous, je souhaite dorénavant m’adresser à vous, régulièrement, avec une Lettre, en abordant les sujets qui vous intéressent. Elle sera distribuée chez tous les foyers colombiens cette semaine.
Pour quoi cette Lettre ? Il faut dénoncer la manière dont le Maire gère notre ville en l’appauvrissant, en laissant filer nos atouts. Sans hauteur, sans perspective ni ambition, la politique municipale se réduit à laisser faire, à subir, sans anticiper ni imaginer la ville de demain. Quand certaines grandes villes des Hauts-de-Seine se développent grâce à une forte croissance (qui permet de rénover les écoles, améliorer les services publics, la voirie, contenir la pression fiscale, etc..), à Colombes, nous stagnons, et même, nous nous appauvrissons.
Dans ce numéro, nous parlons des impôts. Avec un objectif : "On peut baisser les impôts". Je suis convaincu que c'est une question de choix politique. Un véritable choix et un changement de cap pour notre ville.
Il n’est pas normal que ce soit toujours les mêmes qui paient et toujours les mêmes qui reçoivent. Il est injuste que les quartiers pavillonnaires soient abandonnés, alors qu’ils contribuent le plus, comme il est incompréhensible de constater l’état de notre ville et de ses équipements publics (écoles, etc..) au regard des impôts que nous payons.
Si on choisit la redistribution sociale systématique comme politique publique essentielle, comme l'a fait le Maire, on aboutit à une impasse. D'abord parce que ce choix est idéologique. Il prend comme base de raisonnement que la "richesse" serait un tout, fini, limité ; qu'il faut la répartir "équitablement" grâce à la puissance publique. Je voudrais balayer cette illusion bien vite. La richesse, comme la croissance, est exponentielle, et ne trouve pas de limite. La "redistribution" est un leurre qui au bout du compte mène à la pauvreté généralisée, seul "bien" véritablement susceptible d'être partagé équitablement.
Alors, changeons de politique municipale. Tournons-nous enfin vers la prospérité. Et cessons la confiscation fiscale pour lui préférer l'allégement fiscal, synonyme de véritable renaissance de notre ville.
C'est possible, si nous le choisissons, en arrêtant la politique du court terme, de la confiscation, de l'emprise publique galopante, qui condamne notre commune à stagner au préjudice de tous.
J’ai choisi de développer dans cette Lettre quelques exemples pour illustrer la situation : le stade, l’intercommunalité, les préemptions, le stationnement payant.