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Le Racing-Métro 92

 

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 12:00

horodateur2.jpgLe débat a fait rage... Mais la municipalité n'en a cure. Les citoyens se rebiffent... Mais le Maire s'en moque. Et ca y est, leur décision s'applique depuis le 1er juin : les Colombiens doivent payer leur stationnement 250 € par an pour ceux qui veulent obtenir une carte de résident, dans les nouvelles zones marquées. Et les arguments jadis avancés par la municipalité se sont vite périmés face à la réalité : il s'agit bel et bien d'un nouvel impôt à l'encontre des automobilistes, redevables, selon eux, d'une taxe pour l'occupation privée d'un domaine public, en conformité avec leur système idéologique socialiste de gestion de la cité.

Remettons les choses à l'endroit.

Quel principe devons-nous appliquer à la gestion du stationnement dans une ville ? Il faut être clair pour les Colombiens qui nous ferons confiance en 2014.

Eh bien, séparons les choses. Le stationnement sur voirie extérieure publique et les parkings souterrains privés. Les deux sont aujourd'hui emmêlés dans un même contrat de délégation de service public. Ensuite rappelons une évidence.... La liberté de circulation doit être préservée et protégée, voire développée. Je crois indispensable de redire qu'il s'agit pour moi d'une notion fondamentale à défendre et qu'elle implique en engagement collectif.

Donc, première idée : le stationnement sur voirie doit être gratuit, partout. (il l'est pour les vélos ou les piétons, donc il doit l'être pour les voitures). Deuxième idée : les parkings souterrains constituent un complément au stationnement public. Ils sont construits par des organismes privés et doivent être gérés par des privés. Donc payants.

Cette promesse doit être tenue pour 2014. Stationner, c'est circuler. La liberté de circulation ne doit pas être un privilège ou soumise à conditions. Sutout quand on a déjà contribué à payer le bitume sur lequel on gare sa voiture !

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commentaires

A
<br /> ok, mais comment finance-ton la gratuité? On augmente les impôts? pourquoi pas, cela est une option mais il est nécessaire de donner l'ensemble des éléments à tes lecteurs.<br /> <br /> c'est marrant cette incapacité du politique à dire: oui g merdé, oui on a déconné en 2004 en votant ce truc. si cela était à refaire, on ne voterait pas ainsi. Mais non, il faut défendre une<br /> posture, un positionnement (démagogique).<br /> <br /> Mais bon, c'est pas bien nouveau de ta part...<br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Rappelons qu'avant la société QPark (Eiffage), la gestion du stationnement était aussi déléguée à une société privée et pas des moindres : Vinci (contrat passé sous M Frelaut ; M Sarre a été son<br /> Adjoint au Maire).<br /> <br /> Il n'y a donc pas eu de "privatisation". Vinci, en 2004, était en outre touché par le risque de dénonciation de monopole, tant son empire sur les places de parking était vaste. Vinci voulait<br /> alors se retirer au plus vite de quelques villes où il s'était implanté et laissait ses ouvrages sans entretien, dans l'intention de les céder au plus vite. Donc, pitié, pas de petite musique du<br /> type : la Droite = privatisation… puisque la « privatisation » a été réalisée par… la Gauche sous M Frelaut, en 1999.<br /> <br /> Par ailleurs, si le contrat nous liant à QPark avait été prévu sur une si longue période (30 ans en 2004 : donc il reste 23 ans..., à moins que le nouveau protocole nous fasse repartir de<br /> zéro...), c'était pour amortir des investissements très importants. N’oublions pas que ce contrat a servi à financer la construction du parking du Village (ouvrage de 100 places, très cher, car<br /> cuvelé). Et une réhabilitation complète du parking du Marché, à l'époque, presque insalubre et déserté, faute d'entretien du précédent gestionnaire, Vinci donc...<br /> <br /> D'autres contreparties étaient aussi prévues, mais non réalisées, comme, principalement, le tunnel devant relier les deux parkings du centre-ville, ou le réaménagement des parkings du Tribunal,<br /> de l'église, de la Place Aragon. La carte de résident était fixée à 220€/an au lieu des 250 €/an (annoncée en 2005 à 20 €/mois, lors d'un second CM qui fixait les modalités de la délégation, elle<br /> votée en 2004). En outre, il n'avait jamais été question de faire payer un stationnement dès la première minute, comme c'est le cas aujourd'hui. 15 minutes étaient offertes pour des achats<br /> express. Ces conditions tarifaires faisaient d'ailleurs débat au sein de la majorité municipale de l'époque. Jugé excessives, j'avais d'ailleurs refusé de prendre part au vote sur cette question,<br /> à l'époque, tout comme l'ensemble du groupe "Mieux vivre à Colombes"auquel j'appartenais au Conseil Municipal. Enfin, n'oublions pas que la nouvelle municipalité a ajouté au nombre de places de<br /> stationnement payant, plus de 10% du nombre voté auparavant.<br /> <br /> Je voudrais aussi souligner les zigzags dans les justifications apportées par la municipalité actuelle. Tantôt dénonçant la voiture comme pollueuse, les "riches" qui la conduisent, pourchassant<br /> les automobilistes dans son plan de déplacement, elle tente maintenant d'évacuer sa responsabilité en faisat porter le poids de son propre choix sur la mandature précédente, alors même que la<br /> plupart des élus de l'opposition (d'alors) avaient choisi de partir en vacances au moment du débat de 2005...<br /> <br /> Quant à mon intervention lors de ce fameux CM de 2004, il s'agissait pour moi de rappeler que la suppression des 2 heures gratuites d'accès au parking du Marché, était la contrepartie d'un<br /> meilleur service, à savoir : un parking profondément réhabilité. Je suis toujours d'accord avec cette idée et contre le rétablissement de ces 2 heures qui m'apparaissent démago, puisqu'en fait de<br /> gratuité, elles coûteront 100000 €TTC au contribuable chaque année.<br /> <br /> <br /> Denis BUTAYE<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Quand on sait que monsieur Butaye a voté en novembre 2004 l'extension du stationnement payant, son article ne manque pas de culot ou de cynisme. J'ai mis en ligne sur mon blog le compte-rendu du<br /> conseil municipal du 4 novembre 2004, au cours duquel monsieur Butaye a défendu avec fougue la délégation de service public à la société privée Eiffage. Avec la même fougue, il prend aujourd'hui<br /> une position inverse. Les Colombiens pourront juger sur pièce ses multiples sincérités successives.<br /> <br /> <br />
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